vendredi 24 mai 2013

Suite " La santé du funambule " Chap.un


                Voila une nouvelle version réécrite avec des dialogues,
                                    ce qui facilite la compréhension

                                       

A partir de maintenant, je vais publier régulièrement ICI
    " La santé du funambule " avec des précisions pour le rendre plus 
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                                                La suite 

                                         CHAPITRE UN

« Bonjour ma petite Marion ! Quel sujet veux-tu que l’on aborde aujourd’hui ? »
« Bonjour Papy !
J’ai pris un peu froid les jours derniers et je suis enrhumée avec mal à la gorge et je sors de chez le médecin. Rien de bien grave mais si je vous ai bien compris, je suis juste un peu malade »
« Et bien d’accord ! On part de ta maladie.

Le mot « maladie » vient du latin : mal habitus, en mauvais état. A titre individuel il nous est facile de remarquer cet état, comme tu viens de le faire, mais généralement nous ne savons pas très précisément où se situe ce «  mal-aise », ce mal, ni pourquoi nous nous trouvons dans cette situation. »

« Je pense que c’est parce que je n’ai pas pris la précaution  d’anticiper et de bien me couvrir »
«  Tu as bien fait d’utiliser le verbe anticiper. Cela veut dire éviter d’être malade en appliquant le principe de précaution. C’est toute la différence entre la médecine chinoise qui cherche à prévenir en évitant les causes pour éviter de soigner après. D’où l’importance de rechercher la cause première quand on constate une maladie.
Oh ! bien sûr, si c’est ton ventre qui te fait souffrir après avoir abusé des plaisirs de la table, ou ton dos qui se plaint suite à de trop grands efforts, tu distingues bien la cause physique de ta douleur. L’expérience et le bon sens populaire nous rappellent cependant, dans des expressions un peu crues telles que : « ça me fait chier » ou « j’en ai plein le dos », l’origine psychologique possible de ces troubles. Si le - mauvais état - persiste tu es atteinte de maladie, le recours au médecin devient nécessaire. »
« J’ai compris ! Mais en cas de maladie plus grave comment me protéger ? »
«  Heureusement que dans de nombreux cas ce dernier diagnostiquera une maladie bénigne. Où cela se complique c’est lorsque le traitement devient inopérant pour guérir et que la maladie devient chronique, ou pire, incurable
Si elle n’est pas mortelle tu pourras continuer ton existence dans un plus ou moins mauvais état, pour une durée plus ou moins longue, dans un climat psychologique plus ou moins bon. Reste le fait que tu ne serais plus en bonne santé. »
« Reste à comprendre POURQUOI  je serai éventuellement dans cette situation ? »
« Tu as raison. Pourquoi toi et pas une autre.
Cherchons à comprendre les raisons qui déclenchent la maladie
Serait-ce dû à un ou des gênes défectueux
(C’est une explication à la mode ), à un virus, une bactérie, une substance nocive, un environnement nuisible, une pollution, une pression ou dépression physique ou mentale trop forte, un rythme trop rapide ou trop lent, à un tempérament lymphatique ou au contraire trop agité, à des souffrances oubliées ou autres choses, en un mot la cause est-elle extérieure ou intérieure ?
Ces causes externes, exogènes, peuvent agir sur le physique et donner des maladies somatiques ou sur le psychisme et provoquer des maladies psychotiques ou mentales.
Tu mes suis ? »
« Oui pour le moment ça va »
« Les causes d’origine interne, endogène, affectent principalement le psychisme. Ces troubles se propagent et aboutissent dans un deuxième temps au plan physique, ouvrant ainsi la porte aux agressions externes. L’inverse est vrai. Nous verrons que ce schéma, bien qu’exact, n’est cependant pas si simple.
 En effet les besoins de l’être humain évoluent dans la durée du temps qui s’écoule.
Ta destinée a démarré au moment de ta conception. Lorsque le spermatozoïde a pénètre l’ovule, l’embryon que tu était n’a eu qu’un seul objectif : se développer pour EXISTER, en un mot ne pas mourir. Tout ce qui risquait de te mettre en péril t’inquiétait et aurait pu aller jusqu’à te terroriser. Mais me dirais-tu, pour s’inquiéter ou être terrorisé il faut avoir une conscience, or à ce stade ce n’est pas possible, voire !
   A ce tout premier niveau tes premières cellules vont ressentir des impulsions de développement ou au contraire de détérioration. Ces impressions vont s’imprimer profondément dans ta mémoire cellulaire.
A chaque fois qu’un stimulus extérieur existera cette cellule réagira en comparant la perception ressentie par rapport aux anciennes stimulations, soit de satisfaction pour sa croissance, de bien-être, ou de répulsion face à une agression, donc de mal-être. De manière analogique une huître se rétracte pour échapper un tant soit peu à la lame du couteau qui touche sa fine membrane périphérique. Au fur et à mesure du développement du fœtus, cette mémoire cellulaire primitive est transférée dans ton cerveau reptilien. »
« Vous croyez qu’une des causes des maladies pourrait se situer lâ ? »
« J’en suis certain et je vais t’expliquer pourquoi.
Cette mémoire inconsciente d’elle-même commande tous les réflexes de l’organisme et réagit vers plus de bien-être et moins de mal-être dans le but d’être tout simplement.
La conscience-inconsciente du fœtus pendant la période de gestation et, ensuite, de l’enfant durant l’accouchement, se charge de toute une histoire remplie de bons et de mauvais souvenirs qui resteront gravés à jamais. Chaque fois qu’un stimulus parvenant à ce niveau reptilien du cerveau sera interprété comme identique, en positif il favorisera le bien-être, la santé, ou en négatif il réagira comme devant faire face à une agression.
Enormément de maladies ont leur cause première à ce niveau inconscient. »
« Vu comme ça, en y réfléchissant cela me semble possible »
« Continuons de t’observer. Le nouveau-né que tu es quitte un domaine aquatique : l’EAU, puis tu entres en contact avec un nouveau monde aérien : l’AIR, très rapidement tu vas rencontrer le chaud et le froid : le FEU, enfin le monde en trois dimensions d’espace, le toucher : la TERRE. Lors de ces rencontres avec les quatre éléments tu vas percevoir des sensations agréables ou désagréables. Suivant les impressions perçues, tu garderas en mémoire un souvenir globalement positif ou négatif avec chacun de ces éléments. Là encore cela te semble t-il logique ? »
« Oui tout à fait »
«  Voyons comment se déroulent les périodes intra-utérines et prénatales. Elles se décomposent en quatre périodes ou matrices distinctes.
La gestation = période fusionnelle avec ta mère.

