Association Pour André Gernez
www.gernez.asso.fr/
André Gernez
André Gernez, né le 25 janvier 1923 à Avesnes-les-Aubert, est un médecin adepte des méthodes dites « non-conventionnelles ». Wikipédia
Naissance : 25 janvier 1923 (90 ans),Avesnes-les-Aubert
Brochure sur le Cancer
Docteur Jean-Claude Meuriot
Docteur Jean-Claude Meuriot
Médecin inspecteur général de Santé Publique honoraire
Docteur Jacques
Lacaze
Diplômé de cancérologie
POUR UNE
POLITIQUE PUBLIQUE DE
PREVENTION
ACTIVE DES CANCERS
LES PROPOSITIONS DU DOCTEUR
ANDRE GERNEZ
Nouvelle édition, revue et corrigée.
AVERTISSEMENTS
-
L'éditeur et les auteurs dégagent toute responsabilité en ce qui concerne les
propositions de remèdes et de thérapies décrites dans cet ouvrage, celles-ci
étant données à titre d'information. Elles ne peuvent se substituer à une
prescription personnalisée venant d'un professionnel de la santé. L’Association
Pour André Gernez (APAG) pourra transmettre à votre médecin les informations
lui permettant de proposer une prévention active adaptée à chaque cas.
- Le Docteur André Gernez, les médecins qui le
soutiennent depuis des décennies et l’APAG, souhaitent que cette information
puisse être distribuée normalement à la communauté scientifique. Pour nous, la
diffusion sans restriction de données scientifiques, le débat sur les sciences
est un grand combat de
ce siècle. C’est pourquoi nous réclamons que les propositions du Docteur Gernez
soient examinées et expérimentées loyalement.
- Nous remercions vivement les médias qui nous font
l’honneur de diffuser les informations provenant du Docteur André Gernez ou de
l’APAG, et qui le font d’une façon objective. C’est pourquoi, nous souhaitons
très vivement que nos publications – ainsi que celles de nos amis – ne fassent
pas l’objet d’une utilisation partisane ou commerciale.
Editions
de la Nouvelle Renaissance
199,
rue Emile Zola
62800
Liévin
ISBN 979-10-90630-00-0
Couverture : Etienne Brault.
Rédaction,
mise en page et corrections réalisées bénévolement.
Reproduction autorisée, en indiquant la source et en prévenant
l’éditeur.
Table des matières
Introduction
Première partie :
LES
CANCERS : PROBLEME MAJEUR DE SANTE PUBLIQUE
I – Incidence et mortalité par cancer en France.
II – Santé publique et prévention.
III – La santé communautaire.
IV – La prévention active.
V – Les politiques actuelles de
lutte contre les cancers.
Deuxième partie :
LE
MECANISME DE LA CANCERISATION : BREF EXPOSE DE LA THEORIE DE GERNEZ
I – Révision d’un dogme.
II – Dynamique des cellules
cancéreuses.
III – Les étapes de la
cancérisation.
IV – Signification biologique des étapes
essentielles de la croissance d’un cancer.
Troisième
partie :
PREVENTION ACTIVE DES CANCERS : PRINCIPES ET PRATIQUE
I – La prévention générale du
cancer est possible et nécessaire.
1 –
L’action contre le cancer doit s’effectuer à son stade initial.
2 –
Comment attaquer un cancer à une période où il est encore invisible ?
3 –
A-t-on la confirmation de l'efficacité d'une telle méthode ?
II – Agir contre les facteurs favorisant
l’émergence d’un cancer.
1 –
Les cellules mutées sont au départ très fragiles.
2 – Les causes,
les facteurs favorisants.
3 – Principe
incontournable : agir avant la masse de non-retour.
III – Phase orthoplasique de la
prévention des cancers.
1 – Réduction alimentaire.
2 –
Rôle de l’acidose métabolique.
3 – Supplémenter
en « substances vitales » : vitamines et oligo-éléments.
4 –
L’oxygénation.
– Conclusions.
IV – Chasse terminale des micro-cancers.
Quatrième
partie :
PREVENTION ACTIVE DES CANCERS : LES REGLES A OBSERVER
EN PRATIQUE
I – Renouveler la cure annuellement.
II – La cure doit durer le temps suffisant.
III – La meilleure époque pour
pratiquer la cure anti-cancer est le début du printemps et de l’automne.
IV – A quel âge ?
V – Eviter durant la cure les facteurs
susceptibles de favoriser les cellules cancéreuses.
VI – Perte de poids et régime à observer
durant la cure.
VII – L’oxygénation.
VIII – Les complémentations en
vitamines et oligo-éléments.
IX – La chasse terminale des
micro-cancers.
X – Les protocoles de
prévention active.
Bibliographie
En supplément : A PROPOS DE L’HORMONE DE CROISSANCE.
INTRODUCTION
Les cancers sont la première cause de mortalité en France.
L’incidence des cancers a doublé en 30 ans et la mortalité a augmenté d’environ
13%. La maladie cancéreuse représente donc un problème majeur de santé
publique. Le cancer concerne, a concerné ou concernera chacun d’entre nous. De
nombreux plans de lutte contre ce fléau ont été mis en place. La faillite, des
recherches et politiques entreprises pour prévenir et guérir les cancers, est
régulièrement constatée. Les appels à la charité publique contre cette maladie
sont tout aussi régulièrement organisés, et le message central reste le
même : « la recherche avance. » Cette faillite est constatée par
de nombreuses autorités scientifiques, médicales ou politiques.[1]
Le but de ce travail est d’examiner le problème d’un point de vue
de santé publique, puis de poser la question la plus fondamentale, est-il
possible de prévenir le cancer ? Et si la réponse est oui, il faut s’y mettre
sans tarder !
Il faut se mobiliser pour que soit mise en place une vraie
et grande
politique publique de prévention générale du cancer.
La découverte par le Docteur André Gernez (à la fin des années
soixante) du mécanisme cellulaire de la cancérogenèse et de la cancérisation,[2] ouvre
aujourd’hui une voie de prévention des cancers qu’il est urgent d’explorer. La
théorie de Gernez sera exposée dans ses grandes lignes, puis les principes
d’une proposition de prévention active des cancers. La validation de cette
prévention et son éventuelle mise en œuvre est du domaine de la santé publique,
donc de l’institution médico-scientifique et des autorités publiques de la
santé.
Comme cette mise en œuvre est accessible à tout le monde, nous en
proposerons les grandes lignes.
La prévention reste la voie royale dans la lutte contre les
maladies qui ont l’incidence des cancers. Dans une première partie, nous allons examiner ce
qu’est la prévention (et ce qu’elle n’est pas), comment ça fonctionne, ce qu’il
faut en attendre, qui elle concerne, si les politiques mises en place
actuellement répondent aux nécessités de la lutte contre les cancers, bref il
sera question de santé publique au sens fort du terme.
Première partie :
LES CANCERS :
PROBLEME MAJEUR DE SANTE PUBLIQUE
I – Incidence et mortalité par cancer en France.
Dans les années 70, en France, 110.000 personnes décédaient d’un
cancer tous les ans et 150.000 nouveaux cancers étaient diagnostiqués.
Qu’en est-il aujourd’hui ? Voici les données officielles de
l’Institut de veille sanitaire[3] qui ont
été publiées en décembre 2008 :
- en 1980, 170.000 nouveaux cancers, en 2005, 320.000 cas soit une
augmentation de 89%,
- en 1980, il y a eu 130.000 décès enregistrés, en 2005, c’est
146.000 personnes qui décédaient, plus 13%.
Comment expliquer cette forte augmentation de l’incidence des
cancers ?
- La première explication retenue est
que le dépistage permet une augmentation du nombre de cas diagnostiqués. Cette
explication est discutable : un des effets du dépistage est de diminuer le
nombre de cancers diagnostiqués à un stade
évolués et d'augmenter la proportion des cancers décelés à un stade
localisés voire in situ (cancers au tout premier stade de détection possible).
A conditions équivalentes, il n’y a pas d’augmentation du nombre total de
cancers diagnostiqués.[4]
- L’augmentation de l’espérance de vie de la population est un
autre facteur important et plus crédible. Il s’agit d’une moyenne incluant les
décès du début à la fin de la vie. L’augmentation de l’incidence des cancers
concerne l’ensemble de la population quel que soit son âge. Pour les personnes
âgées, l'incidence des cancers diminue après 85 ans, tandis que la mortalité
continue à augmenter.
(Voir la figure page 39.)
- Majoration des déterminants – ou facteurs de risques – liés à
l’environnement.[5]
C’est sans nul doute les facteurs les plus importants, tous les auteurs sont
d’accord sur cette réalité. On découvre quasi quotidiennement de nouveaux
facteurs.[6]
Même si le nombre
de décès est moindre,[7]
la croissance du nombre
de cas de cancers
est donc très importante.
La prévention
reste la vraie solution.
II – Santé
publique et prévention.[8]
Pour l’Organisation Mondiale de la Santé
(OMS), « La
santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne
consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. » C’est la
définition de 1946.
Et c’est depuis la Libération que la santé publique a connu
un très grand essor. Notons que « l’absence de maladie » est
aujourd’hui un problème complexe dans l’état actuel des connaissances
scientifiques : on sait que beaucoup de maladies, comme les cancers,
évoluent silencieusement durant des années sans être diagnosticables ni perçues
par la personne qui en est victime. Nous reviendrons sur cette notion très
importante.
Les spécialistes de santé publique distinguent trois
niveaux de prévention :
a – La prévention primaire.
Elle consiste à faire en sorte que la
santé n’entre pas dans un cycle d’altération, même bien sûr, si le processus en
cours, n’est pas perçu par la personne. Classiquement, la prévention primaire
consiste à identifier la chaîne des risques (c’est en particulier, le rôle de
l’épidémiologie) qui conduisent à la dégradation de la santé ou à la maladie.
Classiquement en matière de cancer, la prévention primaire
s’attaque à une série de risques, de déterminants, dont voici la
liste classique : le tabac, l’alcool, les expositions professionnelles, la pollution
environnementale, les contaminants alimentaires, les médicaments, les
rayonnements, les infections chroniques, l’alimentation et la nutrition,
l’immunodépression, les prédispositions génétiques, les facteurs génésiques et
les hormones.[9]
Il s’agit ensuite d’organiser la lutte
contre l’ensemble des risques, individuels, collectifs, environnementaux,
sociétaux, etc., avant l'apparition
de problèmes de santé en général, de maladies et de cancers en particulier.
Les résultats à attendre de cette
démarche sont à long terme. Ils ne concernent pas les personnes à risque
aujourd’hui. Cette remarque est très importante, il faudra en reparler.
La mise en place d’une
prévention primaire est un processus très actif qui fait intervenir des
professionnels, les politiques ayant en charge la santé, l’objectif étant de
sensibiliser la population, mais aussi les forces économiques, les décideurs,
les professionnels de santé. Idéalement les différents volets du processus
doivent se mettre en mouvement : techniques, économiques (la lutte pour la
santé a un coût), sociétal, écologique… Il faut prendre en compte les
conditions de vie : travail précaire, chômage, habitation, l’état d’esprit
des populations concernées, les habitudes alimentaires d’hygiène, etc. D’où par
exemple la participation de psychologues, de sociologues, d’anthropologues,
d’urbanistes, etc., dans ces processus.
En matière de cancers, cette prévention
primaire a démontré le rôle des produits cancérigènes utilisés dans l’industrie
(amiante, plomb, goudrons, huiles minérales, etc.) et donc la nécessité de
mettre en place les moyens pour supprimer ces facteurs de risque. C’est en
matière de prévention primaire une démarche très importante.[10] Prendre
en compte notre environnement pour le modifier est tout aussi décisif, même si
ces actions ne concernent pas les personnes actuellement en risque.
Un autre aspect, mais qui ne sera pas
abordé dans cette brochure, est celui de l’impact des vaccins qualifiés de
préventif de cancers : vaccin contre l’hépatite virale B et le cancer du
foie, vaccin contre le papillomavirus et le cancer du col de l’utérus.
L’intérêt de ces vaccins n’est pas établi à long terme. Leur danger est une
réalité.
Soulignons que depuis l’abandon de
l’utilisation systématique du traitement hormonal de la ménopause, le nombre de
cancers du sein a diminué chez les femmes ménopausées.[11]
Dans les pratiques, on constate
que les politiques de prévention primaire mises en place, par les pouvoirs
publics, s’articulent autour de trois axes :
- L'information, qui se résume aux grandes – et malheureusement
rituelles – campagnes de santé publique
(contre le tabac, l’alcool, les accidents de la route etc., etc..)
- La formation en santé publique, des
professionnels et du public, incluant en particulier les campagnes de vaccinations.
- L'éducation à la santé par la mise en place de projets de
sensibilisations aux problèmes de sport, d’alimentation, de sommeil, etc., ceci
au niveau des collectivités (écoles, entreprises, communes, départements, etc..)
Le but recherché est de
modifier les comportements des citoyens, qu’ils soient individuels, au sein des
familles, ou dans les collectivités, pour réduire les facteurs de risques de
toutes sortes : alimentaires, environnementaux, au travail, durant les
loisirs, à la maison… Il s’agit d’inciter à recourir à des comportements
favorisant une bonne santé. L’ensemble des facteurs sociaux, politiques,
sociétaux, entre en jeu. En matière de cancers, il s’agit d’identifier les
« causes » et de tenter de les supprimer.
