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Image tirée de l’article Que voit le cerveau qui regarde? RUBRIQUE : RECHERCHES Que voit le cerveau qui regarde? Guillaume Doucet, Université McGill Il existe des situations où notre regard doit activement suivre plusieurs objets d’une même scène. Par exemple, si vous êtes quart-arrière en plein cœur d’un match de football, où devez-vous porter votre attention? Sur le receveur de passes qui attend votre ballon ou sur le joueur de la ligne défensive adverse qui s’apprête à vous plaquer? RUBRIQUE : ARCHIVES Comment « penser » critique? Normand Baillargeon, Université du Québec à Montréal La pensée rationnelle permet de se prémunir contre des discours parfois séduisants et qui peuvent sembler vraisemblables, mais qui ne résistent pas à l’analyse. Parmi ces discours se trouvent les pseudosciences. Il n’est, hélas, pas besoin de chercher bien loin. Il s’agit de penser à l’immense succès qu’a connu Le secret… RUBRIQUE : TRIBUNE Science, mesure et démesure Pierre Noreau, Université de Montréal En Italie, la condamnation récente de six scientifiques pour n’avoir pas su prédire l’éminence du séisme qui allait frapper la ville italienne de L’Aquila provoque la stupéfaction de la communauté scientifique internationale. On saisit du coup que la méthode scientifique reste étrangère au commun des mortels. Cette distance est celle qui nous sépare encore d’une véritable société du savoir. CHRONIQUE : DU CÔTÉ DES ÉTUDIANTS-CHERCHEURS Quoi de neuf, doc? Quel avenir après la thèse? Maude Benoit, Université Laval et Université Montpellier 1 Dans l’imaginaire collectif, la représentation accolée aux étudiants-chercheurs semble immuable : ils sont et demeureront toujours des geeks asociaux, nerds et rats de bibliothèque, à l’aise dans leurs laboratoires aseptisés, bien loin du « vrai » monde. Et pourtant, le milieu d’étude et les perspectives d’emploi des doctorants ont bien changé dans les dernières décennies, les obligeant du coup à adapter leur parcours scolaire à ces nouvelles réalités. DOSSIER : LA RECHERCHE AU COLLÉGIAL La recherche collégiale sur une lancée Lynn Lapostolle, Association pour la recherche au collégial Sébastien Piché, Cégep régional de Lanaudière à L’Assomption Dans un monde de plus en plus compétitif en recherche, le réseau collégial, qui compte quelque 1 369 titulaires de doctorat et 6 413 titulaires de maîtrise et qui couvre l’ensemble des régions du Québec, offre un potentiel d’innovation encore sous-exploité. Le plein déploiement de la recherche collégiale doit devenir un véritable projet de société. État des lieux de la recherche collégiale Sébastien Piché, Cégep régional de Lanaudière à L’Assomption Vincent Larivière, Université de Montréal Le Québec a réussi à rattraper les autres provinces canadiennes, après le passage à vide qui a suivi la chute du financement entre 1996 et 1999. Son infrastructure de recherche étant plus développée, notamment avec son réseau des centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT), il est possible de penser qu’il retrouvera à court terme son statut de leader, si ce n’est déjà fait. La « techno » du collégial en trois images André Lémelin, journaliste Les 46 centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT) et leur association, formant le Réseau Trans-tech, sont souvent cités en exemple à l’échelle pancanadienne comme un modèle de développement pour la recherche collégiale. Et au cœur de plusieurs de ces centres battent d'imposantes technologies. CHRONIQUE : LA SCIENCE EN CULTURE L'imagination technologique Jean-Claude Simard, Université du Québec à Rimouski Toutes les fois qu’est apparue une technologie nouvelle, l’imagination a anticipé des applications hors du commun. C’est plus tard seulement que le réalisme a repris ses droits et qu’on a pu séparer rêve et réalité. Le rappel de cette dialectique est particulièrement opportun à l’heure où les nanotechnologies et le génie génétique semblent ouvrir des perspectives illimitées. RUBRIQUE : ENTRETIENS Le chercheur et les prix Jean Grondin, Université de Montréal Dans le cadre du 35e anniversaire des Prix du Québec, Découvrir a rencontré Jean Grondin, prix Léon-Gérin 2011 et prix Acfas André-Laurendeau 2012, pour savoir ce que signifie le fait de recevoir des prix, dans la vie d’un chercheur. « Il est difficile en philosophie de tout mesurer à l’aune d’applications pratiques et de critères de rentabilité quantitatifs. Nous ne savons pas vraiment ce que vaut notre travail et en doutons toujours. Un prix nous laisse croire que tout n’a pas été en vain, mais de cela nous ne sommes jamais sûrs. » RUBRIQUE : EN IMAGES Un solide plancher pelvien Claude Kauffmann, Université de Montréal Le plancher pelvien est constitué de muscles qui s'entrecroisent et supportent la vessie, le rectum et, selon le sexe, l'utérus ou la prostate. En réponse aux influx nerveux déterminant la contraction volontaire ou involontaire, les muscles pelviens assurent la continence. La conceptualisation 3D de cet ensemble de muscles contribue significativement à la planification du traitement thérapeutique ou chirurgical. CHRONIQUE : PARCE QU'ON ÉVOLUE Notre corps "patenté" Guy Drouin, Université d'Ottawa Nos poumons ont évolué à partir du système digestif… on peut bien s’étouffer avec de la nourriture de temps en temps. Le bassin de la femme sert très bien sa démarche bipède, mais pour enfanter des rejetons matures, ce n’est pas le meilleur modèle. Quant aux testicules des mâles, ils ont migré hors du corps en prenant un chemin beaucoup plus long que nécessaire. Bref, pour le design intelligent, on repassera… S'abonner à l'infolettre Découvrir