Toutes les femmes de ce monde depuis des millénaires portent la mémoire d'être des proies potentielles pour l'homme, qui évidemment ne jouent pas en la faveur de la sexualité spirituelle, mais animale, comme un besoin primaire. Et la mémoire de tous les hommes depuis des millénaires de se croire donneur de jouissance, quand ils ne savent rien du fonctionnement psychologique, émotionnelle, et sexuelle des femmes. Toutes les femmes ont cette mémoire, qui a été plus ou moins validée dans sa vie actuelle. Mon livre témoigne, de cette mémoire que j'ai porté et de la manière dont je m'en suis libérée.
4ème de couverture :
» Cet ouvrage est un témoignage sur trois années, sous la forme d’une histoire romancée, quelques fois aux allures chamaniques. A dix ans, j’ai été enlevée par un homme, à un arrêt de bus ; un après midi que j’ai renié pendant trente ans. J’ai vécu l’enfer intérieur s’amplifiant avec l’âge, sans savoir pourquoi. Vers trente-cinq ans, convaincue que j’étais dans l’erreur, je me suis faite la promesse d’aimer la Vie. Je suggère ici, l’évolution de mes représentations subjectives : des autres, de moi-même, du sens de la Vie, de l’Homme, de ma réalité spirituelle, de la féminité, du couple, et de mes nombreuses incertitudes. »
Elisabeth Pariente
Hannah pousse la porte du bar et s’avance d’un pas vers le comptoir en face. Elle fixe le jeune serveur et elle devine les deux hommes flanqués d’un verre de rouge. Elle dit bonjour, excusez-moi et ressort, le cerveau foudroyé. Choisissant de garder son désordre plutôt que de l’expulser, elle avale et refoule le tonnerre intérieur. L’exposer là, sur le trottoir, à la vue de tous, serait encore plus dangereux que d’imploser. Alors elle retient, comprime et empile. Le magasin déborde de stock. Toujours, la même marchandise s’engouffre et le dépôt affiche compressé. Les autres émotions aussi sont effacées ou contrôlées, car au fil du temps, Hannah ne sait plus lesquelles sont avouables. Ses émotions sont menaçantes. Y’a pas pire. Les exprimer serait s’y autoriser, puis les accepter. Or elles sont terrains minés à éviter : s’y frotter serait exploser. Elles sont déclenchées au présent, par des flashs du passé, oublié, renié, déformé, exagéré. Et Hannah a le passé embrouillé. Il est comme des tubes de peintures vidés sur la même palette et mélangés. Plus aucune couleur n’y est distinguée. Le résultat n’en est plus un, abjecte, un affront à la création. Le passé s’est étalé pour mieux régner.
Elisabeth Arcnaëlle Pariente Voilà Dominique, j'ai fait une page qui l'introduit sur mon blog.
Cliquez ci-contre http://arcnaelle.unblog.fr/2011/11/02/un-livre/
Cliquez ci-contre http://arcnaelle.unblog.fr/2011/11/02/un-livre/
Que de courage ! Je suis heureux de partager avec le plus grand nombre pour que l'on puisse ensemble sortir de la bestialité de ce monde de la jungle pour accéder à la 4ème dimension d'un monde enfin humain.
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