Cette forme de prévention
n’arrive cependant pas à empêcher le nombre de cancers diagnostiqués de
progresser très fortement. Nous verrons pourquoi.
b – La prévention secondaire.
Elle est synonyme de dépistage d’une
maladie. Son but est l’intervention médicale la plus précoce possible dans un
processus pathologique, non encore perçu par la personne, afin de donner les
meilleures chances de guérison. La prévention secondaire des cancers c’est donc
les campagnes de dépistage des cancers du sein, du col de l’utérus, du colon,
des poumons, etc..
Il ne faut donc pas confondre la prévention primaire avec
le dépistage, ce qui est malheureusement
le cas dans les campagnes officielles : on parle de prévention alors qu’il
s’agit de dépistage qu’on souhaite précoce. Nous verrons que dépister un cancer
à son début, c’est diagnostiquer la maladie cancéreuse à un stade déjà évolué.
Nous verrons qu’au stade de dépistage même très précoce, la maladie est déjà là
depuis 5 à 8 ans.
c – La prévention tertiaire.
Elle intervient après le curatif. Il y a
trois possibilités : le décès, la guérison, le handicap. Trois attitudes
sont possibles : poursuivre des soins curatifs sur le long cours (beaucoup
de cancérologues traitent les cancers comme des maladies chroniques), des soins
palliatifs et enfin, si la guérison est constatée, on se retrouve dans le
contexte de prévention primaire et secondaire.
III – La santé communautaire.[12]
L’idée de santé communautaire
est née au Québec dans les années 70. Elle est à l’origine de toute une série
de pratiques de santé très importante, en particulier dans les pays dépourvus
d’un système de santé et de traitement des maladies, comme en Afrique par
exemple. Elle a aujourd’hui acquis ses lettres de noblesse et est reconnue par
les dirigeants politiques et les professionnels de santé. Dans le projet
développé dans cette brochure, les méthodes et les expériences mises en œuvre
par les pratiques de santé communautaire peuvent être d’une très grande
utilité.
Au centre de la démarche
communautaire,[13]
il y a la participation active de l’ensemble des acteurs et tout
particulièrement des populations concernées.
Cette démarche individualise
trois groupes d’acteurs (et qui dit acteurs dit actifs !) :
-
les membres d’une
communauté, qui ont un intérêt commun : se prémunir du cancer par exemple,
-
l’ensemble des
professionnels intervenant dans l’action envisagée,
-
les décideurs,
c’est-à-dire les politiques qui détiennent le plus souvent les moyens de mener
l’action.
Pour l’ensemble des acteurs, la
démarche communautaire consiste à participer activement à toutes les étapes de
l’action. Ces étapes vont de la définition des besoins, à l’élaboration des
stratégies d’intervention, à la réalisation du projet, son contrôle et son
évaluation. Il s’agit d’un processus de démocratie véritablement participative.
Le contrôle et l’évaluation
impliquent une interrogation, sur le système de
distribution des soins et de santé.[14]
Le point de départ d’une
démarche communautaire est l’état des lieux. En matière de cancers, c’est d’une
très grande simplicité : toute la population d’un pays est concernée car
chacun est en droit de se considérer menacé par un cancer et de se poser la
question : comment éviter cette éventualité ?
L’OMS dans la déclaration d’Alma Ata
(1978) déclare que tout être humain doit
pouvoir être informé et participer aux programmes de santé qui lui sont
destinés.
Dans ce contexte, la
réorientation des services et des institutions est posée. Osons
l’affronter !
Cette lutte, cette mobilisation
est tout simplement une lutte pour la Vie !
IV – La prévention active.
Les politiques de prévention
sont toutes actives, en ce sens qu’elles nécessitent une participation et une
mobilisation – plus ou moins – fortes
des usagers, des professionnels et des pouvoirs publics.
Le concept de prévention active
(PA) qui est défendu dans cette brochure découle des travaux du Docteur André
Gernez. La PA s’inscrit dans le cadre de la prévention primaire, c’est-à-dire
de l’intervention avant la survenue d’une maladie. La PA, ainsi entendue,
complète ce qu’on pourrait appeler la prévention passive, qui consiste à
supprimer les facteurs de risque et à promouvoir les facteurs positifs,
l’ensemble de ces deux catégories de facteurs diminuant l’incidence de certains
cancers.
- La lutte contre les
facteurs de risque. Elle ne se limite pas : « à renoncer au
tabac, à éviter le tabagisme passif, à limiter la consommation d’alcool, à
manger sainement, à maintenir un poids corporel santé, à faire régulièrement de
l’exercice physique, à éviter de trop s’exposer au soleil (et aux UV artificiels),
et enfin à se protéger contre les infections pouvant provoquer un
cancer. »[15]
Elle implique une lutte contre tous les polluants, contre la dégradation de
l’environnement, professionnels en particulier. Des chercheurs, des citoyens se
mobilisent sur ces problèmes. Et par ailleurs, il ne suffit pas de donner des
conseils, il faut prendre des mesures positives. C’est une partie de la lutte
contre les cancers.
Même si l’ensemble de ces
conditions étaient réalisées, elles ne concerneraient pas la situation des
personnes qui entrent dans la période de vulnérabilité. Ces personnes ont
besoin d’une prévention active et efficace sans délai.
- Les régimes anti-cancers.
De très nombreux régimes anti-cancers sont proposés, comme celui du Docteur
Servan-Schreiber.[16] Des
études montrent l’efficacité de certains de ces régimes. Mais le pourcentage de
protection, même s’il est intéressant, tourne autour de 25%. Pour la plupart
des personnes, il implique des conditions difficilement compatibles avec les
conditions de vie et de travail. Ils ne sont pas à négliger, mais ne résolvent
pas le problème posé. En effet, l’augmentation globale du nombre de cancers au
fil des années et la progression de la mortalité – même si cette progression
est ralentie – le démontrent clairement.
Cette situation impose
d’examiner avec rigueur et honnêteté la solution proposée par le Docteur André
Gernez, de mise en place d’une prévention active par la pratique d’une ou deux
cures anti-cancer annuelles. Cette cure bien entendu, n’implique pas que
l’ensemble des moyens de préventions soit ignoré, bien au contraire. Il faut
que les mobilisations autour du cancer et de la santé en général associent
toutes les luttes, potentialisent leurs actions à partir d’une large
mobilisation des concernés, c’est-à-dire nous tous !
La prévention active implique de
connaître le mécanisme de survenue d’un cancer et la manière de contrecarrer
l’éclosion de ce cancer.
A partir de la remise en
question de postulats classiques de la biologie concernant la division
cellulaire et de l’adoption de nouveaux postulats – que personne dans la
communauté scientifique ne remet en question désormais – le Docteur André
Gernez a démontré le mécanisme de la carcinogenèse et de la cancérisation, puis
il a proposé les principes d’une prévention active.
La finalité du présent travail
est :
- d’exposer simplement ces découvertes,
- de montrer qu’elles fondent une vraie
politique de prévention générale des cancers qu’il appartient aux pouvoirs
publics de mettre en œuvre,
- de donner les moyens aux personnes
intéressées, de mettre en pratique une telle prévention.
Le souhait avoué est de faire éclore, dans la population,
chez les professionnels et chez les décideurs un grand mouvement aboutissant à
un profond changement dans les mentalités et l’approche du cancer, comme
d’ailleurs de l’ensemble des maladies dégénératives.
V – Les politiques actuelles de lutte
contre les cancers.
Qu’est-il proposé par les autorités politiques médicales et
sanitaires, avec une constance qui ne se dément pas ?
a – de faire des diagnostics les plus précoces possibles et
d’améliorer les traitements (prévention secondaire) ! Les deux derniers
plans cancers en restent là.[17] C’est
inacceptable, s’il est tout à fait réalisable de prévenir la survenue d’un
cancer.
b – de lutter contre les facteurs jouant un rôle dans la
survenue des cancers. Si on considère l’ensemble de la population, le plus
souvent il s’agit de vœux pieux. Prenons quelques faits. La consommation de
fruits et légumes est valorisée par les autorités sanitaires et parallèlement
la consommation diminue car beaucoup de ménages n’ont pas – ou plus – les
moyens – ou le temps, quand les horaires de travail ne s’y prêtent pas – de
suivre ces recommandations.
Ces recommandations se retrouvent sur le site de l’Institut
National du Cancer (INCA).[18]
L’action contre le tabagisme repose sur l’augmentation du prix du
tabac. Les couches populaires continuent à consommer autant sinon plus. Seules
les couches moyennes sont touchées par cet aspect de la
« prévention » et diminuent leur consommation.
On sait depuis un siècle que l’amiante est cancérigène, mais les
mesures drastiques de protection des travailleurs et des populations n’ont pas
été prises, et l’interdiction de ce produit n’est intervenue que cette dernière
décennie. Pourtant le nombre de décès attendus est considérable.[19] Que
fait-on pour prévenir cette catastrophe ? Rien !
Par ailleurs le volet principal de ce type de
« prévention » repose sur la peur ou la menace. Ces politiques visent
à culpabiliser les personnes en faisant croire que si ça ne va pas c’est la
faute à chacun d’entre nous, car « on ne prend pas sa santé en
main. » L’actuelle propagande – au reste très manipulée par les grandes
firmes industrielles qui y trouvent une source nouvelle de profits – sur les
gestes pour la planète, est grotesque, malhonnête et inefficace.
Bien entendu la prévention des cancers nécessite aussi de lutter
très activement contre tous les facteurs de risque répertoriés, en particulier
dans l’industrie.
Face à la carence
des milieux officiels, décideurs politiques
et institutions
médico-scientifiques, il est urgent
de décréter le
salut commun et de prendre les choses en main.
C’est l’ambition
de cette brochure que de contribuer
à en donner les
moyens, en posant en tout premier lieu le problème.
Cette brochure s’adresse à l’ensemble des citoyens, aux
professionnels de santé, aux thérapeutes et médecins, mais aussi aux décideurs
et responsables politiques.
Deuxième partie :
LE
MECANISME DE LA CANCERISATION :
BREF
EXPOSE DE LA THEORIE DE GERNEZ
I – Révision d’un dogme.
Durant 20 ans, consacrés à un travail
acharné, le Docteur Gernez vérifie que la révision du dogme admis à l’époque
par tous, du double « cycle cellulaire » et la construction du
concept de cellules génératrices permet de résoudre le problème du mécanisme de
la cancérogenèse et de la cancérisation. C’est par une communication à
l’Académie des Sciences (en 1966) qu’il annonce la nouvelle. Puis le texte
édité à compte d’auteur sera expédié à la communauté scientifique française et
mondiale.
Il développera sa théorie dans trois
autres ouvrages, édités aussi à compte d’auteur et diffusés à la communauté
scientifique.[20]
Chaque organisme est constitué d’un
ensemble de colonies cellulaires.
Ces colonies issues de la première
cellule – la cellule maternelle fécondée par le spermatozoïde – s'arrêtent de
croître lorsque la maturité adulte est atteinte : c’est ce qu’on observe depuis
la nuit des temps. Comme aime à le dire André Gernez, on n'a jamais observé un
individu doté d'un foie de plusieurs tonnes ou de membres de plusieurs mètres.
Pourquoi l’organisme s'arrête-t-il de
croître ? Pourquoi, à partir de la première cellule, l'explosion des divisions
cellulaires qui va porter l'ensemble des cellules qui compose chacun de nous à
une masse de 513 cellules (50.000.000.000.000) s'arrête-t-elle à un
moment donné ? Est-ce parce que les cellules ne se divisent plus ?
Nullement, et, au microscope, les divisions cellulaires se poursuivent et rien
n'apparaît qui différencie les cellules d'un adulte dont la masse est
stabilisée, de celles d'un enfant en période de croissance. On continue à voir
des cellules qui se divisent et remplacent celles qui, usées, sont éliminées.
Pourquoi donc la masse de l'organisme est-elle stable, stabilité résultant de
ce qu'on appelle la constance des parenchymes, et donc des organes ?
L’ancienne théorie : la théorie du
double cycle cellulaire.
La cellule est en même temps l’unité anatomique mais aussi l’unité
physiologique de l’organisme. On admettait, depuis bientôt deux siècles, que
chaque cellule, passait par deux phases : une phase fonctionnelle propre à
chaque colonie cellulaire (pulmonaire, hépatique, musculaire, du système
nerveux, etc.) et une phase reproductrice. À un certain moment, cette cellule,
qui est ouvrière si on peut dire, se dédifférencie, c’est ce qu’on appelait la
dédifférenciation pré-mitotique. Elle perd les caractères qui caractérisent sa
fonction, elle se simplifie, puis la division se réalise, puis elle recommence
à reprendre ses inclusions et à redevenir une cellule fonctionnelle, et ainsi
de suite.
Toujours selon cette
conception, les cellules adaptaient la fréquence de leur division au nombre de
cellules usées qu'il fallait remplacer. On admettait que les cellules se
reproduisaient sous l'influence de substances stimulatrices ou inhibitrices qui
agissant en alternance, maintenaient constant le nombre global des cellules de
l'organisme. On a, bien entendu, cherché ces substances. On n'est jamais
parvenu à les déceler. Comme en politique, on nomme une commission quand un
problème ne trouve pas sa solution, on s'est borné, en désespoir de cause, à
baptiser ces substances hypothétiques (cytopoïetines), avant de classer le
problème pour n'y pas revenir.
