ce qui facilite la compréhension
A partir de maintenant, je vais publier régulièrement ICI
" La santé du funambule " avec des précisions pour le rendre plus
accessible à tous.
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J'ai écrit : " La Santé du funambule " pendant la maladie de mon épouse. Ce texte est le résultat de l'observation des lois contenues dans le Yi King en ce qui concerne le maintien de l'harmonie en soi, donc de l'équilibre du funambule que nous sommes tous.
La connaissance de ces lois sont également soumises aux influences extérieures, analogiquement à un grand vent qui nous ferait perdre notre stabilité.
Je souhaite de tout coeur que ces expériences vous soient utiles.
J'ai ecrit ces deux livres en étudiant le Yi King et en comprenant comment l'univers fonctionne.
Peu de lois régissent son action.
Une concerne l'opposition des contraires Yin - Yang qui doit être constructive et non se transformer en conflit.
Une autre est la loi de cause à effet qui s'enchaîne en effets qui deviennent des causes. Dit autrement, il n'y a pas d'effet sans cause ni de cause sans effet.
Encore une, ce que l'on sème on le récolte ( c'est la loi du karma )
Une autre enfin est la loi des cycles. Rien ne reste en l'état ( Après la pluie vient le beau temps ).
Une autre enfin est la loi des cycles. Rien ne reste en l'état ( Après la pluie vient le beau temps ).
ARTICLE ci-dessous
Comme en électricité, l’équilibre des deux polarités est une force de vie. Il est plus que temps d’accepter en soi ce que le conditionnement nous a si longtemps poussé à rejeter.
« La SANTE du FUNAMBULE »
L’Etre humain
peut être comparé à un funambule. Le jour de sa naissance il quitte la sécurité
relative du ventre maternel et
pose le pied sur le fil de son existence.
Toujours en
mouvement il devra marcher sur ce fil et rester en équilibre entre deux forces
contraires durant toute son existence. Au bout de ce chemin le mouvement
s’arrête. Plus de « vents contraires » plus besoin d’équilibre.
-
Demeurer sur le fil c’est être en bonne santé !
-
Tomber du fil c’est être malade !
S’il tombe et ne se tue pas il doit
obligatoirement remonter sur le fil de l’existence jusqu’à son terme.
Qu’est ce que la médecine ?
Pour les chinois c’est l’art d’aider le
malade qui n’est plus en équilibre à réparer les dégâts afin de remonter sur le
fil.
Pour la
médecine occidentale il est plutôt
question de réparer la machine.
Les deux approches ont leurs valeurs et sont
en fait complémentaires.
Ce livre est le témoignage d’un funambule de
presque soixante dix ans ( j’ai
maintenant 77 ans ), accompagné pendant quarante six ans par un amour dont
la maladie a mi fin trop tôt à l’existence.
Tiens voilà Marion !
( Voir : - Etre heureux c’est facile -
)
« Qu’est ce qui t’amène ma
jolie ? »
« Papy, je voudrais reprendre nos
cogitations sur votre livre : - La santé du funambule - car je l’ai lu
mais j’aurai besoin d’éclaircissements sur certains passages »
« D’accord, parce que nos échanges
précédents ont été l’occasion pour nous deux d’être de connivences et tu m’as
obligé d’être plus clair. Pour ce livre, je ne te connaissais pas encore. Alors
au travail ma mignonne »
« Premièrement, quelle différence entre la
vie et l’existence ? Je ne vois pas bien la nuance ».
« Dans un essai de phénoménologie
intitulé - Le Vide absolu - ( que je n’ai pas encore publié ), j’ai mis en
évidence le principe de la vie qui a toujours était, elle EST, et d’autre part
l’existence. Donc nous ne devons pas confondre VIE et EXISTENCE.
En effet où
commence le règne du VIVANT et où finit celui du minéral ? Les virus marquent
un de ces passages indiscernables puisqu’ils sont à la fois des cristaux aux
formes géométriques, capables de rester inertes aussi longtemps qu’un grain de
sable ou bien devenir des particules vivantes »
« Là, Papy vous m’en bouchez un coin
comme on dit. Où avez-vous trouvé ça ? »
« C’est de la physique incontestée, mais
le grand public ne le sait pas, c’est tout.
Il en résulte que tout au long de ton
existence tu devras faire progresser cette étincelle de VIE qui te constitue
tout comme moi vers plus de conscience de celle-ci. La dualité n’est pas entre
la VIE et LA MORT, mais entre la VIE qui est UNE, alors que la conscience de
l’existence est double, entre exister ou ne pas ou ne plus exister »
« Comment discerner cette
différence ? »
« Oh, c’est très simple tu vas voir. Il
suffit de faire justement la différence entre être ou ne pas être ( là est la question dit Hamlet ). C’est
le travail de la conscience de nous faire découvrir cette distinction, donc de
comparer entre deux états »
« Oui, vous m’avez expliqué comment être
heureuse quand j’ai abordé la question de votre propre mort et que cela me
chagrinait en me disant que la différence serait que je ne vous verrez plus
votre corps. Vous m’aviez fait remarquer que mes yeux ne voyaient pas votre esprit mais que je le
percevais avec une sorte de sixième sens ( Voir
le développement de ce sujet dans Etre heureux ).
Papy, en fait qu’est-ce qui nous fait mourir
avant l’heure ? »
« Bonne question ! Pourquoi ?
La pulsion de vie équivaut à la santé, la
pulsion de mort à la maladie qui mettrait fin prématurément à notre existence.
Molière, tout comme Knock, prétendait
que : Tout être bien portant est un
malade qui s’ignore ( les labos actuellement voudraient nous en convaincre
… ), je pense pour ma part que tout malade ne devrait pas ignorer qu’il serait
plus normal qu’il fut bien portant. Il ajoutait : Presque tous les hommes meurent de leurs remèdes et non de leurs
maladies. Je te laisse réfléchir à cette phrase.