Le déclenchement de l’accouchement qui libère la poche des eaux   = fin du milieu aquatique et rupture de la fusion maternelle sans perte du lien ( le cordon ombilical n’est pas rompu ).

Engagement dans la filière pelvienne = effort et contrainte pour avancer vers ton existence autonome.
Expulsion vers l’extérieur : le monde terrestre,  et accès à l’air avec ton premier cri lors de la rupture du cordon ombilical.
Durant chacun de ces épisodes seront enregistrées des informations agréables ou désagréables dans ta mémoire cellulaire de chacune de ces matrices. Ces sensations seront transférées et « engrammées » dans ton cerveau.
Comme pour un programme informatique, ta mémoire d’être humain se charge progressivement et tes expériences viennent se localiser à l’endroit approprié au fur et à mesure du développement de ton cerveau. Le cerveau reptilien engrange les réflexes conditionnés par le milieu extérieur, le cerveau limbique, lui, permet de stocker les informations émotionnelles d’un deuxième niveau.
Pour moi, là se situerait le début du subconscient où se rassembleraient les effets résultant de l’interaction du milieu extérieur des sensations et du milieu intérieur des émotions. L’enfant, que tu étais, aurait ressenti et ferait ses premières expériences à ce niveau durant la période intra-utérine puis jusque vers l’âge de trois ans. »
« Je comprends bien que mentalement je ne puisse me souvenir de ces émotions agréables ou désagréables. Mais je veux bien admettre que mon corps physique s’en souvienne. »
«  Vérifions comment pourrait se passer la suite à partir de trois ans.
Ensuite viendraient tes observations faites entre trois et sept ans, l’âge de raison, qui t’ont permis d’accéder progressivement à la mémoire consciente du cortex. L’apprentissage se poursuivait en accumulant les informations conscientes au fur et à mesure de l’achèvement du néo-cortex de ton cerveau.
Au cours de ton existence, chaque fois que tu es confrontée à une situation ou stimulation que ta conscience intellectuelle ne peut décoder, elle descend à l’étage inférieur et ce jusqu’à - la cave - de ton cerveau reptilien si je puis dire et donc de ta mémoire cellulaire. Suivant la réponse positive ou négative tes cellules réagissent vers la santé ou la maladie.
Dans la - thérapie primale - le docteur Arthur JANOV situe les traumatismes suivant plusieurs niveaux, la première ligne = les instincts, la deuxième ligne = les émotions, et la troisième ligne = l’intellect.
FREUD lui, répartit les trois niveaux en :
           inconscient, préconscient et conscient, ou entre :  
                           Ca      /      Moi         /    Sur-Moi.

Pour ma part, je classe la conscience en dix niveaux :
 -   1  Inconscient            ( cerveau reptilien )
 -   2  Début du subconscient
 -   3  Subconscient         ( cerveau limbique )
 -   4  Conscient                      ( cortex )
 -   5  Sur-conscient            ( néo-cortex )

Ce cerveau au complet abrite ces cinq niveaux intérieurs qui vont pouvoir réagir avec cinq autres niveaux extérieurs à lui.
Soit :
-   6  Super-conscient                 ( le BEAU )
-   7  Supra-conscient                  ( le BON )
-   8 Début de l’Ultra-conscient  ( le BIEN )
-   9  Ultra-conscient              ( le MYSTERE )
- 10  Début de l’ultra-SUR-conscient
                                                ( l’INCONNU )