C’est donc ce qui était enseigné et admis par tous comme fondement
même de la physiologie cellulaire. Autrement dit, la cellule a un double
cycle : elle est en même temps ouvrière, c’est-à-dire fonctionnelle, et en
même temps génératrice d’autres cellules.
C’est ce schéma
que Gernez va remettre en question,
pour proposer un
autre schéma et le concept fondamental
de cellules
génératrices (ou souches).
Pourquoi la théorie du double cycle
cellulaire est-elle fausse ?
Pourquoi les hypothétiques
cytopoïetines d'équilibration restèrent-elles indécelables ? Simplement parce
qu'elles n'existent pas ! Sinon, quand on transfuse du sang d'un animal ou d'un
adolescent en cours de croissance à un adulte, les substances véhiculées par le
sang transfusé agiraient sur les cellules du receveur, et ces cellules se
mettraient à se diviser et la masse s'accroîtrait nécessairement
Cette évidence, de bon sens, n'a pas été perçue, mais il en est
une autre, encore plus stupéfiante,
tellement ahurissante qu'elle accède à l'invraisemblance.
Depuis 1840, des milliers de
savants ont examiné au microscope des milliards de coupes de cellules provenant
de millions d’individus et aucun d’entre eux ne s'est rendu compte que les
cellules qui se divisent ne sont pas les mêmes que celles qui travaillent, qui
assurent une fonction.[21]
Note
: Un observateur anonyme avait remarqué cette différence. Le
Docteur Gernez le découvre dans les années 80 dans un ouvrage : « Manuel Théorique et Pratique
d’Histologie. » de 1932, où il est écrit à la page 70 : « Mitoses nodales. – Il existe des
cellules qui se multiplient et se différencient dans un ordre déterminé et
constituent des lignées. À l’origine
de ces lignées existent des éléments dits cellules
souches. Chaque cellule souche, en se divisant, donne une cellule semblable
à la cellule mère, perpétuant la forme souche et une cellule qui, se
différenciant, est le point de départ de la lignée. Ces mitoses qui donnent
deux cellules-filles d’évolution différentes sont dites mitoses nodales ».
Gernez avait postulé, de son côté, cette
nécessaire réalité sans avoir connaissance de cette publication. Cet auteur
anonyme est donc le découvreur des cellules souches. Mais, il n’en tirera
aucune conclusion. Le mérite de Gernez est d’avoir construit le concept et de
l’avoir fait travailler pour expliquer de nombreux problèmes de pathologie dont
celui du cancer, et surtout d’avoir proposé des solutions en matière de
prévention et de traitement.
La différence, entre les cellules
souches et les cellules fonctionnelles, est aujourd’hui universellement admise
et vérifiée. Depuis le début du XXIème siècle, les cellules souches sont
devenues l’eldorado de la médecine. Grâce à elles, on va tout résoudre, mais en
ignorant la voie ouverte par le Docteur André Gernez. Les travaux actuels
visent à instrumentaliser les cellules souches. Il faudra y revenir longuement,
car le débat est décisif.
II – Dynamique des cellules cancéreuses.
À chaque instant, il se produit au sein
de chacune des colonies cellulaires qui
constituent nos organes, des altérations de la structure des
chromosomes.
Les causes en sont multiples, des
produits chimiques aux radiations ionisantes en passant par les carences
alimentaires, etc..
La cellule agressée meurt, guérit ou
subit une mutation, c’est-à-dire une lésion transmissible. Parmi les mutations
ainsi induites, certaines peuvent altérer la régulation des mitoses (des
divisions cellulaires). Dans l’immense majorité des cas, ces cellules mutantes
– ou la lignée qu’elles engendrent – ne survivent pas.
La cellule mutée et
potentiellement cancéreuse se particularise par le fait que les deux cellules
filles sont génératrices et donnent à leur tour des cellules filles elles aussi
génératrices et ainsi de suite. On voit ce qui différencie essentiellement
le cancer du tissu sain : le cancer s'accroît suivant une progression
géométrique (2, 4, 8, 16, 32, 64, 128, etc.) ; le tissu sain reste stable.
(Figure ci-dessus.)
Telle est, dans sa simplicité, la
dynamique des cellules normales et celle des cellules cancéreuses expliquant la
courbe de Collins que nous allons considérer brièvement car son examen est
nécessaire pour comprendre les moyens d'agir.
III – Les étapes de la cancérisation.
Cette première cellule cancéreuse se
divise dans l'année qui suit sa naissance quatre fois pour la majorité des cas.
Cela veut dire que, à la fin de la première année de son évolution, la masse
est de 16 cellules, 256 à la fin de la deuxième année et ainsi de suite.
Suivons la croissance du cancer
au cours des années, en notant quatre chiffres dont nous verrons l'importance.
Quand on reporte ces chiffres sur un
graphique, on obtient la courbe dite « Courbe de COLLINS » (du nom du chercheur
états-unien qui constata en 1956 que l'accroissement du cancer s'effectuait
suivant cette progression), qui traduit la dynamique de croissance du cancer.
Le cancer atteint une masse de 1
milliard de cellules (c'est-à-dire 1 gramme ou 1 cm de diamètre) vers la 8ème
année de son évolution. Cette taille de 1 cm est la taille à partir de laquelle
un cancer est décelable. En dessous de cette taille, le diagnostic est très
difficile – même avec les moyens d’imagerie médicale actuels – voire
impossible. Pendant toutes ces années de début, d'évolution, il est ignoré, et
ne se traduit par aucun trouble, ou par quelques signes peu évocateurs. Les
examens biologiques et d’imagerie médicale classiques ne révèlent rien. Le
porteur n'en est pas conscient et le médecin ne peut le déceler.
Quand il est décelé, donc
décelable, le cancer a donc évolué, sans qu'on ait rien fait pour le détruire,
pendant une très longue période (8 ans pour le cancer du sein, 11 ans pour le
cancer du poumon, 15 ans pour les sarcomes, etc..) Que de temps perdu quand on considère que plus le cancer est attaqué
précocement, plus grandes sont les chances de le détruire, et plus cette
destruction est facile.
IV – Signification biologique des étapes
essentielles de la croissance d’un cancer.
1 – La première étape est celle où la
tumeur, au début de sa croissance, compte un millier de cellules. Ce stade
est atteint en moyenne en 3 ans. Jusqu'à cette masse, les cellules cancéreuses
sont « récessives », c'est-à-dire qu'elles sont instables et disparaissent
spontanément, dans des conditions normales, en raison de la concurrence
darwinienne que leur font les cellules saines avec lesquelles elles sont en
compétition (retenons bien cette idée de compétition entre les cellules saines
– orthoplasiques – et les cellules cancéreuses – dysplasiques). Cette
extinction naturelle résulte de la loi de la sélection qui veut que dans la nature,[22] les
animaux tarés sont inviables lorsqu'ils sont en concurrence avec les animaux
sains qui, normalement, sont « dominants. »
Cette loi de la sélection naturelle explique que, jusqu'au stade de
développement de 103 cellules, il ne s'agisse pas encore de vrai
cancer, mais de micro-tumeurs spontanément réversibles. Cette micro-tumeur est
instable et disparaît spontanément si les conditions ne lui restent pas
favorables.
2 – Si les circonstances s'y prêtent,
la croissance continue et le cancer atteint un million de cellules (106).
Et ceci, après 2 à 3 ans supplémentaires. Plus l'organisme vieillit, plus les
circonstances favorables au cancer s’accumulent parce que, non seulement
l'organisme s'appauvrit avec l'âge en cellules souches normales saines et que,
de ce fait, la sélection cellulaire joue moins systématiquement en leur faveur,
mais encore parce que les cellules saines épuisent le potentiel de division
qu'elles détiennent. Ce potentiel est limité à 70 divisions au total pour toute
la vie depuis la première cellule. Pour chaque cellule, 50 divisions sont
nécessaires pour construire une personne de la conception à la naissance. Il en
reste 20 pour assurer notre vie et notre longévité.
Cette étape de 1 million de cellules est
décisive. À partir de cette masse, le cancer devient en effet irréversible et
cela pour une raison mécanique. Les cellules situées au sein de la tumeur ayant
atteint cette taille n’ont plus la possibilité d'un contact avec les cellules
saines et la compétition disparaît : la sélection naturelle ne joue plus et ne
pourra plus jouer. En effet, la sélection naturelle, c'est-à-dire la
compétition entre cellules ne joue que s'il y a contact, donc contiguïté entre
ces cellules. De sorte que, au fur et à mesure de l'accroissement de la tumeur,
la sélection s'effectue en fonction de la surface du cancer (c'est-à-dire
suivant une fonction au carré) tandis que la masse du cancer progresse suivant
le volume (suivant une fonction cubique) soit beaucoup plus vite. Donc, à
partir du moment où des cellules cancéreuses échappent au contact avec les
cellules saines, ce que permet un volume suffisant de la tumeur, aucune
contrainte ne s'exerce et ne s'exercera plus à leur développement.
Ce stade de 106 correspond donc à la masse de «
non-retour », à partir de laquelle le cancer devient irréversible et progresse
inexorablement jusqu'à atteindre le stade suivant, qui est celui où il devient
décelable.
Cette masse de un milligramme correspond à un volume d'un
millimètre cube. Ce volume, pourtant très réduit, est suffisant pour isoler
définitivement des cellules cancéreuses des cellules saines voisines.
3 – Le stade 109,
c’est-à-dire un milliard de cellules. Quand ce stade d'émergence clinique,
c'est-à-dire de possibilité de détection est atteint (excepté pour les cancers
de la peau et du col de l'utérus), trois années supplémentaires se sont encore
passées et le cancer atteint alors la masse de 1 g et un volume de 1cm cube.
En 3 ans, son volume s'est multiplié par 1.000 et la tumeur compte alors 1
milliard de cellules (109) et végète en moyenne depuis 8 ans. C'est
le moment où, dans l'état actuel des choses, il est détectable par les moyens
d’imagerie médicale et il devient possible de s'en occuper pour tenter de le
détruire. Malheureusement, souvent il est détecté à un stade beaucoup plus
tardif.
4 – Enfin le dernier stade est celui
de 1.000 milliards de cellules (1012) : la tumeur et ses
diverses localisations (métastases) atteint alors 1 kg et le sujet qui en est
porteur meurt. L'organisme ne peut en effet tolérer une tumeur d'une masse
supérieure à 1 kg, quelle que soit sa localisation.
La détection précoce : une solution
insuffisante.
L'analyse des étapes de la cancérisation
explique l'échec des tentatives de prophylaxie du cancer par une « détection
précoce. »
On sait depuis toujours que les
chances de guérison d'un cancer sont d'autant plus grandes qu'il est attaqué
plus précocement.
Jusqu'à présent, tous les efforts ont
porté sur la détection précoce du cancer, dans le but d'accroître les chances
de guérison. Or le stade de détection (109) n'a aucun intérêt
biologique. Il est bien trop éloigné du stade d'irréversibilité (106)
qui est le seul qui importe. Il est illusoire d'espérer, quelle que soit
l'amélioration éventuelle des procédés d'investigation, qu'on puisse un jour
parvenir à réduire de 1.000 fois ce stade de détection.
Fixer un objectif sans intérêt
biologique aboutit nécessairement à l’échec. Et c'est ce qui est survenu.
Malheureusement, l’objectif d’une
détection la plus précoce possible est toujours l’ossature des plans
anti-cancers. Les deux derniers plans en sont la preuve ( Plan cancer 1 de
Chirac 2003 – 2007 et Plan Cancer 2 de Sarkozy
2009 – 2013).
Résumons
les stades de la courbe de végétation cancéreuse :
-
Le stade de 1 cellule : c'est-à-dire la naissance de la
cellule initiatrice ;
-
Le stade de 103 (ou 1.000 cellules) : en dessous
duquel le cancer n'a pas droit à ce nom et correspond à des cellules viciées
que comporte à l'état permanent toute colonie cellulaire et dont le destin est
de disparaître ;
-
Le stade de 106 (ou 1 million de cellules) :
stade d'irréversibilité, à partir duquel le cancer évoluera ;
-
Le stade de 109 (ou l milliard de cellules) :
stade où le cancer devient décelable ;
-
Le stade de 1012 (ou 1.000 milliards de
cellules) : stade auquel le porteur du cancer meurt.
Troisième
partie :
PREVENTION
ACTIVE DES CANCERS :
PRINCIPES
ET PRATIQUE
1 – L’action contre le cancer doit s’effectuer à son
stade initial.
L’examen de la « courbe de COLLINS »,
qui représente la végétation du cancer, montre qu'il faut attaquer le cancer à
son stade initial, avant le stade d’irréversibilité (106 cellules).
En fixant l'objectif du traitement du
cancer, comme on le fait toujours malheureusement,[24] à un
préalable qui est l'émergence clinique, c'est-à-dire à 1 milliard de cellules,
on agit sur le dernier stade de la végétation du cancer avec les résultats
catastrophiques que l'on connaît, en ayant laissé végéter ce cancer, pendant
les premiers 3/4 de la courbe de Collins sans intervenir. Or la période de
début de la courbe est précisément celle où le cancer est le plus instable, le
plus fragile, car sa masse est très réduite, et donc le plus vulnérable :
l’action préventive intervient jusqu’au stade de 106 cellules.
