Une jeune femme, partant en vacances, voulut nettoyer l’aquarium dans lequel un poisson rouge tournait en rond. Elle le mit dans la baignoire, et constata avec étonnement que dans sa vaste et nouvelle demeure, le poisson rouge continuait à tourner en rond…
« C’est ainsi que j’ai compris, me dit-elle, que nous nous enfermons dans des limitations que nous créons nous-mêmes. J’ai passé alors mon existence en revue et reconnu que, par crainte, par timidité, par manque d’élan et de générosité, par croyance en des obstacles que je fabriquais de toutes pièces, je tournais dans la vie comme mon poisson dans la baignoire, bien que je sois plongée comme lui dans un vaste univers où je suis décidée à évoluer à l’aise, maintenant que je me sais libre. » Étant donné qu’il est beaucoup plus aisé de voir une paille dans l’œil de notre voisin qu’une poutre dans le nôtre, faites un tour d’horizon et voyez combien de gens, parmi ceux que vous connaissez, semblent s’être volontairement limités, rétrécis et condamnés à l’échec. Combien n’ont pas utilisé leurs dons ! Combien se contentent, en tout, de la médiocrité, alors qu’il leur suffirait d’un effort, d’une vision plus large et plus exigeante de la vie, en même temps que le souci de la perfection dans la plus humble des tâches quotidiennes, pour s’épanouir magnifiquement ! Cela demande, évidemment, un peu plus d’initiative que n’en possède un poisson rouge, ou un être humain ligoté par la peur, encroûté dans sa routine. La vie est généreuse. Mais pour un cadeau, il faut être deux : celui qui donne et celui qui reçoit. Or, nous gâchons presque toujours ce que la vie met à notre portée, ou nous refusons ses dons. Apprenez à accepter ce que vous offre l’existence. Osez sortir du cercle que forment autour de vous vos égoïsmes, vos peurs, vos idées fausses sur vous-même et sur les autres, supprimez toute pensée de limitation et vous connaîtrez l’admirable liberté de ceux qui vivent en accord avec leur Moi réel invisible et parfait. Source : Auclair, Marcelle. Le livre du bonheur, p. 24 |
« Les seules limites, comme toujours, sont celles de la vision. » James Broughton |
mercredi 9 janvier 2013
C'est nous qui fixons nos limites par nos doutes
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