Il est vrai qu’à son époque il valait mieux
être en bonne santé je te le concède »
« Pourquoi quand on est malade on dit
qu’on est souffrant ? Est-ce qu’il y a un lien ? »
« Bien sûr qu’il y a un lien. La
maladie, mal a dit nous révèle par la souffrance que quelle que chose ne va pas
dans notre vie et que l’on a pas pu ou voulu voir. Résultat être - souffrant -
nous mène tout droit à la maladie. Elle ne devrait être qu’une période
provisoire et inhabituelle, un accident de parcours, la santé la situation
normale et familière »
« La santé serait-elle de ce fait le
résultat, le fruit naturel d’un état de bien-être ? »
« Tu as tout compris !
Jung disait : que la névrose est le prix à payer pour changer de niveau de
conscience. D’après lui la névrose, qui est une souffrance fort répandue de
nos jours, aurait une fonction : faire évoluer notre conscience. Si c’est
le cas, il est indispensable d’abandonner cet état névrotique dès que le
résultat est atteint »
« Papy, pourquoi je tombe malade parfois
et pourquoi on dit - tomber malade - comme si on chutait ? »
« Sans doute parce que tu as rencontré
un obstacle. Cette difficulté est comme une agression que tu éprouves sans que
ton corps puisse absorber ce traumatisme ou que ton mental en comprenne la
raison. De ce fait, ta survie dépend de cette échappatoire qui t’alerte et
t’oblige à réagir, soit physiquement ( somatiquement ), soit au niveau de ta
psyché ( psychologiquement ).
Si Jung a vu juste, cela voudrait dire qu’à
chaque niveau de conscience correspondrait un degré de souffrance, un désordre
que nous voudrions fuir pour atteindre un étage plus ordonné »
« Est-ce que cet étage va rester en
harmonie »
« Sans doute pour un moment, mais le
phénomène de physique qui dit que l’entropie ( l’ordre ) va vers la
néguentropie ( le désordre ) fait que tout change. Le Yi King nous le dit avec
humour : Il n’y a qu’une seule loi
qui ne change pas - c’est que - tout change. C’est pourquoi il se nomme Le livre des transformations.
A chaque plan supérieur on atteindrait un
état d’harmonie, mais nous serions obligés de le quitter au bout d’un certain
temps pour continuer à progresser. Sans cette contrainte nous resterions passif
assis sur notre rocher en attendant … quoi au fait ? »
« Si je vous comprends bien, si je tombe
malade c’est pour me - botter les fesses - »
« Tu en as de bonnes ! A la
réflexion je crois que ta synthèse est parfaite.
L’hexagramme 45 du Yi King, nommé MALADIE par
Kerson HUANG ne nous dit pas autre chose : La maladie, et par extension, les difficultés en général, ne sont pas
sans signification. La souffrance, par son contraste ave le bien-être, nous
enseigne la valeur et l’importance d’une bonne santé. Elle nous ouvre à la
compassion, elle nous apprend à savoir endurer et nous montre les limites de
nos forces physiques et mentales. Réchapper à une grave maladie nous fait
prendre conscience à la fois de notre fragilité et de notre courage »
« Quelle sagesse en si peu de mots. Je
comprends pourquoi ce livre vous passionne depuis si longtemps »
« Tu vois ma petite
Marion, nous allons nous servir du Yi King pour chercher à comprendre comment
cultiver la VIE tout au long de notre existence et voir comment les différentes
- cultures - ont envisagé dans le passé et regardent dans le présent ce
développement de l’humain.
La VIE, qui est une
notion abstraite, se manifeste dans l’existence de façon concrète. Ce concret
se remarque au plan physique : le SOMA et au plan psychique : la PSYCHE.
Quand le plan somatique et le plan psychique fonctionnent en harmonie nous
ressentons un - bien-être - , nous sommes en bonne santé. Dans le cas contraire
nous percevons un malaise, notre bien-être diminue progressivement jusqu’à nous
faire tomber malade.
Pour la médecine
occidentale, sans nier l’influence du psychisme sur le physique, chaque trouble
ou maladie affecte un plan ou l’autre d’une manière distincte, or il n’en est
rien comme je vais tenter de te le démontrer.
De plus chaque affection
atteint un niveau de conscience bien précis. Cet emplacement concerne la
localisation REELLE du trouble ou de la maladie, donc l’état de faiblesse ou de
disharmonie de ce point. Il constitue l’endroit précis où se situe le point
de rupture de l’harmonie »
« Vous savez que je
joue du piano. Or votre récit me fait penser à mon piano quand il est mal
accordé »
« Tu as tout à fait
raison. Par analogie on peut considérer que cet affect constitue une fausse
note. Plus il y a de fausses notes plus la symphonie du corps devient
discordante, désagréable et évolue vers la maladie. Guérir consiste à retrouver
l’harmonie en soi pour être en phase avec les autres et sont environnement »
« Si je vous ai
bien suivi, me maintenir en bonne santé et en harmonie aide les autres à vivre
bien. Je comprends maintenant pourquoi vous me dite régulièrement : Ce
que tu es parle si fort que je n’entend pas ce que tu dis et pourquoi
je suis la personne la plus importante »
" En fait, être normal c'est simplement être SOI"
"Et bien ! il va falloir que je digère avant la prochaine fois que l'on cogite ensemble. Mes neurones vont devoir s'habituer. Bisous Papy. A bientôt"
Je vais publier régulièrement les chapitres de ce livre qui est épuisé. Bonne lecture et merci de commenter. J'en tiendrai compte lors des prochains chapitres.
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