Attendre, déclare volontiers le Docteur
Gernez, « c'est laisser à un mutant
« récessif » la possibilité de devenir « dominant. » Le sens commun veut qu'il
soit plus facile d'écraser un gland qu'un chêne. »
2 - Comment attaquer un
cancer à une période où il est encore invisible ?
Les maladies infectieuses sont
un bon exemple de la méthode à employer pour éradiquer les cellules mutées
capables de se développer en un cancer. Quelle que soit la localisation de
l’agent bactérien deux moyens peuvent être mis en œuvre : renforcer les
défenses immunitaires et/ou détruire le microbe par un anti-infectieux, un
antibiotique par exemple. Cette façon de procéder est générale en prévention.
Elle peut être mise en œuvre en
favorisant les cellules saines en compétition avec les cellules mutées et en
utilisant des produits anti-mitotiques (anticancéreux).
La condition est de disposer d'un produit
simple ou composé, dont la gamme d'action porte sur l'ensemble des divers
cancers.
Une autre condition est que
cette administration soit sans risque, ou comporte un risque négligeable en
regard du résultat obtenu. Or, les produits médicamenteux, comportent des
inconvénients et des dangers quand l'administration en est massive ou
prolongée. Les anticancéreux n'échappent pas à la règle. Mais une loi de
cancérologie veut que la destruction du cancer nécessite une dose de
médicaments anticancéreux proportionnelle à la masse atteinte par le cancer. La
dose nécessaire pour détruire un micro-cancer qui est composé de 1 million de
cellules au maximum (de 16 cellules au tout début), est infime et négligeable
par rapport à celle qui est nécessaire pour le détruire quand il devient
décelable, c'est-à-dire quand il comporte au minimum 1 milliard de cellules. Le
stade initial de 16 cellules est atteint au bout d’une année d’évolution.
Les produits anticancéreux
agissent au niveau de la cellule comme les rayons X, dont on connaît le danger
à fortes doses. Personne n'hésite néanmoins à utiliser ces rayons pour une
radiographie d'organe, parce que la dose nécessaire est négligeable en regard
de l'intérêt diagnostique de l'examen.
Autrement dit, si l'organisme est capable
de supporter l'administration régulière et prolongée pendant des années de
produits destinés à lutter contre un cancer dont on a attendu qu'il soit
décelable (donc totalisant plus d'un milliard de cellules), il peut supporter
la dose adaptée à la destruction d’un
micro-cancer de 106 cellules ou
moins, que compte ce micro-cancer à son début. Cette dose – très faible – est
proposée une fois par an. Suivant la célèbre formule de Claude Bernard : « Rien n'est poison, tout est poison ; c'est
la dose qui fait le poison. »
Il est clair aussi qu'en
soumettant l'organisme, à partir de l'âge auquel chacun d’entre nous entre dans
la période dangereuse de cancérisation (voir la figure de la
page 39), à une purge des micro-cancers dont ils
sont susceptibles d'être porteurs, on aboutit à une protection résultant de la
destruction de ces micro-cancers. En renouvelant annuellement le nettoyage de
l'organisme de ces micro-cancers, on n'affronte chaque année, que ceux qui
auraient pu naître l'année précédente, c'est-à-dire des micro-cancers dont la
masse serait limitée à 16 cellules.
3 – A-t-on la confirmation de l'efficacité d'une telle
méthode ?
La réponse est
oui. Voici quelques faits qui le corroborent.
- Quand on donne des produits
anticancéreux à un lot d’animaux de laboratoire que l'on cancérise
volontairement ensuite, le nombre de cancers observé s'effondre. C'est le cas
par exemple de certaines races de souris dont la cancérisation de la mamelle
survient spontanément, même sans être provoquée, chez plus de 95% des femelles.
Si l'on soumet ces animaux, à des produits anticancéreux, plus de 80% d'entre
eux échappent à une telle fatalité.
- Rudali, un chercheur de la Fondation
Curie, a démontré en outre que, chez de telles souris, on pouvait interdire la
cancérisation par des produits non-toxiques qui favorisent simplement la
fraction saine des cellules mammaires, dans une proportion notable des cas.
D'autre part, il a montré que si l'on utilisait des produits anticancéreux, la
statistique d'apparition du cancer s'effondrait.
- En fait, dès le début des
expérimentations de cancérisation provoquée de l'animal, on avait constaté ce
phénomène. Dès 1930, l'expérimentation habituelle, pour savoir si une substance
possède des propriétés anticancéreuses, consistait à provoquer le cancer de
l'oreille du lapin par badigeonnage avec du goudron cancérigène. Si l'on
adjoignait auparavant un anticancéreux (« moutarde à l'azote » par
exemple) la cancérisation n'était pas obtenue. Personne ne vit la portée de ces constatations.
- Chez l'homme, la preuve de
l'efficacité de cette méthode est fournie par une observation fortuite : celle
des malades mentaux internés. Ces malades ont longtemps constitué la fraction
de population la moins frappée par le cancer. Or, on leur administrait comme
calmant de l'hydrate de chloral, qui se trouve être un produit anticancéreux
mineur. Chez les schizophrènes, les plus soumis à cette médication, le taux de
cancérisation était réduit à ce point qu'on ne décelait jamais de cancer chez
eux. Depuis l’abandon de cette médication au profit des neuroleptiques (1950)
cette fraction de population a peu à peu retrouvé l’incidence du cancer de la
population générale.
Remarques.
- L’utilisation d’anticancéreux
en prévention active ne peut évidemment être pratiquée que sous contrôle
médical, car elle met en œuvre l'utilisation de substances qui, mal dosées ou
mal administrées, ne seraient pas sans inconvénient.
- Ce nettoyage chimique de
l'organisme des cancers naissants dont il peut être porteur, cette attaque directe
des micro-cancers de l'organisme est optimum si elle intervient à la fin d'une
cure préparatoire destinée à placer l'organisme dans un état défavorable à la
cancérisation et favorable aux cellules saines : c’est la phase
orthoplasique de la cure.
- Cette phase est le premier élément de
la prévention active des cancers. Elle suffit souvent, par elle-même, à
éradiquer les micro-cancers les plus fragiles. D'une innocuité totale, elle est
applicable par tous. Elle a été validée par de nombreux travaux, le plus
célèbre étant l’étude SUVIMAX.[25]
II – Agir contre les facteurs favorisant
l’émergence d’un cancer.
1 – Les cellules mutées sont au départ très fragiles.
En matière de prévention, quand
l'agresseur est faible, le simple renforcement des défenses de l'organisme
suffit. Les cellules mutées, cancéreuses sont, quand leur nombre est réduit,
très fragiles et disparaissent le plus souvent spontanément.
En chiffres : sur les
50.000 milliards de cellules qui forment chaque être humain, 3% meurent et sont
remplacées à chaque instant. Sur ce nombre de naissances cellulaires, environ 1
pour 1.000 (c’est le « taux mutatif »), est composé de cellules mal
venues, mutées, porteuses de tares. Ces cellules constituent un ensemble très
fragile, inviable, mais qui est constamment renouvelé. Au niveau de chaque
espèce animale, on constate la naissance d'un certain pourcentage d'anormaux.
Ce même pourcentage est retrouvé dans les colonies cellulaires, et pour
strictement la même raison, à savoir l'acquisition d'une altération au niveau
des chromosomes de la cellule. Chacun d’entre nous fabrique chaque jour
plusieurs millions de cellules mutées.
2 – Les causes, les facteurs favorisants.
Ce pourcentage naturel d'éclosion de
cellules mal venues, de mutants, peut être accru par l'effet de divers facteurs[26] comme
les radiations, certains produits chimiques, les infections virales ou
bactériennes, les poisons cellulaires, des anomalies constitutionnelles des
chromosomes,
etc., mais un pourcentage minimal est inévitable pour
des raisons génétiques.[27]
L'avenir naturel des mutants réside dans leur disparition. Dans la nature, pour
qu’un animal taré réussisse à survivre, il faut qu'il trouve des conditions
favorables qui permettent cette survie. La cellule cancéreuse étant un mutant
ne peut comme telle survivre, que si des conditions particulières et prolongées
lui permettent d'échapper à son destin naturel qui est l'extinction. Si elle y
parvient assez longtemps pour que les cellules filles qui résultent de sa
division atteignent le nombre de 106 cellules, le cancer devient
irréversible parce qu’à partir de cette masse, ses cellules centrales quittent
le contact des cellules saines voisines (voir supra). La compétition disparaît
alors et la sélection naturelle ne joue donc plus, laissant le champ libre à un
développement du cancer.
Les principales de ces conditions (de
ces causes) sont connues depuis longtemps, et notamment depuis les travaux de
Warbourg, Reding, Delbet, Oberling, et de tous les savants qui réussirent
chacun à découvrir une de ces conditions (une de ces causes) et qui
démontrèrent que chacune d'elles était responsable d'une fraction du taux de
cancérisation. Ils en firent la démonstration expérimentale et prouvèrent qu'en
corrigeant chacune de ces conditions favorables au cancer le taux de
cancérisation diminuait.
- La première erreur fut que
chacun de ces auteurs, ayant démontré la responsabilité d'un facteur de
cancérisation, en généralisa la portée et tendit à l'admettre comme responsable
exclusif, ce que controuvaient les expérimentations de l'expérimentateur
suivant, qui démontrait, lui aussi, d'une manière tout aussi probante, la
responsabilité d'un autre facteur.
- La seconde erreur fut de
croire que la correction de ces facteurs responsables, qui entraînait l'échec
de la cancérisation provoquée, pouvait agir au stade du cancer devenu
décelable, c'est-à-dire ayant dépassé le stade à partir duquel il devient
irréversible. « Le souffle qui éteint l'allumette est incapable, quelque
multiplié et renouvelé qu'il soit, d’avoir le même effet au stade de
l'incendie. »
3 – Principe incontournable : agir avant la masse de
non-retour.
Cette masse est atteinte, en
moyenne en 5 ans pour l'ensemble des cancers. C'est un délai très long pendant
lequel le micro-cancer (encore indétectable) doit trouver des conditions
favorables à son maintien, sous peine de disparaître. Cela explique que, alors
que la naissance de cellules cancéreuses est permanente, le cancer soit
comparativement exceptionnel. En fait, il n’est survenu que 320.000 fois en
France en 2005, représentant la réussite de 320.000 cellules qui sont parvenues
à atteindre cette masse de non-retour, alors que naissent chaque jour, dans un
seul individu, bien plus de mutants capables d'aboutir à former des cancers si
les conditions s'y prêtaient pendant une période suffisamment prolongée.
En fait, dès que le cancer a atteint la
masse d'irréversibilité, le point de non-retour, il évolue inexorablement, que les conditions qui lui ont été
favorables au début subsistent ou non.[29]
Appliquer ces découvertes au
traitement du cancer cliniquement décelé, donc devenu irréversible, ayant
franchi depuis plusieurs années (2 à 3 en moyenne) le stade de non-retour,
était voué à l'échec dans une proportion considérable de cas. Leur efficacité
est démontrée, et donc exploitable, au stade de début de la végétation
cancéreuse. On retrouve la permanente méprise qui est de déceler le cancer,
donc d'attendre qu'il soit décelable, comme préalable à son attaque.
II convient d'associer tous ces
facteurs antagonistes de la cancérisation dans une cure annuelle qui renforce
leurs effets réciproques et qui permette d'alléger le nettoyage chimique que
nous avons considéré et qui idéalement termine la cure de prévention active.
La
prévention active consiste à rompre annuellement, les conditions favorisant le
développement d’un micro-cancer, pour lui interdire d'atteindre la masse qui le
transforme en cancer irréversible, et de restituer à ces cellules anormales
leur destin normal qui est l'extinction.
III – Phase orthoplasique de la prévention
des cancers.
Une compétition se produit
entre les cellules normales (orthoplasiques) et les cellules mutées (dysplasiques).
Comme déjà indiqué, dans l’immense majorité des cas, cette compétition se fait
en faveur des cellules orthoplasiques. Il s’agit de favoriser dans la
compétition cellulaire les cellules normales et de défavoriser les cellules
anormales potentiellement cancéreuses.
Nous citerons les principaux moyens.
1 – Réduction alimentaire :
a – Réduction de la ration calorique
globale.
« Tous les expérimentateurs ont remarqué depuis longtemps que la
cancérisation, volontairement provoquée chez les animaux, est réduite lorsque
leur régime est quantitativement allégé d'aliments, pourvu que ceux-ci restent
équilibrés. Depuis un demi-siècle, tous les chercheurs ont constaté ce
phénomène. » Docteur André Gernez.
Le Pr. Walford, Prix Nobel, constatait dans
un travail de 1971 que lorsqu'on réduit d'un tiers la ration alimentaire des
animaux d'expérience (en maintenant une ration complète de vitamines et
d’aliments essentiels), ils contractent 10 à 60% de cancers en moins.[30] L'homme
ne diffère pas des autres mammifères. On sait, depuis qu'existent les
statistiques des compagnies d'assurance, que les gens pléthoriques contractent
plus fréquemment le cancer. Une étude récente le confirme.[31]
La réduction quantitative des aliments
au cours de la cure annuelle de décancérisation est la première condition.
