La Méthode ESPERE® pour des communications vivantes
Nous sommes nés dans une culture qui nous a appris que l'autre est plus important que nous.
Nous donner de l'importance est trop souvent synonyme d'égoïsme.
On entend alors des paroles culpabilisantes:
«On sait bien toi, tu ne penses qu'à toi... ».
Être un bon compagnon pour soi
«Mieux vaut un égoïsme bienveillant qu'une générosité piégée», me disait un ami. L'estime de soi, c'est la conscience de la valeur personnelle que je me reconnais dans différents domaines. Les gens qui s'aiment bien ont la capacité de s'engager. Ils sont plus ouverts, capables de confronter et d'être confrontés, plus créatifs, expressifs et courageux. Ils aiment prendre des risques et expérimenter la différence.
De nombreuses recherches établissent que l'estime de soi aide à prévenir les comportements non désirés et non désirables, les difficultés d'apprentissage, et qu'elle protège de la dépression et des idées suicidaires.
Une enquête récente réalisée par l'Institut de la Statistique du Québec sur la santé mentale et l'adaptation sociale des adolescents et des adolescentes québécois indique un taux inquiétant de détresse psychologique (nervosité, stress, colère), d'idées suicidaires sérieuses, de violences subies (par les filles) et infligées (par les garçons). Bien que plusieurs personnes estiment que c'est aux parents à stimuler l'enfant dans la perception de sa valeur personnelle, l'école n'aurait-elle pas un rôle à jouer?
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