Lorsque ton intellect a visité l’édifice intérieur MATERIEL qui le constitue, de la - cave au grenier -, rien ne lui interdit de sortir de lui-même pour explorer les cinq niveaux extérieurs. »
« En effet ! C’est le travail de la philosophie qui veut dire aimer la sagesse et la sagesse se trouve dans la beauté de l’univers qui nous pousse à être bon et finalement être bien. Je peux en déduire qu’être en bonne santé conduit à la sagesse. »
« Evidemment le bien-être est une pulsion de vie son contraire nous conduit à la maladie et à une mort prématurée
Revenons à notre sujet.Tu vois bien qu’à l’heure actuelle la médecine occidentale recherche les causes des maladies uniquement sur les quatre premiers niveaux du cerveau qui agit sur le corps physique et sur notre psychisme, mais en privilégiant les origines physiques des troubles »
« Vous avez raison, car quand je suis allé consulter le médecin il ne s’est préoccupé que de ma gorge, de mes poumons, de ma tension et basta. Savoir que je suis inquiète sur la fermeture ou non de mon entreprise ne lui importe pas. »
« Il considère que ce n’est pas son métier mais celui de son confrère qui soignerait ta dépression si elle ne se solutionnait pas avec les médicaments qu’il t’aurait prescrit.
 Pour moi, il est évident qu’un certain nombre de mal-être, donc, par voie de conséquence, de maladies, ont leur origine dans les niveaux du subconscient et du conscient mais également du SURCONSCIENT oublié par Freud et bien d’autres.
Pour Freud le bonheur ( le bien-être ) n’est que l’accomplissement retardé d’un désir infantile non réalisé en son temps, d’où un mal-être en ce temps passé là qui empoisonne, dans tous les sens du terme, l’existence au présent.
Pour lui, si j’ai bien compris, le mythe paternel consiste en une vénération sacrée qui doit être transgressée par une révolte libératrice sacrilège. Elle permet de grandir pour aller plus loin vers l’inconnu. Ce n’est pas mon avis et je ne suis pas le seul.
Le thème du paradis perdu ( le bien-être ) et la recherche de la terre promise ( la guérison ) que l’on atteint après la traversée de déserts et de difficultés épouvantables ( les privations et les maladies ) nous parlent du même chemin ardu. Pas besoin de libération sacrilège mais seulement de bon sens.
A mon avis atteindre l’Olympe, le domaine des dieux qui ordonnent ( le sur-conscient ), c’est sortir de la simple condition humaine. Celle-ci exécute les ordres comme un robot qui répond à des stimuli intérieurs et extérieurs, conscients et subconscients. »
« Si je vous suis, il est indispensable de sortir de la simple condition humaine qui est formatée de l’extérieur par la culture la religion les conventions sociales etc. et reprendre notre vie en main en nous reprogrammant »
«  Tout à fait ! Cependant il ne faudrait pas - jeter le bébé avec l’eau du bain - . Simplement analyser froidement ce qui correspond à chaque niveau. »
« De quels niveaux parlez-vous ? »
« La Chine antique voyait l’individu concerné par trois niveaux :
1°) un niveau spirituel ( le souffle de l’esprit vital ) organisé dans la pratique par les religions.
2°) un niveau social qui réglementait les rapports sociaux dans l’empire. Dans la pratique ce fut le Confucianisme.
3°) un niveau matériel qu’a étudié le Taoïsme en analysant le Yi King codé en deux principes contraires mais complémentaires le Yin et le Yang. Ce fut et reste ma spécialité d’où j’ai tiré la compréhension de lois de l’univers. C’est de cette science que je tire les explications que je te donne »
« C’est donc à partir de cette science que les lois énergétiques qui gouvernent l’ensemble de l’univers sont mis en œuvre et enseignés dans la maîtrise du corps par les cuirasses non-physiques, puis dans l’acupuncture, le feng shui, etc. »
« Exactement ! La science occidentale a du mal à comprendre pourquoi cela fonctionne mais ne peut plus nier l’efficacité et la réalité de ces phénomènes. Je tente de te montrer comment cela marche pour que ton mental accepte plus facilement d’adopter ce fonctionnement »