Un régime appauvri en calories, par le
fait que cette réduction diminue la sollicitation métabolique des cellules de
l'organisme, tend à maintenir ou à rétablir la relation anabolisme inférieur ou
égal à réceptivité qui conditionne l'extinction des cellules mutées,[32] dont
des cellules cancéreuses. Elle constitue en outre le seul moyen – hors
pathologie – de provoquer une acidose durable de l'organisme, par consommation
de ses réserves, dont nous verrons l'influence.
b – Réduction de la ration
glucidique.[33]
Les cellules cancéreuses sont avides de
sucres. Une observation intéressante de Warburg : « le fructose tout comme le glucose est transformé par scission en
acide lactique. Toutefois, le sucre de canne n’est pas attaqué, d’où il appert
que le cancer ne peut invertir le sucre de canne. »[34]
Le tissu cancéreux est avide de sucre. Il faut réduire l’apport en
sucre.
c – Diminution des aliments riches en
cholestérol et de la viande rouge.
« D'après
les effets constatés chez les animaux, les viandes crues ou peu cuites et les
aliments riches en cholestérol favorisent l'éclosion des cancers provoqués.
» Docteur André Gernez.
Cette progression est observée dans
l'espèce humaine chaque fois qu'une population accroît son niveau
socio-économique, qui s'accompagne d'un accroissement parallèle de consommation
de ces aliments.[35]
2 – Rôle
de l’acidose métabolique.
« L'acidose constitue un état défavorable au développement de la cellule
cancéreuse, l'alcalose contribuant à son éclosion. » Cette règle a été
établie par le savant états-unien Reding.
Warburg fut le premier à en faire
l'observation et à l'expliquer. À partir d'un certain degré d'acidification, le
cancer ne peut plus utiliser le sucre dont il est friand.
Les statistiques montrent que
les records mondiaux de non-cancérisation sont détenus par les groupes humains
qui se singularisent par un record de périodes d'acidose, quelle qu'en soit
l'origine :
- conditions de vie (malnutrition),
- habitudes alimentaires (monastiques),
- maladies : urémie ; artériosclérose :
chez les artérioscléreux (chez qui une hypermagnésinémie anormale est par
ailleurs constante), le taux de cancérisation passe de 35,7% à 18,7%. Il en est
de même dans la néphrite azotémique ; le
diabète grave. Cette corrélation négative entre cancer et diabète, constatée
anciennement lorsque le diabète n'était pas corrigé, est retrouvée de nos jours
chez les Indiens d'Amérique du Nord, chez qui la grande fréquence du diabète
est associée à un très faible taux de cancérisation (5897 décès de 1950 à
1967).
- habitudes sociales (certaines
populations asiatiques).
Il en est de même pour les
groupements cellulaires qui constituent l'organisme, et pour la même raison. Le
taux le plus bas de cancérisation est détenu par le tissu le plus acidosique,
le muscle (pH<7 alors="" autres="" bergent.="" canc="" cancers="" de="" des="" est="" et="" extensions="" favorable="" greffer="" h="" incapables="" jamais="" l="" la="" les="" lointaines="" m="" me="" ne="" o:p="" organes="" os="" peu="" pratiquement="" que="" qui="" risation="" rise="" s="" se="" si="" sont="" tastases="" tissus="" tous="" y="">7>
Les rares cancers dont la
guérison est spontanée (1 cas sur 90.000), guérissent toujours à la suite d'une
fièvre intense et prolongée dont la traduction sur le milieu cellulaire de
l'organisme est une acidose.
L'utilisation, depuis plus d’un
demi-siècle, de médicaments anti-infectieux majeurs (antibiotiques) et
l’utilisation quasi systématique de produits contre la fièvre a éliminé ces
épisodes acidosiques provoqués par le banal cortège des infections fébriles
banales (angines, abcès, etc.) qui sont combattues maintenant dès leur
apparition. La disparition de ces périodes acidosiques spontanées participe à
l'accroissement de la cancérisation, l'effet de ces phases acidosantes[36] étant
d'autant plus important que les cellules cancéreuses sont peu développées.
Remarque : une acidose
sanguine entraîne une alcalose des tissus qui elle peut être toxique. La
solution n’est pas d’acidifier notre sang en permanence mais par période pour
concourir à éliminer les cellules mutées.
3 – Supplémenter
en « substances vitales » : vitamines et oligo-éléments.
Au début du XXème siècle, le Pr. Pierre
Delbet compara la fréquence du cancer et la teneur en magnésium du sol. Il
apparut que les pays, comme la Belgique, dont le sol est pauvre en magnésium,
détiennent des records de cancérisation.[37]
L'antagonisme entre magnésium
et cancer était tellement évident qu'on crut, à une certaine époque, que la
carence en magnésium était la seule cause du cancer. En fait, il s'agissait
d'une des carences dont l'existence défavorise la cellule saine dans la
sélection cellulaire.
Depuis lors, on découvrit
d'autres carences favorisant également la concurrence que les cellules
anormales font aux cellules saines et favorisant donc la cancérisation. C'est
ainsi qu'une carence en fer favorise une forme de cancer de la gorge en Suède,
une carence en cuivre, le cancer de l'estomac en Angleterre, alors qu'au Japon,
qui détient le record du cancer de l'estomac, la carence porte sur la vitamine
B.
L'insuffisance de ces éléments
nécessaires à la cellule saine pour soutenir victorieusement la concurrence des
cellules anormales favorise la survie et l'implantation des cellules
cancéreuses.
Mais le magnésium présente toutefois une
importance particulière parce qu'il est indispensable à toutes les cellules de
l'organisme pour que leurs divisions s'effectuent normalement, alors que les
cellules cancéreuses se satisfont, pour leurs divisions, de catalyseurs de
substitution. Une insuffisance de magnésium constitue donc un facteur
spécialement favorable à l'ensemble des cellules cancéreuses de l'organisme
dans la sélection cellulaire.
Pourquoi cette carence en magnésium
a-t-elle une portée générale ?
Quand on considère le schéma de
la synthèse de l'ARN (acide ribonucléique, un des deux acides observés dans les
noyaux de la cellule), une particularité frappe l'observateur. À presque toutes
les étapes du schéma, on remarque les lettres Mg. C'est le magnésium. Il est
nécessaire pour que s'organise l'ARN terminal. Or l'ARN est l'acide qui règle
la division cellulaire. Le magnésium intervient directement pour que les
cellules effectuent normalement leur division.
Vient-il à manquer ? La division s'effectue tout de même, mais
moins bien. La cellule y procède en substituant à ce catalyseur naturel un
ersatz : le potassium par exemple. Cette substitution ne gêne
pas la cellule cancéreuse qui, au contraire de la cellule saine, est beaucoup
moins difficile et utilise indifféremment d'autres catalyseurs de moindre
qualité.
La carence magnésienne qui
agit, dans un sens favorable à la cellule cancéreuse dans la sélection
cellulaire, est un phénomène qui, autrefois limité à certaines régions qui en
sont géologiquement démunies, tend à s'universaliser en raison d'apports
surabondants, eux aussi substitutifs, comme les engrais potassiques, dans les
habitudes culturales modernes.
Les colloques, rapports, congrès études
diverses sur cette question sont innombrables et attribuent au magnésium un
rôle central dans la plupart des dysfonctionnements de nos cellules.
Un apport magnésien de principe doit
donc être fourni à l'organisme pour en assurer la recharge de ses cellules.
Cette recharge est particulièrement lente, surtout chez les gens qui
constitutionnellement fixent difficilement cet élément, et cet apport doit être
maintenu pendant la cure. Cet apport
devrait d’ailleurs être constant par cures périodiques, par exemple de 20 jours
par mois, sous surveillance médicale avec contrôle du magnésium sanguin et
globulaire.
4 – L’oxygénation.
On sait depuis longtemps que « s'il survient dans un tissu une cause
quelconque qui le prive d'oxygène, les cellules capables de se nourrir par
fermentation subsistent seules. De cette façon s'opère une sélection entre les
cellules qui pourront non seulement continuer à vivre mais encore à se
développer plus activement. » (Warburg). Or ces cellules qui peuvent se
passer d'oxygène en lui substituant une fermentation, ce sont les cellules
cancéreuses.
La correction d'une hypoxie
(diminution de l'apport d'oxygène au sein des tissus) est donc un facteur
favorisant les cellules saines qui sont plus tributaires d'une oxygénation
suffisante que les cellules cancéreuses qui supportent sans inconvénient cet
état.
Il faut favoriser cette oxygénation.
La suppression du tabac pendant la cure
est nécessaire. L'oxyde de carbone inhalé par le fumeur se fixe sur les
globules rouges du sang en prenant la place de l'oxygène. « Une cigarette
dégage 20 à 30 cm cube d'oxyde de carbone et un fumeur a 12% d'oxygène dans le
sang. » Si la consommation excède 20 cigarettes cette réduction d'oxygène fixé
par le sang persiste même après l'abstention nocturne du tabac.
Aux procédés, comme la
gymnastique respiratoire, s'ajoutent le recours à des substances naturelles,
comme la vitamine C, qui restitue de l'oxygène aux tissus au fur et à mesure de
leurs besoins, et à des substances médicamenteuses, comme le cytochrome
oxydase, les anticoagulants (qui liquéfient le sang) et les fibrinolytiques
(qui dissolvent la sclérose). Expérimentalement, chez l'animal, ces substances
défavorisent l'éclosion ou l'extension du cancer.
Conclusions.
Telles sont les principales conditions
connues qui défavorisent les cellules cancéreuses nouvellement formées dans la
compétition avec les cellules saines environnantes pour survivre et se
développer, et qui favorisent les cellules saines.
C'est le cas de l'organisme
jeune qui dispose d'une plus grande abondance de cellules souches et d'une
moindre usure des cellules fonctionnelles, ce qui aboutit à une dominance
pratiquement obligatoire des cellules saines chez une personne jeune et qui
rend inutile – sinon souhaitable – une cure annuelle de décancérisation. Cette
cure de prévention des cancers s'imposera dès l’âge quadragénaire.
Notes : Avec l'âge se
produit une réduction progressive du stock de cellules capables de se diviser
(cellules génératrices ou souches) ; c'est ce qu'on appelle « la réduction
des parenchymes. »[38]
Nous avons vu que, dans une même
population, les individus que les circonstances soumettent à une destruction
chimique involontaire des micro-cancers, encore indécelables, sont ceux dont le taux de cancérisation est
le plus bas.
On a recherché aussi qu'elle était, des
diverses populations humaines, celles dont le taux de cancérisation était le plus
bas. Ce taux est détenu par une population asiatique (les Hounzas[39]) chez
qui les missions médicales qui ont étudié cet étrange phénomène n'ont décelé
aucun cancer. Cette population procède de temps immémoriaux à une cure annuelle
qui correspond à l’essentiel des données qui viennent d’être exposées.
IV – Chasse terminale des micro-cancers.
Durant les derniers jours de la cure, il
est souhaitable de procéder à la destruction des micros-cancers ayant pu
survivre à la cure orthoplasiante, par des produits anticancéreux.
Cette purge des micro-cancers
résiduels comportant un faible nombre de cellules (16 en moyenne à la fin de la
première année d'évolution, 1.000 cellules au bout de 3 ans), complète le
nettoyage de l'organisme.
Nous avons vu qu'elle implique l'usage
de médicaments anticancéreux, à très faible dose (la dose nécessaire à la
destruction d'un cancer est proportionnelle au nombre des cellules qu'il
contient et cette dose, au stade initial, est négligeable).[40]
La procédure chimique terminale
de la cure préventive ne se différencie pas essentiellement de la procédure
curative du cancer évolué. La seule différence est qu'elle s'adresse à des
formations constituées d’un nombre réduit de cellules au lieu d'au moins un
milliard de cellules pour les cancers détectés au tout début de leur émergence
clinique (ce qui malheureusement est un cas rare : l’écrasante majorité
des cancers sont détectés à un stade beaucoup plus évolué).
La charge médicamenteuse, qui est
proportionnelle à la masse cancéreuse, est négligeable au stade initial. Elle
doit se conformer à la technique de synchronisation.[41] La
synchronisation consiste à bloquer les cellules en phase de division (phase de
vulnérabilité) par un premier agent puis donner un produit qui relance les
divisions cellulaires et les jours suivants on administrera un agent
éradicateur.
Il convient de noter que l'agent
cytostatique initial (blocage mitotique) aboutit, si la concentration est plus
élevée, à une action antimitotique partielle mais suffisante au stade d'évolution
paucicellulaire (103 cellules) concerné, pouvant remplacer le second
agent.
Les contre-indications ressortent des
règles usuelles de la pharmacopée ; la grossesse et l'allaitement impliquent de
limiter la procédure à l'action orthoplasiante.
La procédure doit intervenir en fin de
cure pour que le biotope cellulaire ait été préalablement rétabli dans le sens
favorable à l'orthoplasie. Un rappel éventuel implique une latence minimale
d’un mois.
Quatrième
partie :
PREVENTION
ACTIVE DES CANCERS :
LES
REGLES A OBSERVER EN PRATIQUE
I – Renouveler la cure annuellement.
On a la certitude d'attaquer, dans sa
toute première phase, un cancer éventuel en voie de formation, alors qu'il est
très vulnérable parce qu'il ne compte encore qu'un nombre restreint de
cellules. Cette règle est incontournable.
