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Un curé ne ment jamais
Sur un vol vers la France , une jeune fille distinguée était assise à côté d'un prêtre. Elle lui demanda :
" Mon père, puis-je vous demander une faveur ?"
" Bien sûr, mon enfant, que puis-je pour-vous ?"
" Eh bien, j'ai acheté un séchoir à cheveux électrique très perfectionné pour l'anniversaire de ma mère. Il est dans son emballage et bien au delà de la valeur limite d'importation. J'ai bien peur que l'on me le confisque. Ne pourriez-vous pas le passer aux douanes pour moi, sous votre soutane, par exemple ?"
" J'aimerais bien pouvoir vous aider, Chère enfant, mais je dois vous avertir, je ne mentirai jamais."
" Avec l'honnêteté écrite sur votre visage, on ne vous questionnera sûrement pas." Lorsqu'ils arrivèrent au guichet des douanes, la jeune fille laissa passer le prêtre. Le douanier lui demanda : " Avez-vous quelque chose à déclarer, Mon père ?"
" De la pointe de mes cheveux jusqu'à ma taille, je n'ai rien à déclarer!" Le douanier, trouvant cette réponse bizarre, lui demanda alors :
" Et de la taille aux pieds , qu'avez-vous à déclarer ?"
" J'ai un instrument merveilleux destiné à être manipulé par une femme et qui n'a jamais été utilisé à ce jour."
Le douanier éclata de rire et lui répondit : " Passez Mon père !!!...... AU SUIVANT !!!
Au Père Spicace,
Un grand malheur est arrivé à l'abbaye et j'ai la pénible mission de vous en faire part.
Mardi soir, pendant que l'abbé Nédictine donnait les dernières grâces, l'abbé Quille perdit l'équilibre dans l'escalier et tomba inanimé dans les bras du Père Iscope. Les révérends pères, en perdant l'abbé Quille, perdaient leur seul soutien. Un seul restait joyeux: le père Fide. Quant à l'abbé Tise, il n'y comprenait rien. Il aurait bien voulu que le saint Plet l'aide A comprendre ce qui s'était passé mais rien n'y fit. Après l'accident de l'abbé Quille, on alla chercher le Père Manganate et le Père Itoine, les deux médecins de l'abbaye. Ils pensaient ranimer le malheureux mais leurs efforts furent vains et celui-ci décéda peu après. Le lendemain fut donc célébré son enterrement. Chacun fut appelé à l'abbaye par les célébres cloches du Père Sonnage. La messe fût dite sur une musique de l'abbé Thoven. Le père Ocquet fut chargé du sermon et comme il n'y avait pas de chaire, il monta sur les épaules du Père Choir. A la fin de l'homélie, le Père Cepteur fit la quête et remit les dons ainsi recueillis à notre frère africain, l'abbé N'Pé. Après la messe, une grande discussion s'engagea pour le transport de la bière : l'abbé Canne et l'abbé Trave voulaient passer par les champs. Le Père Clus s'y opposa. L'abbé Casse en fut enchanté. Le Père San avec sa tête de turc ne voulait rien entendre. Le Père Vers et le Père Nicieux semaient le doute dans les esprits. > Finalement on décida que, comme à l'accoutumée, l'abbé Taillière serait chargé du transport du corps du défunt. Devant la tombe creusée par le Père Forateur et en l'absence du Père Missionnaire, l'abbé Nédiction donna l'absolution. Le Père Venche et l'abbé Gonia avaient joliment fleuri la tombe. Celle-ci fût recouverte d'une belle pierre tombale préparée par l'abbé Tonneuse. Sur le chemin du retour, le spectacle fut déchirant. Le Père Pendiculaire était plié en deux de douleur et de chagrin. L'abbé Vitré était lui aussi plein de larmes. La Mère Cédés , invitée pour l'occasion, fermait la marche en compagnie du frère du Père Igord.> À l'arrivée, le Père Sil et l'abbé Chamelle préparèrent le repas tout en consultant les livres culinaires du saint Doux. Le Père Naud et le Père Collateur servirent à boire et chacun pût se remettre de ses émotions.
Signé: L'abbé BICI !
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