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Bonjour,
Je vous l’avais annoncé en juin 2012, c’est fait : la Commission européenne a autorisé en janvier dernier - et une fois de plus en catimini - les farines animales pour l’aquaculture. Le texte est applicable à compter du 1er juin prochain.
En catimini, c'est bien le mot puisque même la ministre de l’Ecologie, Delphine Batho, a avoué sur une radio ne pas avoir vu passer cette décision en janvier.
Nous pensons à Alternative Santé qu'il s'agit ni plus ni moins de la première étape d'un retour général des farines animales. D’ici l’année prochaine, ce sera au tour des porcs et des volailles, soyez-en certains !
Pour minimiser l'impact de sa décision, la Commission a fait appel à la "novlangue" qui permet par exemple d'appeler "mariage pour tous" le "mariage homosexuel". Ici on appelera ces farines des "PAT", un acronyme signifiant "Protéines animales transformées". En fait il s'agit de produits constitués du cinquième quartier de l’animal : plumes, sang, os, gras, pattes... Mais rassurons-nous, cette mixture sera préparée à partir "d’animaux propres à la consommation humaine". Ouf !
Mieux encore : tout "cannibalisme" sera proscrit. On ne donnera donc pas de PAT de poissons aux poissons, ni de PAT de porcs aux cochons. Bien entendu, tout cela s'accompagne d'un plan de traçabilité... auquel personne ne croit un instant (l'actualité du vrai/faux boeuf le prouve clairement). Que ce soit clair, la traçabilité des PAT n’est qu’un leurre.
Le pire, c’est que tout cela se passe une fois de plus dans l’indifférence générale alors qu'il ne s'agit que de l'avant-goût d’un avenir déjà programmé et bien plus sombre : dès cet été, on nous fera bouffer des poissons nourris à la carcasse de cheval broyée ou à je-ne-sais-quoi-encore. Dès 2014 on nous fera bouffer du porc nourri aux protéines de poulets de camps de concentration avicoles. Au mieux !
Voilà de nouvelles épizooties en perspective, en attendant la dégénérescence totale de l’être humain.
Au fait : il paraît que rien n’oblige nos autorités politiques à suivre le feu vert de Bruxelles. Peut-être pourrait-on le leur rappeler au cas où, comme Delphine Batho, ils ne seraient pas au courant. Mais ne rêvons pas : vu l’enjeu économique et financier de ce nouveau « machin » et le sens moral des politiques européens, il ne se passera rien de ce côté.
C’est plutôt à nous, collectivement et individuellement, de barrer la route à ces Dr Folamour de l’alimentation industrielle. Alors, même si vous avez fait le bon choix végétarien, je vous engage vivement à signer, si vous ne l’avez déjà fait, la pétition que nous avons lancée l’été dernier en cliquant ici.
Bonne lecture
À la semaine prochaine |
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