Si, pour une raison quelconque,
survivaient à la cure quelques cellules, elles seraient détruites l'année
suivante alors qu'elles seraient très vulnérables.
Le seuil d'irréversibilité du cancer
étant de l'ordre de 106 cellules (1 million) et n'étant atteint en
moyenne que 5 à 6 ans après son début, un cancer en formation court ainsi 5 ou
6 fois le risque d'être détruit par les cures annuelles, ce qui est une marge
de sécurité très large.
II – La cure doit durer le temps suffisant.
Il faut en effet que la majorité des cellules de l'organisme aient
le temps de passer par une phase divisionnelle de sorte que celle-ci s'effectue
dans des conditions spécifiquement anti-cancéreuses et de sorte aussi que
l'action sur les cellules mutées puisse avoir lieu.
Cette période
correspond biologiquement à 40 jours.
Note : Cette cure
annuelle constitue une véritable cure de désintoxication voire de
rajeunissement, telle qu'autrefois l'observation empirique en avait fait dans
de nombreux peuples une habitude sociale ou religieuse. Cette pratique du
jeûne, résultat probable d'un empirisme millénaire, est constatée de tout
temps. Les Phéniciens, les Assyriens, les Perses, les Lacédémoniens, les
Gaulois, avaient leurs jeûnes sacrés et la loi s'en retrouve dans plusieurs
religions, sous forme de jeûne brahmanique, Yom Kippour, carême,
ramadan...
III – Les
meilleures époques pour pratiquer la cure anti-cancer sont le début du
printemps et de l’automne
Ces périodes correspondent à un
rythme biologique que l'homme partage avec les autres mammifères.
IV – A quel âge ?
Elle est surtout indispensable aux personnes des
deux sexes, âgées de 35 – 40 ans à 70 ans, ce qui ressort de l'observation de
la courbe d’incidence et de mortalité par cancer : [42]
Compte tenu du laps de temps moyen de 5
à 8 ans qui s'écoule entre l'éclosion de la première cellule et l'émergence
clinique du cancer, il serait imprudent d'attendre l’âge que caractérise une mortalité cancéreuse élevée.
Avant cet âge, le risque de
cancérisation est statistiquement peu élevé (sauf dans des groupes prédestinés
par leur métier, leur hérédité, etc.). Après 70 ans, la mortalité par cancer
tend à diminuer au profit des autres causes... que la cure combat d'ailleurs
également, quoique non spécifiquement.
V – Eviter durant la cure les facteurs
susceptibles de favoriser les cellules cancéreuses.
En particulier les suivants :
- Le don du sang qui stimule les
divisions cellulaires.
- Les traitements
cortisoniques, pour la même raison. (La cortisone est utilisée durant la phase
médicamenteuse de la cure pour relancer les divisions cellulaires avant
l’administration de l’anti-mitotique.)
- Le tabac, qui diminue l'oxygénation.
- Tout aliment contenant des colorants
ou des arômes de synthèse, des conservateurs chimiques, même autorisés.
VI – Perte de poids et régime à observer durant la cure.
L’alimentation et l’hygiène de
vie ont une importance capitale dans la survenue d’un cancer. Nous avons évoqué
ci-dessus quelques exemples. Cette importance se retrouve dans la cure
annuelle.
- Restriction alimentaire avec réduction
des matières grasses, du sucre et du sel. Elle implique un jeûne relatif
destiné à induire dans l’organisme un état d’acidose. Son observance peut être
difficile les premiers jours. Concrètement, il faut réduire d’un tiers la
ration alimentaire habituelle pour obtenir en trente jours une diminution du
poids corporel de l’ordre de 3%. Dans ce but, ne prendre qu’un repas complet et
une collation chez les sédentaires. Chez les personnes âgées de plus de 65 ans,
limiter la perte de poids à 1% en deux semaines et renouveler la procédure
après six mois (deux cures par an au printemps et à l’automne).
- Aliments préconisés : Les crucifères (chou, chou-fleur,
chou-rouge, brocoli), ail, persil, préparations vinaigrées. Nous insistons sur
le brocoli à haute teneur en soufre. Le soufre étant un puissant anticancéreux.
Epice comme le curcuma.
- Aliments autorisés :
Poissons maigres, viandes maigres cuites au gril, légumes rouges, légumes
cuits, salades vertes, crudités, fromage blanc maigre, yaourt nature (au lait
de brebis de préférence), fruits.
- Aliments à consommer avec
modération : Pain complet, céréales complètes, riz complet, pâtes, œufs,
soupes de légumes peu salées, lentilles, pois, oignons, artichauts, pomme de
terre, champignons, fromages maigres non salés, compotes non sucrées, lait
écrémé.
- Aliments interdits :
Tous les aliments fumés, gras (charcuterie, sauces, mayonnaise, frites, chips),
salés, sucrés (pâtisseries, viennoiseries, glaces, confitures, miel, sodas,
limonades, chocolat) et les conserves à l’exception des surgelés.
- Boissons : Eau du
robinet ou eau adoucie remplacées par de l’eau de source de préférence riche en
silicium et sélénium (exemple : eau de Châtelguyon et de la Roche Posay),
vin rouge à haut degré (1 à 2 verres par repas), chicorée, ginseng ou thé vert
en substitution au café qui est réduit ou supprimé, infusions non sucrées.
- Préparation culinaire : les
limiter à l’indispensable : le sel (sel marin non raffiné), le sucre
(sucre de canne), l’huile (huile d’olive vierge ou à défaut, huile de germe de
blé ou de soja), les matières grasses (beurre frais ou margarine non hydrogénée
à l’exclusion des fritures et graisses cuites), le poivre (substitution par
condiments : ail, oignon, persil, vinaigres non colorés, thym, sauge,
menthe).
Exclure le barbecue, la
surchauffe en auto cuiseur, les aliments comportant des colorants ou
pesticides, les présentations en emballage plastique de contact, les barquettes
en aluminium.
S’efforcer de respecter une durée
minimale du repas de trente minutes ; en cas de fringales dans la journée,
consommation d’un fruit. C’est à cette occasion que l’on peut consommer un
fruit dit acide : orange par exemple. Jamais de fruit dit acide le matin à
jeun.
Hygiène d’accompagnement :
Au cours de la procédure préventive, respecter une hygiène de vie comportant,
pour les sédentaires, une activité physique modérée quotidienne (une heure de
marche en forêt, campagne, bord de mer, avec exercices respiratoires profonds)
et, pour les fumeurs, l’abstention si le sevrage est facile et sans
accroissement de l’appétit et du poids (dans le cas contraire, éviter
l’inhalation de la fumée par usage de la pipe, du cigare et la préparation
personnelle de la cigarette, en aidant la réduction tabagique par mastication
de gomme à la nicotine).
VII – L’oxygénation.
On recherchera tout ce qui
favorise la respiration et l'oxygénation de l'organisme, en particulier les
promenades en forêt, en montagne et près de la mer, l'activité physique de
plein air (non pollué si c’est possible !), la gymnastique respiratoire,
la consommation d'aliments riches en vitamine C (agrumes et fruits frais en
général), l'ozonisation de l'air des appartements. Les médications adjuvantes
de l'oxygénation des tissus, soit directement comme la vitamine C ou le
cytochrome, soit indirectement comme les fluidifiants sanguins et les
sclérolytiques, constituent une large panoplie que le médecin peut utiliser
pour renforcer cette action ; elles présentent l'avantage d'associer une
innocuité complète à la confirmation expérimentale d'un effet protecteur de la
cancérisation. Certaines de ces médications sont composées de telle sorte
qu'elles associent une action acidifiante complémentaire.
La fluidification du sang
favorise l’oxygénation. L’aspirine est un bon moyen pour atteindre cet
objectif.[43]
Note : Une bonne
oxygénation des tissus peut être obtenue grâce à la méthode de René Jacquier.[44]
VIII – Les complémentations en vitamines
et oligo-éléments.
- La cure magnésienne, sans
oublier d'exclure l'usage des alcools pendant la cure. L'alcool s'oppose à la
fixation magnésienne (chez les cirrhotiques, la teneur sanguine en magnésium
reste constamment anormalement basse). En France, les régions détenant le
record de mortalité cancéreuse sont aussi celles qui détiennent le record de
mortalité par cirrhose alcoolique. Le lien procède du fait que l'alcoolisme
engendre deux facteurs favorisant essentiellement les cellules cancéreuses :
l'hypomagnésinémie, – c'est-à-dire la
perte de la fixation du magnésium – et l'alcalose. On comprend la relation qui
lie les mortalités alcoolique et cancéreuse. En fait, l'absence de fixation
magnésienne due à l'alcool aboutit au même résultat qu'une carence alimentaire
qui entraîne, elle aussi, des records de cancérisation dans les pays où elle
sévit, comme la Belgique. La recharge médicamenteuse constitue une garantie de
corriger une carence qui peut d'ailleurs procéder autant d'une difficulté de
fixation individuelle que du manque d'un apport suffisant. Il existe de
nombreuses présentations médicamenteuses dont certaines offrent l'avantage
d'associer dans leur formule de la vitamine C. Notons que certaines de ces
présentations médicamenteuses associées provoquent, même utilisées isolément
chez l'animal qu'on cancérise, un taux de protection remarquable.
En cas de maladie chronique d'un
organe, la période de cure doit être celle du soin apporté à mettre au repos
fonctionnel maximum cet organe. Gastrite, colite, bronchite, etc., souvent
négligées parce que rebelles à un traitement curateur, doivent faire l'objet
d'une attention particulière, même si temporaire, pour alléger la charge
imposée aux cellules saines résiduelles, d'autant que les maladies chroniques
font le lit du cancer.
Tous les cancérologues s'accordent à
remarquer l'influence des facteurs moraux dans la genèse des cancers ; cela
tient au fait que les émotions et les détresses morales sont génératrices
d'alcalose. La cure tend à corriger cet effet par une acidification
systématisée. Il reste qu'une correction, au moins temporaire, d'un état
psychasthénique peut être envisagée par voie médicamenteuse euphorisante, si
nécessaire.
IX – La chasse terminale des
micro-cancers.
Les derniers jours de la cure
constituent la période de la destruction directe, par des produits
anticancéreux, des cellules anormales qui auraient pu résister à une extinction
naturelle quand le biotope cellulaire est rétabli dans un statut qui ne se
prête pas à leur survie.
Cette purge des micro-cancers résiduels
encore réduits à quelques cellules (16 en moyenne à la fin de la première année
d'évolution, et efficacité jusqu’à 106, avant la phase
d’irréversibilité), qui persisteraient encore dans les organes, complète le
nettoyage de l'organisme.
Nous avons vu qu'elle implique
l'usage de médicaments anticancéreux, à très faible dose (la dose nécessaire à la destruction d'un cancer est
proportionnelle au nombre des cellules qu'il contient et cette dose, au stade
d'une douzaine de cellules, est négligeable).
X – Les protocoles de prévention active.
Pour simplifier la prise en
main de la prévention active des cancers, des protocoles pratiques ont été
proposés à différentes époques. Pour se prononcer sur la validité de ces
protocoles, il faudrait une étude à grande échelle, ce qui a été tenté en 1986
– 1987. De très violentes attaques contre les promoteurs et des menaces ont eu
raison de la détermination des très nombreux médecins qui s’étaient portés
volontaires pour mettre en place cette prévention active des cancers.
Aujourd’hui, la situation a
changé par le fait que de nombreux travaux ont démontré d’une part le rôle de
l’alimentation dans la survenue des cancers ainsi que celui des vitamines et
des sels minéraux. Des études prouvent que des modifications de l’alimentation
et l’introduction de compléments alimentaires en vitamines, oligo-éléments et
sels minéraux, permettaient une diminution significative de l’incidence des
cancers, chiffrée de 20 à 30%.
Des protocoles pratiques seront
proposés dans le site et le blog de l’Association Pour André Gernez (APAG). La
règle d’or étant de respecter les règles énoncées ci-dessus. Ce site, par
ailleurs, permettra d’échanger, de proposer de nouvelles possibilités au fur et
à mesure de l’évolution des connaissances et des moyens disponibles. Des
témoignages seront publiés ainsi que toutes informations sur les politiques
publiques, l’action en faveur d’une prévention active des cancers en France et
dans le monde.
Bref, l’ambition est d’en faire
un lieu vivant d’aide à la mobilisation de chacun et à la prise en charge de sa
propre prévention et de sa santé.
Une surveillance médicale est
nécessaire. Il est donc conseillé d’en parler à son médecin qui adaptera le
protocole en fonction de chaque cas et de ses orientations thérapeutiques.
Le protocole de base, à démarrer vers 40 ans
et si possible en mars, comporte 3 volets :
- Période initiale de 30 jours (pouvant être ramenée à 20) de
restriction alimentaire.
Elle
doit permettre une réduction de poids de l’ordre de 3% à 5%.
Voir
§ VI ci-dessus.
-
Médications et supplémentations
de la période initiale.
Apport (à doses
habituelles) :
- de vitamines : C, E, D,
A ;
- d’oligo-éléments :
magnésium, sélénium, chrome, cobalt, soufre, silicium ;
- Bioflavonoïdes ;
- Aspirine.
Association d’une méthode
d’oxygénation.
-
Médication terminale.