« C’est vrai que maintenant nous avons fait des études, savons lire écrire réfléchir et notre raison ne veut plus être crédule et avaler tout sans réfléchir »
 «  Tu vois bien que cette attitude  te permet d’accéder au libre-arbitre du sur-conscient ce qui t’autorise à prendre en main ton destin. Seul l’homme devenu vraiment conscient peut se libérer individuellement, solidairement avec les autres. »
« Nous les femmes donnons la vie et je voudrais que vous m’expliquiez comment cela se passe dans notre ventre. Maintenant je sais que l’enfant perçoit énormément de choses de ce qui se déroulent à l’extérieur et que cela va s’imprimer dans son être »
« Tout d’abord personne ne donne la vie. La vie est éternelle. Cela te surprend bien sûr. Tu vas comprendre.
L’univers serait né d’un Big Bang, d’un point NUL qui contiendrait TOUT l’univers en potentiel. Donc toi et moi et tous les autres. Dans ce cas la VIE est dans ce point nul ou n’est pas.
Cette vie ne peut pas être créé après donc la VIE EST.
Par contre les femmes et les hommes donnent un véhicule à cette vie, soit un corps. Ce qui est très important et une très grande responsabilité car toi et moi ne serions pas là à discourir et cogiter. Donc merci à nos parents. »
« Je n’avais pas pensé à ça. »
« Ceci étant dit je réponds à ta question.
On sait aujourd’hui que chaque individualité humaine commence par la fusion d’une cellule sexuelle mâle dans une cellule sexuelle femelle.
Contrairement à ce que l’on pensait hier, c’est l’ovule qui choisit quel spermatozoïde va le pénétrer et non le contraire. Ce n’est pas le plus rapide comme on le croyait mais le mieux adapté. Dans la fécondation in-vitro l’on pratique à l’inverse, on sélectionne le spermatozoïde d’après nos critères extérieurs sans connaître très précisément les mobiles choisis par l’ovule pour déterminer son choix. Quelles en sont les conséquences ?
On sait également maintenant que ce n’est pas la mère qui décide du moment de l’accouchement mais l’enfant. C’est lui qui donne l’ordre en envoyant des neurotransmetteurs à l’organisme maternel pour provoquer les contractions. Si l’on déclenche artificiellement ce processus quels sont les effets négatifs possibles ?  S’il s’agit d’un choix dicté uniquement pour des raisons de confort individuel ou collectif ( ne pas être dérangé un dimanche, par exemple ) quelle responsabilité !
Cette liberté retirée à l’enfant et ces contraintes imposées iront s’inscrire dans ses cellules comme vues ci-dessus. Il n’est pas impossible que bien des blocages puissent trouver là leur explication.
Etre en bonne santé est en dernière analyse, se trouver relié en harmonie avec tous les niveaux de conscience de l’univers au fur et à mesure de notre développement. Le premier organe de l’embryon qui fonctionne est le cœur. Il est le relais entre notre corps et le cosmos ( la médecine chinoise parle du maître du cœur, la médecine occidentale, de cardiosmose ). La maladie est inséparable de notre état de conscience. Les résultats des travaux scientifiques en psycho-neuro-immunologie menés aux Etats-Unis vont clairement dans ce sens. Ils tendent à prouver le lien qui unit conscience et guérison.
Essayons de comprendre l’esprit humain !
L’esprit humain n’est qu’un étage de l’esprit tout court. Le mot esprit vient de spiritus en latin c’est à dire souffle, d’où découle le mot spirituel. « L’Esprit souffle où il veut et quand il veut »  nous disent les Ecritures. Il est le principe de la vie incorporelle de l’homme. Ne dit-on pas - rendre l’esprit - c’est à dire mourir, ou - rendre le dernier soupir - ( souffle ), ou encore - perdre l’esprit - pour signifier perdre la raison. Sans rentrer dans plus de détails, nous voyons bien que sans esprit il n'y a pas d'homme au sens complet du terme. L'esprit est essentiel pour définir l’humain.

