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Jules Renard
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La réunion de Simpsonwood
Santé publique et enjeux commerciaux
article paru dans le n° de juillet 2006 de Réalités & Vaccinations
On comprend mieux le silence ou les dénégations des Etats-Unis et de l’industrie pharmaceutique quand il s’est fait jour qu’en juin 2000 sous l’égide du CDC, un groupe de scientifiques et d’officiers de santé du gouvernement américain s’est réuni à Simpsonwood dans un centre de retraite méthodiste isolé qui favorisait le secret.
L’événement était d’importance, mais l’agence s’était gardée d’annoncer publiquement la réunion et n’avait invité que cinquante-deux personnes.
Les invités étaient triés sur le volet. Certains faisaient partie du CDC ou de la FDA [Food and Drug Administration], d’autres étaient les spécialistes de la vaccination de l’OMS. Enfin, on pouvait y rencontrer les représentants des principaux fabricants de vaccins, tels GlaxoSmithKline, Merck, Wyeth et Aventis Pasteur.
L’événement était d’importance, mais l’agence s’était gardée d’annoncer publiquement la réunion et n’avait invité que cinquante-deux personnes.
Les invités étaient triés sur le volet. Certains faisaient partie du CDC ou de la FDA [Food and Drug Administration], d’autres étaient les spécialistes de la vaccination de l’OMS. Enfin, on pouvait y rencontrer les représentants des principaux fabricants de vaccins, tels GlaxoSmithKline, Merck, Wyeth et Aventis Pasteur.
Ce beau monde avait été rassemblé pour discuter d’une récente étude qui soulevait d’importantes questions sur la sécurité des vaccins administrés journellement aux nouveau-nés et aux jeunes enfants.
D’après Tom Verstraeten, un épidémiologiste du CDC qui venait d’examiner les données médicales de 100 000 enfants, il était apparu de manière irréfutable que le mercure contenu dans les vaccins était responsable de l’effrayante augmentation d’autisme et de désordres neurologiques chez ces enfants. Verstraeten a cité les nombreuses précédentes études qui démontraient bien les liens entre le mercure et les problèmes auxquels étaient confrontés les enfants.
Tout au long de la conférence, le CDC a répété aux participants que les travaux et les interventions devaient rester secrets. Ils ne pourraient faire de photocopies des documents, ni emporter des papiers en partant. Ces données ont affolé de nombreux participants. « Vous pouvez retourner ces données dans tous les sens, les résultats sont significatifs », a déclaré le docteur Bill Weil, consultant de l’American Academy of Pediatrics.
Cependant, au lieu de décider d’alerter immédiatement le public et de débarrasser les vaccins du mercure, les intervenants passèrent le plus clair de ces deux jours à discuter sur les moyens de cacher les données alarmantes.
Cependant, au lieu de décider d’alerter immédiatement le public et de débarrasser les vaccins du mercure, les intervenants passèrent le plus clair de ces deux jours à discuter sur les moyens de cacher les données alarmantes.
D’après la transcription des travaux, obtenue grâce à l’intervention du Freedom of information Act, la plupart des participants s’inquiétaient essentiellement de l’impact de ces révélations sur l’industrie pharmaceutique.
« Nous serons en mauvaise position pour nous défendre en cas de poursuites », a constaté le docteur Robert Brent, pédiatre à l’hôpital pour enfants Alfred du Pont dans le Delaware.
Le docteur John Clements, conseiller de l’OMS pour les vaccins, a avoué qu’ « il aurait mieux valu que cette recherche n’ait pas eu lieu ». Il a ajouté : « les résultats doivent être remaniés » car l’étude risquait de tomber dans des mains étrangères et d’être « utilisée de manière différente, hors du contrôle de leur groupe ».
Le docteur John Clements, conseiller de l’OMS pour les vaccins, a avoué qu’ « il aurait mieux valu que cette recherche n’ait pas eu lieu ». Il a ajouté : « les résultats doivent être remaniés » car l’étude risquait de tomber dans des mains étrangères et d’être « utilisée de manière différente, hors du contrôle de leur groupe ».
Pour sa part, le docteur Robert Chen, chef du service de la sécurité des vaccinations au CDC, a exprimé son soulagement d’avoir conservé ces informations « hors de portée des personnes moins responsables ».
On peut se demander quelle est sa notion de la responsabilité.
N’oublions pas qu’il fut invité par la France pour participer au « consensus » de Bichat pour la relance du vaccin HB chez les nourrissons, où il s’est empressé d’occulter tout effet indésirable du vaccin. On peut ainsi juger de l’intégrité du personnage.
En fait le gouvernement a prouvé de façon magistrale qu’il souhaitait surtout limiter les dégâts plutôt que protéger la santé des enfants.
Le CDC a recommandé à l’Institut de Médecine de mener une nouvelle étude afin de blanchir le mercure et de minimiser se risques, ordonnant aux chercheurs « d’éliminer » les liens avec l’autisme. Le CDC occulta les travaux de Verstreten et raconta au Freedom of information Act que les données originales avaient été perdues et ne pouvaient donc être reproduites.
Lorsque Verstreten publia finalement ses travaux en 2003, il avait été engagé par GlaxoSmithKline et revit ses données afin d’enterrer le lien entre le mercure et l’autisme. En effet, il pouvait difficilement mettre en péril son nouveau patron.