- Colchicine 7 jours.
- Cortisone 2 jours.
- Anti-mitotiques classiques ou
« alternatifs »[45] 3
jours.
Ces médicaments nécessitent une
prescription médicale. La consultation d’un professionnel de santé, habilité à
prescrire, est nécessaire.
Des fiches détaillées seront
proposées dans les sites.
BIBLIOGRAPHIE
De nombreuses références sont citées
dans le texte. On pourra les compléter par les ouvrages et sites suivant :
-
Les écrits scientifiques du Docteur Gernez sont en cours de
publication dans le site : http://biomedecine-theorique.com/3.html.
Les ouvrages consacrés au cancer sont déjà disponibles.
-
Geneviève Barbier et Armand Farrachi « La
société cancérigène. Lutte-t-on vraiment contre le cancer ? »
Editions la Martinière 2004.
-
Très bonne mise au point sur le cancer du sein par une
revue de référence : http://id.erudit.org/iderudit/010550ar
-
Jean-Pierre Willem : « Prévention active du
cancer. » Editions du dauphin 1993.
-
« Nouvelles approches sur le cancer. » Ouvrage collectif :
Dr Dominique Rueff, Dr Jean-Pierre Willem, Dr Pierre Tubéry, etc.. Editions
Albin Michel / Sully, 1993.
-
Henri Joyeux « Guérir enfin du cancer : Oser dire quand et
comment. » Editions du Rocher, octobre 2010.
-
Henri Joyeux, « Changez d’alimentation : Prévention des
cancers. » Editions F. X. de Guibert.
-
Serge Renaud : « Le régime crétois. »
Editions Odile Jacob.
-
André Burckel : « Les bienfaits du régime crétois.
Mieux vivre plus longtemps. »
Editions J’ai lu – bien être.
Brochure
diffusée par :
l’Association
Pour André Gernez (APAG)
Les objectifs de l’APAG (article 2 des statuts)
sont :
-
de faire connaître, tant au public
scientifique et médical, qu’aux usagers et qu’aux décideurs, l’ensemble des
écrits et propositions du Docteur Gernez ;
-
de soutenir activement toutes actions
allant dans ce sens ;
-
de promouvoir les études et travaux qui
poursuivront tant d’un point de vue théorique que pratique la voie inaugurée
par le Docteur Gernez, et d’œuvrer à leur diffusion ;
-
de promouvoir des travaux portant sur
l’histoire de la médecine et sur l’épistémologie ayant pour but de situer
l’œuvre de Gernez dans cette histoire ;
-
d’œuvrer à la création d’un Institut
International André Gernez, qui pourrait être le lieu principal de réalisation
et de diffusion de ces travaux.
Nous appelons toutes les personnes qui
se sentent concernées par ces propositions de diffuser la brochure et d’adhérer
à l’Association.
Pour toutes informations, pour soutenir notre action,
pour adhérer, voici les coordonnées de l’APAG :
Siège: 24 rue des Acacias - 62750
Loos-en-Gohelle
Site : www.gernez.asso.fr
A PROPOS DE
L’HORMONE DE CROISSANCE
La question de l’hormone de croissance[46] (GH ou STH ou HGH pour Human Growth Hormon ou
somatotrophine) n’a pas été abordée dans la brochure. Pour le Docteur
Gernez c’est un problème très important. Il détaille cette question dès son
premier ouvrage : « Néopostulats biologiques et pathogéniques. »[47]
Après avoir publié ses quatre ouvrages sur le cancer, le Docteur
Gernez s’est intéressé aux maladies dégénératives, comme la sclérose en
plaques, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la schizophrénie, la
myopathie de Duchenne, l’athéromatose, etc.. Il est parti de l’idée que la
théorie des cellules souches et de la cinétique cellulaire, qu’il a forgée, permettait de comprendre le mécanisme physiologique de
ces maladies, et partant de proposer des méthodes de prévention et de
traitement.[48]
Le point décisif des méthodes proposées est le contrôle de la
sécrétion de l’hormone de croissance. Cette hormone intervient dans la division
des cellules souches et joue un rôle central dans la croissance cellulaire et
donc de celle de l’individu pour atteindre la taille adulte. À partir de cet
âge, l’intérêt de l’hormone de croissance diminue fortement. Malheureusement,
cette hormone de croissance – comme beaucoup d’hormones – est présentée par des
gens peu scrupuleux, comme un moyen de retrouver vitalité et jeunesse. C’est un
contrat faustien car il faut une contrepartie ! Cette contrepartie est
l’accélération du vieillissement qui se manifeste dès que l’utilisation de
l’hormone est arrêtée, et plus grave, un raccourcissement de l’espérance de vie
ou la flambée d’une maladie dégénérative. Pour vivre vieux et en meilleure
santé possible, il faut ménager ses cellules souches, tout en favorisant le
fonctionnement optimum de ses cellules fonctionnelles !
L’hormone de croissance provoque la prolifération cellulaire, y
compris des cellules d’un cancer connu ou encore invisible. Tarir sa sécrétion
présente, en particulier pour les personnes atteintes par un cancer, une mesure
salvatrice, et pour les personnes à haut risque une mesure préventive très
importante.
Il est démontré depuis longtemps, par de nombreux chercheurs,
qu’une personne dont l’hypophyse ne sécrète plus cette hormone pour différentes
raisons ne fait pas de cancer. Les animaux auxquels on a supprimé l’hypophyse
ne se cancérisent pas. En une phrase : « la cancérisation est
corrélée à la sécrétion de l’hormone de croissance » (André Gernez).
Le tarissement de cette sécrétion ne
provoque pas de maladie, ni d’effets secondaires sensibles.
L’actualité de ces derniers mois a mis en évidence :
- une communauté humaine qui ne connaît pas le cancer,
- une enquête capitale d’une équipe anglaise de
biologistes,
- le rôle néfaste de l’utilisation intempestive de cette
hormone.
Une
communauté de l’Equateur en Amérique du Sud, qui vit dans les Andes, issue d’immigrants juifs espagnols convertis au
catholicisme au XVème siècle ne connaît
ni cancer, ni
diabète.[49] Leur taille est autour de
1,30 m. La raison ? Il s’est
produit une mutation du gène récepteur de l’hormone de croissance, qui
l’empêche d’agir sur les organes concernés. « Nous avons un modèle
clinique « pur » (qui) confirme pour la première fois chez l’homme, ce
qu’indiquaient les modèles animaux », commente un universitaire parisien.
Les scientifiques qui suivent cette population suggèrent que des médicaments,
bloquant l’activité des récepteurs de l’hormone de croissance, pourraient être utilisés pour prévenir
les cancers et le diabète, mais aussi d’autres maladies liées à
l’âge comme « les accidents vasculaires cérébraux et les maladies
neurodégénératives ».
C’est
exactement ce qu’André Gernez propose depuis plus de 40 ans !
La vérification des propositions de
Gernez était très facile à faire. Il suffisait d’une volonté politique.
Une
étude anglaise. Cette étude
anglaise qui vient de paraître démontre l’action décisive
de l’hormone de
croissance. Le quotidien
gratuit
« 20 minutes »[50] a fait
état de cette étude dans son numéro du 21 juillet 2011. L’article original est
consultable[51]
sur Internet. Elle a été réalisée par questionnaires envoyés à 1,3 millions de
femmes suivies entre 1996 et 2001. Elle a établi l’existence d’une surmortalité
en fonction de la taille. Les personnes de plus de 1,73 m ont un risque de 37%
en plus de développer un cancer que les personnes de moins de 1,50 m. À partir
de cette taille, le risque augmente de 16% tous les 10 cm. Bien entendu, ce
fait d’observation est le même pour les hommes. Le Docteur Gernez explique la
différence de mortalité entre les hommes et les femmes par la différence de
taille.
Pour l’équipe anglaise, l’hormone de
croissance jouerait un rôle dans l’apparition des cancers. C’est exactement ce
que Gernez avait prévu quand il a construit sa théorie sur la carcinogenèse et
la cancérisation.
On a constaté une augmentation de taille
dans notre espèce, autant pour les femmes que pour les hommes, au cours du
XXème siècle. Ce phénomène joue donc un rôle essentiel dans l’augmentation du
nombre de cancers, constaté depuis plus de 50 ans.[52] La
« cause » des cancers n’est donc pas à rechercher uniquement dans les
conditions environnementales, mais aussi dans des facteurs génétiques. C’est
également ce qu’avait prédit le docteur Gernez – il y a plus de 40 ans
rappelons le – en donnant le chiffre de 30 % pour l’origine génétique !
Chiffre vérifié par l’étude des populations. Et cela veut dire que prévenir le
cancer par des modifications de l’environnement ou de l’alimentation est loin
d’être suffisant et que LA PREVENTION
ACTIVE EST INCONTOURNABLE.
L’étude
Saghe.[53] Fin 2010,
l'agence française des produits de santé (AFSSAPS) a diffusé les résultats
d'une étude épidémiologique mise en route en octobre 2007 et ayant porté sur
près de 10.000 patients ayant reçu pour « retard de croissance » une
hormone synthétique. Il s’agissait de personnes traitées entre 1985 et 1996.
Cette étude démontre un risque de
surmortalité par rapport à la mortalité observée dans la population
générale, avec 93 décès constatés
contre 70. Cette surmortalité correspond à un risque plus élevé d'accidents
vasculaires cérébraux et de tumeurs osseuses.
Conclusions. La prévention
active du cancer, comme de l’ensemble des maladies dégénératives, est
incontournable. C’est la voie principale que doit emprunter le système de santé
en France comme partout dans le monde. La lutte pour un meilleur environnement,
une meilleure alimentation, de meilleures conditions de travail, pour le sport
au service de la santé, et tout simplement contre les maladies, est nécessaire,
mais pas suffisante. La prévention en un sens très large et incluant la
prévention active des maladies dégénératives est vraiment l’axe essentiel de la
santé de demain.
L’étude anglaise démontre qu’il est très
facile de vérifier les conclusions que le Docteur André Gernez a soumises dès
1967 aux autorités sanitaires et politiques de France comme de la plupart des
pays de la planète. C’est vrai pour le cancer, mais aussi pour l’ensemble des
maladies dégénératives, athéromatose, sclérose en plaques, maladie d’Alzheimer,
schizophrénie, maladie de Parkinson, myopathie…[54]
Concrètement, nous devons continuer à
exiger la publication des travaux sur la prévention active du cancer maintenus
sous le boisseau depuis 40 ans.[55]
Docteur Jacques Lacaze - août 2011.
Achevé
d’imprimer en octobre 2012
par l’Imprimerie
Artésienne
62800 - Liévin
Réédition
Tirage :
5000 exemplaires.
Dépôt légal : octobre 2012.
Quatrième de couverture
Le Docteur André
Gernez constata en 1946 qu’une maladie de la gorge (le syndrome de
Plummer-Vinson) se transformait inéluctablement en cancer si on la laissait
évoluer sans traitement. Par contre, si elle était traitée avec des moyens
simples (supplémentation en fer et en vitamines), le cancer n’apparaissait pas.
Il se dit : « et si c’était vrai pour tous les cancers ? »
Ses recherches l'amenèrent
à contester les théories classiques concernant le double cycle cellulaire et à
proposer, à la fin des années 60, la théorie des cellules génératrices ou
souches. Cette théorie lui permit d’élucider le mécanisme de la carcinogenèse
et de la cancérisation.
Sur cette base théorique,
il mit au point vers 1970 un protocole de prévention active des cancers. Son
principe essentiel est la destruction des cellules cancéreuses dès leur
apparition, avant qu’elles ne puissent former un cancer détectable et
difficilement curable. Pour y parvenir, il recommande une cure de 40 jours, à
renouveler tous les ans. Elle empêche le développement de cancer de tous les
types, quelle que soit leur localisation (artère, cerveau, pancréas, poumon,
prostate, rein, sein, etc.) et quelles que soient leurs causes (génétique,
pollution, tabagisme, etc.).
La courbe de Collins
suivante, permet de bien comprendre l’intérêt d’agir dès la naissance des
cellules cancéreuses et sans attendre qu’elles aient formé une tumeur
détectable :
L’accueil
de ses théories et de ses propositions fut enthousiaste, puis, – elles menaçaient trop de carrières et d’intérêts
économiques – un silence de plomb fut érigé et
ses travaux, quoique repris et confirmés, furent tenus sous le boisseau.
Ses
théories permettent en outre d’expliquer et de prévenir la plupart des maladies
dégénératives (neurologiques en particulier).
Des
confirmations du bien-fondé de ses théories furent régulièrement publiées
depuis 40 ans. De nouvelles et fortes confirmations viennent d’être rendues
publiques.
Cependant,
aujourd’hui encore, en l'an 2012, il est nécessaire que chacun de nous
s'informe et se mobilise, pour que nous puissions bénéficier un jour concrètement
des traitements préventifs qui nous préserveront de ces maladies
[1] Du Congrès d’Houston (1970) « de la désespérance et du
renoncement » à la déclaration du cancérologue Laurent Schwartz (La
Recherche, novembre 2008) qui confirme la déclaration d’un magazine étatsunien
selon lequel « on était en train de perdre la bataille contre le
cancer » et déclare : « Plusieurs livres récemment parus aux
Etats Unis, affirment les limites des thérapeutiques et démontrent l’absence de
réelles avancées sur le front du cancer. »
Le professeur Belpomme, cancérologue réputé, affirme de son côté :
« On est en train de perdre la bataille et la guerre. »
[2] Ce mécanisme est aujourd’hui enseigné dans la plupart des Facultés de
Médecine. Voir à la fin de la brochure quelques références qui le montrent.
