dimanche 27 mars 2011

Interview Guy Corneau - guérison d'un cancer très avancé




En 2007, le célèbre psychanalyste québécois Guy Corneau découvre qu’il souffre d’un cancer très avancé.

Or, moins d’un an après, il est en rémission. Il relate sa traversée de la maladie dans un livre,

« Revivre! ».

C’est dans l’appartement parisien qu’il a loué pour trois mois, en plein cœur du très vivant Marais, que Guy Corneau nous reçoit.Il dit ne plus être le même homme qu’avant le cancer, mais il a toujours la même soif de partager ses expériences, ses découvertes.Il est donc en pleine tournée de conférences et viendra parler de son livre en Suisse à mi-mars. Les yeux illuminés par la richesse de sa vie intérieure, il évoque sans dogmatisme toutes les ressources qu’il a mises en œuvre pour favoriser son retour à la santé, parle beaucoup de la puissance de l’esprit, nous incite à renouer avec le meilleur de nous-mêmes, à retrouver le goût de vivre. « Mon cancer m’a redonné le goût de la vie » Guy Corneau


Vous vous êtes remis d’un cancer de stade IV, touchant l’estomac, la rate et les poumons, en moins d’un an! Quelle est votre formule magique?

Il n’y a pas de formule magique, pas de recette. J’ai associé beaucoup de types de médecines différentes pour intervenir aussi bien au niveau du corps que de l’esprit et de l’âme. Chimiothérapie, médicaments, mais aussi les plantes. J’ai fait beaucoup de jus de verdures et des choses comme ça, j’ai fait attention à mon alimentation, j’ai eu recours à l’homéopathie, beaucoup de visualisation, de méditation, la nature, mes proches. J’ai refait une psychothérapie… Un ensemble de choses qui m’ont permis de retrouver le goût de vivre, au fond.

Vous qui êtes plutôt médecines douces, vous avez accepté la chimiothérapie ?

Pas de bon cœur, mais je la conseillerais à tous les gens très malades. La chimio, la radiothérapie, les médicaments, ça combat quand même directement l’inflammation. Au pire, ça vous donne du temps pour agir autrement. Je me disais aussi que je pourrais nettoyer tout ça après. Là, d’ailleurs, je suis en train de nettoyer tout ce qui reste de traces de chimie dans mon corps.

Mais la chimio ne suffit pas?

Non. J’ai eu la chance, au fond, d’être très malade avant tout ça. J’ai souffert durant trente ans de colite ulcéreuse. Les anti-inflammatoires et la cortisone m’ont sauvé la vie au moins deux ou trois fois, mais je me rendais compte qu’à long terme ils ne réglaient pas le problème. Donc j’ai commencé à tout écumer, à chercher, à parler autour de moi, à associer toutes les techniques qui pouvaient m’aider; et, là, j’ai vraiment guéri. J’ai fait la même chose pour mon cancer.

Quelles techniques vous ont le plus aidé?

Je crois à la synergie. Mais c’est sûr qu’il y a des choses sur lesquelles on a plus de prise. La chimiothérapie, l’environnement, le terrain génétique, vous n’avez pas beaucoup de prise là-dessus. On en a déjà davantage sur ce qu’on mange. Et je pense que la place où l’on peut vraiment se prendre en main, c’est nos états intérieurs, c’est notre psychologie, au fond. C’est pour ça que j’insiste sur l’importance qu’il y a à travailler là-dessus.

Recommanderiez-vous à tous ceux qui ont un cancer de faire une psychothérapie?

Oui. Pour deux raisons. La première, c’est qu’on a besoin d’un soutien par rapport à l’angoisse, aux dépressions qu’on va rencontrer. Parfois, notre entourage peut l’apporter, mais parfois ils sont tellement contractés que ça renforce vos propres peurs. Et puis on ne peut pas tout partager avec eux, par crainte de blesser, de gêner. On a besoin d’un endroit où l’on puisse s’exprimer librement, se laisser aller. L’autre raison, c’est d’aller voir comment je ressens ma propre maladie, comment je ressens les organes qui sont atteints; ça permet de se mettre à l’écoute de ce qui est en jeu.

La maladie a donc un sens?