Les fabricants de vaccin ont alors commencé à supprimer le mercure de certaines injections administrées aux nouveau-nés américains, mais ils ont liquidé les stocks de vaccins au mercure jusqu’en 2005.
Ensuite, le CDC et la FDA les ont aidés à exporter ces vaccins vers les pays en voie de développement et leur ont permis de continuer à utiliser ce produit pour certains vaccins américains, dont des vaccins pédiatriques contre la grippe et le tétanos administrés aux enfants de 11 ans.
Washington influence le CDC
Il est de notoriété publique que Wahington protège les compagnies pharmaceutiques et influence le CDC, mais nous sommes peu avertis des détails de ces affaires.
Ainsi le leader de la majorité au Sénat, Bill Frist, a reçu 873 000 dollars de l’industrie pharmaceutique afin de protéger les fabricants de vaccins des 4 200 procès intentés par des parents d’enfants handicapés.
A cinq différentes occasions, Frist a essayé de cacher tous les documents relatifs aux vaccins – y compris les transcriptions de Simpsonwood – et de protéger des assignations le laboratoire Eli Lilly, l’inventeur du thimerosal, dérivé du mercure. En 2002, Frist fit voter ce qu’on appelle le « Eli Lilly Protection Act ». En retour, la compagnie contribua à sa campagne électorale pour 10 000 dollars et acheta 5 000 copies de son livre sur le bioterrorisme.
Le congrès abrogea le décret en 2003, mais en 2005 Frist présenta un nouveau projet de loi « anti-terroriste » qui déniait toute compensation aux enfants soufffrant de désordres relatifs aux vaccins. « Les plaintes sont tellement nombreuses qu’elles pourraient mettre au chômage de nombreux producteurs de vaccins et limiter notre capacité d’enrayer une attaque biologique d’origine terroriste », a expliqué Dean Rosen, conseiller de Frist pour la politique de santé [cf. Robert F. Kennedy Jr. Deadly Immunity].
C’est alors que le Los Angeles Weekly a annoncé : « Les encouragements de Frist pour les lobbyistes de la vorace industrie pharmaceutique n’ont pas de limites. Frist n’est pas le sénateur du Tennessee, il est le sénateur d’un vassal de l’industrie pharmaceutique. Il possède plus de 2 millions de dollars dans le secteur de la Santé, ce qui lui confère le privilège douteux de recevoir plus d’argent des services de santé que 98% de ses collègues ».
Nombre de conservateurs ont été choqués par les efforts du gouvernement pour couvrir les dangers du thimerosal et quelques membres du Congrès ont soutenu que les conglomérats que sont Merck, GlaxoSmithKline, Wyeth et Eli Lilly devraient fermer leurs portes s’ils étaient un jour obligés d’assumer leur responsabilité pour les accidents causés par leurs produits.
Le républicain David Obey, sénateur du Wisconsin, estime que « la loi a été adoptée de manière arrogante et unilatérale par un abus de pouvoir exercé par deux des membres les plus importants du Congrès ».
Le sénateur Ted Kennedy, du Massachusetts, a comparé cette loi à un « chèque en blanc pour l’industrie pharmaceutique », et le sénateur Robert Byrd, doyen du Sénat, a qualifié l’adoption de cette loi de « mascarade ». En février 2006, Edward Kennedy et dix-neuf autres sénateurs démocrates ont écrit à Bil Frist pour lui demander de retirer cette loi protégeant les fabricants de vaccins.
« Le refus des compagnies pharmaceutiques d’assumer la responsabilité de leur production et la complicité des plus hauts responsables gouvernementaux vont diminuer la confiance du public de notre pays dans les programmes de vaccinations.
Le républicain David Obey, sénateur du Wisconsin, estime que « la loi a été adoptée de manière arrogante et unilatérale par un abus de pouvoir exercé par deux des membres les plus importants du Congrès ».
Le sénateur Ted Kennedy, du Massachusetts, a comparé cette loi à un « chèque en blanc pour l’industrie pharmaceutique », et le sénateur Robert Byrd, doyen du Sénat, a qualifié l’adoption de cette loi de « mascarade ». En février 2006, Edward Kennedy et dix-neuf autres sénateurs démocrates ont écrit à Bil Frist pour lui demander de retirer cette loi protégeant les fabricants de vaccins.
« Le refus des compagnies pharmaceutiques d’assumer la responsabilité de leur production et la complicité des plus hauts responsables gouvernementaux vont diminuer la confiance du public de notre pays dans les programmes de vaccinations.
Déjà, nombre de mères, y compris nos propres filles, craignent de vacciner leurs enfants » ont précisé Lewis Seiler, président de Voice of the Environment, et son directeur exécutif, l’ancien député Dan Hamburg.
L’affaire s’est passée aux États-Unis, mais les laboratoires sont présents partout dans le monde et gèrent notre santé pour leur plus grand profit et au détriment des citoyens. Peut-on encore avoir une confiance aveugle dans les marchands de vaccins ?! La politique médicale d’obligation vaccinale est-elle scientifiquement et humainement légitime ?
Mise en ligne le 26 janv. 2011
Aux Etats-Unis, le DSM, le manuel de référence des psychiatres du monde entier, vient d'être remis en cause par son ancien directeur en personne. Ses critiques sont violentes : selon lui, les auteurs du DSM ont créé de toutes pièces des maladies, pour le plus grand bonheur des labos. Le psychiatre français Boris Cyrulnik a commenté pour Books cette polémique qui ne devrait pas tarder à trouver des échos en Europe.
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