[3] Voir :
« Estimation nationale de l’incidence et de la mortalité par cancer en
France entre 1980 et 2005. » Institut de veille sanitaire, décembre 2008.
[5] Voir :
André Cicolella « Le défi des épidémies modernes. » (La Découverte, avril 2007)
par un chercheur santé environnement.
Voir aussi le rapport INSERM sur « Cancers et
Environnement. »
Voir
encore « La société cancérigène. Lutte-t-on vraiment contre le
cancer ? » de Geneviève Barbier et Armand Farrachi. Editions de la
Martinière 2004. (15€)
[6] Il faut rester très prudent concernant les statistiques : voir
l’ouvrage « La science aveugle. » de Michel Schiff, éditions Sang de
la terre.
[7] Estimation
pour 2009 (Institut national du cancer) 350.000
nouveaux cas de cancers, 147.500 décès. 958 nouveaux
cas diagnostiqués chaque jour et plus de 410 décès chaque jour aussi.
[8] L’histoire
de la santé publique s’articule autour de quelques grandes dates :
- 1945 en France, programme du Conseil national de la Résistance
avec la création de la Sécurité Sociale,
- 1948, création de l’Organisation Mondiale de la santé (OMS),
- 1978, déclaration d'Alma Ata, « la santé pour tous en l’an
2000 !!! »,
- 1986, Charte d'Ottawa, la santé communautaire,
- 1997, déclaration de Djakarta,
- Rapport de l’OMS d’octobre 2008.
[9] Liste du
rapport de 2003 en français du CIRC (Centre international de recherche
sur le cancer) de Lyon, organisme dépendant de l’OMS, intitulé « Le cancer
dans le monde. » Site : http://www.iarc.fr/fr/about/index.php
[10] Sur la période 2004 – 2008, le nombre des maladies professionnelles, en
particulier le nombre des cancers (liés à l’amiante, etc.) a explosé. Il a
augmenté de 23,2% pour l’ensemble de la France et de 25% pour la région Nord-Pas-de-Calais.
Dans la même période 13% des cancers étaient d’origine professionnelle.
[11] H. Rochefort, J. Rouesse. « Cancers du sein, incidence et
prévention. » Rapport de l'Académie de médecine du 8 janvier 2008.
[13] Il est urgent de rétablir sa noblesse au mot communautaire. Certains
lui attribuent une connotation péjorative.
[14] Il faut analyser le système de santé actuel – en profonde crise – dans
son organisation (hospitalo-centrisme, mode de formation des acteurs, priorité
absolue du curatif, non-partage du savoir qui est jalousement protégé par les
professionnels au lieu d’être partagé), comme dans sa pratique réelle, basée
sur la maladie et donc les traitements. Ce qui souligne le rôle déterminant de
l’industrie pharmaceutique.
[15] Recommandations de l’Institut National contre le
Cancer.
[16] Voir son ouvrage : « Anticancer. »
aux éditions Robert Laffont. Il existe
de très nombreux ouvrages traitant de cette question. Celui du Professeur Henri
Joyeux, cancérologue de notoriété internationale : « Changez d’alimentation : Prévention des
cancers. » éditions F. X. de Guibert.
[17] Malheureusement l’objectif d’une détection la plus précoce et
l’amélioration des thérapeutiques actuelles possibles est toujours l’ossature
des plans anti-cancers. Les deux derniers plans en sont la preuve (Plan cancer
1 de Chirac 2003 – 2007 et Plan Cancer 2 de Sarkozy 2009 – 2013).
[19] « Amiante : 100.000 morts à venir. » par François Malye.
Editions Le Cherche Midi, collection Documents. (17€)
[20] L’ensemble des travaux du Docteur Gernez sera, au fur et à mesure de
leur élaboration, transmis aux autorités scientifiques médicales et politiques
en charge de ces questions. Elles ne peuvent pas dire qu’elles n’ont pas été au
courant. Le retentissement a été considérable. Une intervention du Président de
l’Ordre des médecins du Nord, le Professeur Paul Gellé, prévue à la télévision
a été annulée à la dernière minute, mais diffusée par la presse.
[21] Curieusement, depuis que le concept de cellules souches circule, si on
peut dire, dans la communauté scientifique, il ne passe pas un jour sans qu’une
publication signale que ces cellules souches sont décelées dans tel ou tel
organe… Une thèse est à écrire sur la guérison de la cécité de beaucoup de
chercheurs, qui s’obstinent à ne voir que ce qu’il faut voir…
[22] Note importante. Les lois de la sélection naturelle découvertes au
XIXème siècle par le biologiste britannique Charles Darwin, sont des lois qui
fonctionnent dans la nature et en biologie. Dans les sociétés humaines, elles
ne fonctionnent pas. C’est au contraire l’altruisme qui caractérise les
sociétés humaines. La communauté porte aide et assistance aux malades, aux
infirmes, etc.. Elle les protège. C’est pourquoi, un régime comme le régime
nazi qui a exterminé les malades mentaux, les infirmes, puis pour des raisons
raciales les juifs, les tziganes, etc., soulève la réprobation universelle.
Cette pratique est une négation de la nature humaine, et est qualifiée de
« crime contre l’humanité. »
[23] Cette question est longuement développée par le Docteur Gernez dans son
livre : « La
carcinogénèse : mécanisme et prévention. »
[24] Ceci, près de 40 ans après que le Docteur Gernez ait rendu publique ses
propositions qui sont, nous le verrons, solidement étayées, et par ailleurs
très facilement vérifiables, pourvu que les autorités politiques et
scientifiques le décident.
[25] Le 21 juin 2003, les responsables de SU.VI.MAX ont dévoilé les premiers
résultats de cette étude clinique française qui a consisté, entre 1994 et 2002
à administrer à 13.017 personnes soit un supplément de minéraux et de
vitamines, soit un placebo. Le supplément quotidien utilisé était composé de
bêta-carotène synthétique (6 mg), vitamine E synthétique (30 mg), vitamine C (120
mg), sélénium (100 mcg). Les résultats font apparaître une baisse des cancers
de 31% chez les hommes qui avaient pris les suppléments, et un recul de la
mortalité chez les mêmes hommes de l’ordre de 37%. Aucun bénéfice, qu’il
s’agisse des cancers ou de la mortalité, n’a été retrouvé chez les femmes.
Pour plus
d’information, se reporter au site : http://fr.wikipedia.org/wiki/SU.VI.MAX
[26] Ce sont l’ensemble des facteurs de risques, habituellement dénommés,
causes des cancers. Les plus importantes sont liées à l’environnement. Et bien
sûr, il est nécessaire de lutter pour leur suppression. Par opposition à la
prévention active, la suppression des causes peut être qualifiée d’action
passive. La lutte contre les causes des cancers est étroitement liée à la lutte
pour la prévention active.
[27] L’ensemble de ces facteurs de risque relève d’actions à mener dans les
différents secteurs où ils interviennent : milieu professionnel,
habitations, environnement, pollution, etc.. Bien que ces actions de prévention
soient très importantes, elles ne font pas l’objet de cette étude.
[28] Voir « La
carcinogenèse : mécanisme et prévention. », paragraphe : -
les étiopathogénies (page 131 à 164 de l’édition de la Vie Claire). Publié sur
le site : www.biomedecine-theorique.com
[29] Le taux de guérison spontanée du cancer diagnostiqué
est négligeable : 1 cas sur 90.000.
[30] « La Presse Médicale » du 6 septembre 1971.
[31] Plus de 124.000 nouveaux cancers étaient liés au surpoids en Europe en
2008 : A. Renehan, congrès de
l´European Cancer Organisation et de l´European Society for Medical Oncology,
septembre 2009.
[32] Docteur André Gernez : « Lois
et règles de la cancérisation. » Publié sur le site : www.biomedecine-theorique.com
[33] Yun J et al. « Glucose deprivation contributes to
the development of KRAS pathway mutations in tumor cells. » Science
2009 ; 325 : 1555-1559.
[34] L’oncologue Laurent Schwartz propose de reprendre ces observations de
Warburg dans un article de la revue « La Recherche » de novembre
2008, page 424.
[35] Cette réalité a été constatée dès le début des années 70 :
voir « La Nouvelle Presse Médicale »
du 18-11-1972 qui signale l'alarmante progression du cancer chez les Noirs
américains, en 18 ans avec augmentation du taux de 138 à 182 pour 100.000 (J.
Amer. Med, Ass.t 1972, 22l» 345-347), alors que dans la population blanche,
cette mortalité n'a progressé que de 149 à 154
(Official Vital Statistics of the USA).
[36] Grande importance de cette notion de phase acidosante. Ce n’est pas
l’acidité constante du sang qui est défavorable aux cancers, mais le fait qu’il
y ait des épisodes d’acidification, d’où la notion de cure annuelle.
[37] Voir l’ouvrage du Professeur Pierre Delbet : « Politique
préventive du cancer. » Edition Denoël 1944, réédité par les Editions de
La Vie Claire en 1963.
[38] La
cellule ne peut se diviser que 70 fois, dont 50 avant l'âge adulte ; le nombre
de divisions possibles, ce qu'on appelle
« le potentiel cinétique intrinsèque », s'épuise donc avec l'âge.
[39] « Les Hounzas, un peuple qui ignore la
maladie. », Ralph Bircher. Editions Victor Attinger.
[40] L'utilisation
de ces produits anticancéreux (qu'on utilise aussi pour d'autres maladies comme
le rhumatisme chronique ou le psoriasis, mais à beaucoup plus forte dose) peut
toutefois représenter, par leur abus ou un mauvais dosage, un risque de
toxicité et ressort donc d'une formulation et d'un contrôle par le médecin.
[41] Cette
procédure est définie par le Docteur Gernez dans son ouvrage rendu public
en décembre 1969 : « Le
cancer : dynamique et éradication. », page 113 et suivantes de
l’édition princeps. Le professeur Georges Mathé sous le nom de synchronisation
cellulaire introduira cette méthode, universellement appliquée depuis (La
Nouvelle Presse Médicale du 24 juin 1972, p. 1757).
[42] « Estimation
nationale de l’incidence et de la mortalité par cancer en France entre 1980 et
2005. » Institut de veille sanitaire.
[43] La proposition d’inclure l’aspirine à faible dose en prévention du
cancer a été formulée par le Docteur Gernez dès les années 1970. Une étude
internationale publiée fin 2010 dans la presse scientifique de Peter Rothwell
(AFP 7 décembre 2010) établissait une baisse de 31% de la mortalité par cancer
lors de prescriptions longues. C’étaient les cancers du colon, du rectum, de la
prostate qui étaient surtout concernés.
[44] Pour information sur cette méthode s’adresser à la société
Holiste : www.holiste.com
[45] Il existe en effet des produits autorisés dans d’autres pays et
interdits – ou seulement tolérés en France – qui sont d’un très grand intérêt
en matière de traitement et de prévention du cancer, en général à titre
complémentaire. La liste sera aussi publiée.
[46] L'hormone de croissance est une substance
naturellement produite par l’hypophyse, de l'enfance à la puberté. C'est elle
qui préside à la croissance en taille des os et des tissus jusqu'à la fin de la
puberté.
[48] L’institution médico-scientifique s’intéresse à cette
notion de cellule souche à partir de 1993 et les travaux vont se multiplier à
partir de la fin du siècle passé. Et brutalement alors que le docteur Gernez
était critiqué de partout – après avoir été loué – on trouvait des cellules
souches dans tous les tissus. Une différence essentielle doit être soulignée.
Le point de vue du Docteur Gernez était de se servir de l’ensemble des mécanismes mis à jour dans ses travaux, pour
proposer des solutions. Par exemple la notion d’évolution de l’individu de la
conception à la mort est décisive dans ses propositions. La durée cachée de la
maladie, le moment d’intervention est décisif. Pour les classiques, les
cellules souches sont un eldorado, et ce qui est recherché est leur
instrumentalisation, pour réparer, remplacer et pourquoi pas, donner une
jeunesse éternelle. Et bien sûr, l’immense majorité des chercheurs oublient de
citer le Docteur Gernez, qui avait publié ses travaux dès la fin des années 60,
soit 30 ans avant eux.
[50] Article visible à l’adresse Internet : http://www.20minutes.fr/article/760866/femmes-grandes-plus-risques-developper-cancer
[51] Voir le site (en anglais) de « The Lancet
Oncology » :
http://www.thelancet.com/journals/lanonc/article/PIIS1470-2045%2811%2970154-1/abstract
[54] L’association APAG et l’Institut International André Gernez qui vient
d’être créé se fixent pour but essentiel d’agir pour que les travaux du Docteur
André Gernez soient expérimentés. Nous commençons la publication, voir le site
biomedecine-theorique.com. Il faut des bras et des bonnes volontés…
[55] Voir dans le blog l’article : http://www.prevention-cancer.net/article-evenir-le-cancer-c-est-prouve-52665544.html
Brochure Cancer Deuxième Edition corrigée Texte du site.doc 2315 Ko Afficher Télécharger |
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