C’est toujours intéressant de se mettre à l’écoute du sens d’une maladie. Même une grippe. Pourquoi est-ce que j’attrape une grippe à tel moment? La plupart du temps, c’est parce qu’on est fatigué, qu’on a besoin de se cocooner un petit peu. Donc de revenir à soi. La maladie invite toujours à revenir vers soi, à une sorte d’intimité avec soi. Et c’est sûr que les êtres humains sont des chercheurs de sens. On se pose la question: pourquoi moi? pourquoi ça m’arrive? Il faut tenter de répondre à ces questions. Mais je dirai aussi qu’il est très important de ne pas en faire une obsession, car alors ça devient une dictature. On tourne encore dans notre mental. C’est pour ça que je dis aux gens que ce qui est intéressant, c’est de se mettre à l’écoute du sens. Pas tant chercher, chercher, chercher, mais écouter ce qui peut venir de soi.

Comment se met-on à l’écoute du sens?

Oh, vous fermez les yeux quelques secondes et vous laissez venir. Des couleurs, des souvenirs, des idées… Après, on peut amener la parole extérieure, chercher ce que la médecine chinoise dit de ça, ce que l’homéopathie propose, consulter des livres… Ah, ils disent ça? Tiens, ça, ça me parle. Il faut aller vers les choses qui résonnent en nous et, en fait, on tricote sa chose comme ça. Le plus important, c’est d’être vivant par rapport à ça, de se mettre en quête de quelque chose. Parce que, ce que le corps entend à ce moment-là, ce que les cellules entendent, c’est: «Tiens, tout à coup on a de l’attention, on n’existait pas et tout à coup on existe.» Comme un enfant fatigant, qui ne vous lâche pas. Tout à coup, vous lui donnez de l’attention, il arrête.

Mais si l’on ne trouve pas le bon sens?

Il n’y a pas un bon sens. Ce qui compte, c’est qu’il y ait du sens à votre maladie, que vous cherchiez un chemin, que vous le trouviez. Ce sera de toute façon un chemin d’attention à soi, de respect approfondi de soi, et ça, c’est déjà un élément guérisseur. Ça stimule la guérison.

La maladie dénonce-t-elle toujours, comme vous le dites, un écart entre soi et soi-même?

Oui, parce que souvent on devient quelqu’un par la force de la vie, la force des choses, les attentes de nos parents. On se trouve un chemin au fond. Et c’est souvent une sorte de compromis par rapport à ce qu’on sent qu’on aurait pu devenir. C’est de cet écart-là que je parle. S’il devient trop grand, si la vie qu’on mène n’est plus assez satisfaisante, il y a une perte de joie de vivre. Et si elle est trop forte, la maladie s’installe; elle vient vous dire qu’il y a quelque chose qui ne va plus, qu’il faut aller voir ce que c’est.

On est donc responsable de son cancer?

Non! Je dirai que la maladie est une occasion de devenir responsable de soi. De ce qu’on a fait avec ses talents, avec ses goûts qui n’ont pas encore trouvé leur expression. De mieux se connaître. Moi, j’ai réalisé que j’avais oublié mon goût pour les activités artistiques, que tout ce que je faisais, les conférences, les livres, la télévision, et qui était passionnant au début, toutes ces choses étaient devenues des charges et des responsabilités qui m’ont poussé à beaucoup trop négliger l’aspect ressourcement de la vie: être avec mon amoureuse, mes amis, dans la nature, faire de la poésie, de la musique… Je suis convaincu que trouver du sens et trouver de la joie, ça libère de l’énergie, et cette énergie-là peut être utilisée pour revenir à la santé. « La guérison vient de l’intérieur » Guy Corneau

Vous avez aussi beaucoup travaillé sur vos états intérieurs pour stimuler la guérison. Comment?

Surtout grâce à la visualisation et à la méditation, que j’ai pratiquées radicalement, tous les jours. C’est comme les poids et haltères. On part d’une pensée positive, on l’amène au niveau d’une sensation et, à force de pratique, on réveille notre capacité à regarder et à sentir les choses dans une lumière positive. J’ai mis sur mon site un exercice de dialogue avec les cellules, qui est gratuit et qui peut vous guider dans un travail de visualisation. Le premier temps, c’est une détente, le deuxième une écoute des organes touchés, et la troisième partie, c’est justement d’utiliser la force de la pensée positive, créatrice, pour créer un paquet de nouvelles cellules, de les imaginer dansantes, lumineuses…

N’est-ce pas de l’ordre de la pensée magique?

Si vous êtes inquiète, vous vous sentirez mal, vous aurez une boule au plexus. Alors, si des pensées négatives arrivent à bouger votre physiologie, pourquoi des pensées positives ne le pourraient-elles pas? Il n’y a rien de magique dans cette approche: nous sommes faits de milliards de cellules, elles sont le plus petit dénominateur et ce sont elles qui sont les plus faciles à influencer aussi.

Comment Monsieur Tout-le-Monde peut-il s’y retrouver dans toutes ces techniques et éviter les charlatans?

