Quand les médecines douces font des émules | L'Est Eclair
Quand les médecines douces font des émules
Publié le vendredi 14 septembre 2012 à 11H00 - Vu 98 fois
Les médecines non conventionnelles suscitent de plus en plus d'intérêt auprès des patients, même si du côté de l'Ordre des médecins, l'heure est plutôt au scepticisme
Acupuncture, homéopathie, shiatsu, chiropraxie ostéopathie, réflexologie,… Nul besoin d'une liste exhaustive pour constater que ces méthodes de soins, que l'on appelle aussi communément médecine douce, naturelle, alternative - la commission européenne pour sa part, préfère le terme de médecine non conventionnelle - suscitent une adhésion croissante.
Pour certains patients qui y ont recours, ces médecines parallèles apportent des réponses là où la médecine conventionnelle semble moins performante…
Répandues dans des pays tels que le Danemark, l'Allemagne, la Suisse ou l'Angleterre, les médecines non conventionnelles sont tolérées ailleurs, comme en France. Sur le territoire national, seules l'acupuncture et l'homéopathie sont reconnues, mais uniquement comme orientations médicales, et non comme des spécialités et peuvent à ce titre bénéficier d'un remboursement de la Sécurité sociale.
On connaît à cet égard le combat des ostéopathes pour que leur pratique soit prise en charge par l'assurance-maladie alors qu'elle est officiellement reconnue depuis le 12 mars 2002. « C'est également le combat que mène l'Institut supérieur de réflexologie (ISR) depuis plusieurs années et notamment auprès du Parlement européen pour obtenir une réglementation et la possibilité d'une prise en charge par l'assurance-maladie. En argumentant sur le fait que la réflexologie, comme d'autres médecines douces, est complémentaire de la médecine traditionnelle», explique Vincent Kauffmann, réflexologue à Troyes, certifié ISR.
Pour certains patients qui y ont recours, ces médecines parallèles apportent des réponses là où la médecine conventionnelle semble moins performante…
Répandues dans des pays tels que le Danemark, l'Allemagne, la Suisse ou l'Angleterre, les médecines non conventionnelles sont tolérées ailleurs, comme en France. Sur le territoire national, seules l'acupuncture et l'homéopathie sont reconnues, mais uniquement comme orientations médicales, et non comme des spécialités et peuvent à ce titre bénéficier d'un remboursement de la Sécurité sociale.
On connaît à cet égard le combat des ostéopathes pour que leur pratique soit prise en charge par l'assurance-maladie alors qu'elle est officiellement reconnue depuis le 12 mars 2002. « C'est également le combat que mène l'Institut supérieur de réflexologie (ISR) depuis plusieurs années et notamment auprès du Parlement européen pour obtenir une réglementation et la possibilité d'une prise en charge par l'assurance-maladie. En argumentant sur le fait que la réflexologie, comme d'autres médecines douces, est complémentaire de la médecine traditionnelle», explique Vincent Kauffmann, réflexologue à Troyes, certifié ISR.
« Le pied est une cartographie du corps »
La réflexologie repose sur le principe selon lequel chaque organe, glande, partie du corps ou fonction physiologique correspondrait à une zone ou un point sur les mains, les pieds ou les oreilles. Un toucher spécifique appliqué sur ces zones permettrait ainsi de localiser les tensions et de rétablir l'équilibre du corps.
Vincent Kauffmann est spécialisé quant à lui dans la réflexologie plantaire susceptible de soulager des maux tels que l'anxiété, les douleurs dorsales, le mal être… « Le pied est une cartographie du corps représentant les organes et les différentes zones anatomiques. J'ai découvert cette pratique en dehors du département chez un praticien. J'en ai apprécié les bienfaits et j'ai dès lors contacté une école où j'ai suivi sept mois de formation», précise Vincent Kauffmann, réflexologue depuis deux ans dans la cadre d'une reconversion professionnelle. Le Troyen l'avoue, « les demandes sont de plus en plus nombreuses. Les gens n'ont plus de réticences à l'égard de ce type de médecine. En tout cas, je me sens dans mon élément. Et je ne regrete en aucun cas mon choix. »
L'ordre des médecins est toujours contre " A PRIORI " malgré les preuves. C'est bien connu : " On fait pas boire un âne qui ne veut pas boire ".
RépondreSupprimer