Il faut aller vers ce qui nous parle et fuir tous ceux qui prétendent détenir la vérité et veulent vous l’imposer. Se faire confiance un peu et, aussi, se dire qu’il n’y a aucun élément qui peut vous sauver à coup sûr. On ne peut que favoriser le retourà la santé, c’est la nature qui décide. Il faut surtout sortir de son isolement et briser le silence. Le premier enseignement de la maladie, c’est qu’on ne peut pas s’en sortir seul. Faites-vous accompagner, demandez autour de vous: il y a plein de gens qui ont de l’expérience. Et faites, quand vous le pouvez encore, le choix de vous donner du temps !

Durant votre cancer, vous avez accompagné une amie atteinte d’un cancer du sein et qui en est morte. Quels conseils donneriez-vous à ceux qui ont un proche malade?

De dire ce qu’ils ont à dire, en respectant la personne et en lui laissant sa liberté. C’est difficile. J’ai trouvé bien plus difficile d’accompagner Yanna que d’avoir le cancer. Comme malade, on a toujours quelque chose à faire. Mais quand on accompagne, on est juste assis là, on rend de petits services… On vit plus d’impuissance et de révolte. Pourtant, il faut s’organiser pour rester en forme et de bonne humeur à travers tout ça car, quand on est très malade, la personne qui vous fait le plus de bien est celle qui est de bonne humeur dans votre chambre. Un autre conseil pour aider les malades, qui souvent se font des reproches sur leur vie, c’est de les amener à revenir au niveau des intentions avec lesquelles ils ont fait les choses. On peut ainsi les aider à se respecter, à s’aimer, puisque même ce qu’on n’a pas bien réussi part en général d’une bonne intention.

Pourquoi avoir fait un livre de votre expérience?

Je voulais donner une sorte de chemin aux gens et leur permettre de l’évaluer et de se dire: « Tiens, il a fait son cocktail comme ça et ça a bien réussi. Peut-être que je peux faire le mien. »

Un grand Merci à Mireille Monnier pour cet entrevue.



Sur le site de Guy Corneau une séance de détente '' Dialogue avec mes cellules '' est offerte gratuitement pour ceux qui le désirent, voici le lien : http://www.toslog.com/guycorneau/169/blogs/Guy-Corneau-DIALOGUE-AVEC-LES-CELLULES-PARTIE-1


Sur le site de Guy Corneau vous pouvez écouter et voir l'émission de la Suisse Romande du 16 mars dernier où il était invité pour parler de sa maladie

samedi 26 mars 2011

Pour le plaisir des yeux

C'est le rêve pour tous les amoureux de la mer et en particulier des plongeurs!!

Magnifique

Danse avec les Requins , la fin est époustouflante !!

Sans oublier la chanson qui accompagne cette vidéo ( Malaguéna Salerosa )

Pour l'avoir en plein écran: pressez F11, et re F11 pour revenir au départ

http://www.youtube.com/watch_popup?v=WK2LpUoqX6A&vq=medium

La pensée crée




Je veux que mon cancer cesse de se développer

I want the cancer to stop growing

Un exemple de ce que la pensée négative peut faire et donc comment l'inverser quand on cherche et on comprend la ou les causes de la maladie.
Dans mon livre : " La santé du funambule " ( publié en 2005 ) j'ai mis en évidence que toutes les maladies trouvent leur origine ( ou cause première ) dans notre émotionnel.
C'est exactement ce que la médecine ancestrale chinoise ( issue du Yi King comme la philosophie de Lao Tseu d'ailleurs ) explique. A savoir que chaque type d'émotion bloquée atteint un organe/viscères particulier : la colère le foie, la tristesse les poumons, la peur les reins, etc. ( discuter avec un médecin ou un ostéopathe il vous le confirmera s'il prend le temps d'interroger son malade).C'est pourquoi cette médecine s'emploie en priorité à prévenir au lieu d'attendre de guérir en dénouant les noeuds que notre mental à tisser et qui nous emprisonnent.

dimanche 13 mars 2011

Tous les jours A TOUT POINT DE VUE je vais de mieux en mieux

Cliquez 2 fois sur l'image pour l'agrandir

La Méthode Coué,une approche positive
Cette méthode est la même que celle des " comprimés de bonheur " ( voir les archives du 17 juillet 2010 du blog principal )

Pour ceux que cela intéresse voilà une version audio de la Méthode Coué

http://soundcloud.com/by_little_jo/methode-cou

samedi 12 mars 2011

Super balade


Bien attendre le chargement du diaporama... ( cliquez sur français et réduire l'image en cas de besoin ) puis faire des clics sur les croix , agrandir, revenir à l'écran et sur la flèche à droite pour voir la suite...

C'est vraiment grandiose; il faut prendre le temps de regarder et écouter. Là, franchement, de mémoire d'internaute, je n'ai JAMAIS RIEN reçu d'AUSSI IMPRESSIONNANT que cette promenade éducative dans une forêt !

Un vrai CDRom, avec mille liens internes, agrandissements, petites vidéos, commentaires, animations...

Et d'une qualité, d'une précision et d'une beauté globale fabuleuses ! Et même s'il s'agit d'une forêt finlandaise, ce sont nos yeux qui sont appelé à voir nos forêts, bien de chez nous, avec d'autres yeux.

Maintenant ouvrez le lien et bonne balade :

De fausse maladies


vendredi 11 mars 2011

Court-métrage " Le dernier combat "



Bonjour à Tous,

Comme promis voici le court métrage dans lequel je fais une petite apparition.

Quant à la pièce de théâtre "LES REVENANTS" d'Ibsen, que nous avons jouée le 25 Février au Théâtre ATHENA, elle a été filmée. Dès que nous l'aurons, je ne manquerai pas de vous en faire part.

Juliette ♥

Message du 09/03/11 14:26
De : "Donovan Potin"

Bonjour à tous

C'est avec beaucoup de plaisir que je vous envoie ce petit mail pour vous dire que notre court-métrage amateur, Le Dernier combat, est désormais disponible sur Internet, via le site Dailymotion.


N'hésitez pas à vous rendre sur l'adresse suivante et à me dire ce que vous en pensez :
http://www.dailymotion.com/video/xgjmlj_le-dernier-combat_creation

Pour rappel à ceux qui n'ont suivi le fil : Le Dernier combat est un drame dans l'univers de la boxe tourné au second semestre 2010 par l'association Carpeta. La première a eu lieu en novembre, à Elven. Toutes les infos sont disponibles sur :
http://derniercombat.over-blog.fr/

En espérant ne pas vous avoir trop dérangé avec ce petit message.
Bon visionnage à tous !

Donovan

PS : j'en profite pour remercier une nouvelle fois tous ceux qui ont permis à ce petit bout de film de voir le jour, que ce soit le club de boxe de Saint-Avé, Patrick Joliot, Bruno Franc, JR, le Dôme... et tous les autres !

Pierre Perret Quand la femme est grillagée, toutes les femmes sont outra...



mercredi 9 mars 2011

Nous sommes des co-créateurs




A voir et revoir....
écouter et réécouter, s'imprégner...:

A partir du 9 mars 2011
nous entrons dans le dernier palier du calendrier Maya, si vous faite une recherche sur google vous allez être envahi par des pages relatives à cette émergence du 9ème inframonde
Vous n'avez peut-être pas vraiment suivie l'information sur ce qui devrait être le plus vieux calendrier de notre civilisation sur cette planète.
Une réflexion et ma réponse
Ne sont-ce peut-être que pures suppositions, une interprétation d'un calendrier qui n'avait aucune vocation à établir la fin du monde, me semble t'il. Juste à mesurer le temps.
La civilisation Maya eut été une des plus érudites. Ayant pu admirer la splendeur des sites de Chichen Itza et Uxmal, nous pouvons que constater leurs savoirs, leur culture et leur organisation incroyables.

1 message
Jean-Loup Chareton
jeudi 10 mars 2011
Bien d'autres systèmes arrivent à la même conclusion.
D'après la Genèse l'univers a été créé avec le poids ( la masse ) la mesure ( la géométrie qui manifeste l'espace = l'équerrre et le compas ) et les nombres ( qui établissent une fréquence dans l'espace donc ce que nous appelons la durée du temps ).
Avec ces outils beaucoup d'évènements sont mesurables dans la durée du Temps qui s'écoule dans un espace déterminé de l'univers me semble-t-il !

C'est peut-être mieux de croire à l'émergence d'une co-création consciente qu'à la fin du monde prévue pour le 21/12/2012
Quoi qu'il en soit ce 9ème palier commence aujourd'hui et ce terminera le 28Octobre suivant les informations visibles sur de nombreux sites

La Prophétie des Andes


Le film

The Celestine Prophecy - nous-les-dieux.org



Astronomie en musique


Trois vidéos sur cette merveille de la Voie lactée

Le progrès de la technologie a pu mettre en scène pour le plaisir de tous(tes)
Accompagné en musique par Vangelis



Je vous souhaite une agréable écoute !!!!!!