Un premier constat :
Pour les troubles du physique la médecine aujourd’hui considère la maladie comme celle d’un corps qui ne fonctionne plus correctement.
La haute technicité aggrave ce problème en abordant ce corps par spécialité d’organes, puis par maladies spécifiques, enfin par tranche d’âge du consultant. Le résultat est que la partie essentielle de l’individu, son esprit modelé par son environnement, ce qu’il est en fait, se trouve ramené au second plan. Pour les maladies de l’esprit la médecine a tendance, elle aussi, à regarder le personnage qui souffre uniquement par le coté de son psychisme.
Il faudra bien revenir au concept de l’unité de l’homme, composé d’un corps et d’un esprit, que l’on ne peut dissocier de son environnement. Compte tenu de multiples aboutissements concordants d’expériences il faudra bien réformer, pour rester cohérent avec la recherche, l’enseignement de la médecine moderne occidentale. Elle favorise de plus en plus le traitement médicamenteux sur les effets physiques et concrets des dysfonctionnements constatés.
 Elle n’écoute pas suffisamment ( pour cela il est vrai qu’il faut du temps et être disponible ) la souffrance morale du malade. Cette écoute empathique s’appelle avoir de la sollicitude envers le consultant, comme le préconisait déjà Hippocrate qui disait qu’il lui était plus facile de prévoir quel genre de personne aurait une maladie que de savoir quel genre de maladie aurait une personne. Sans cette disponibilité attentive un traitement pourrait faire plus de mal que de bien. »
«  D’après vous, comment relions-nous les différents niveaux de conscience ? »
« En partant du connu passé, qui est constitué des souvenirs mémorisés depuis un temps indéfini et induits de façon perceptive, intellectuelle, intuitive  ou de toutes autres manières par rapport au présent vécu à chaque instant.
La conscience concerne d’abord le passé. Il ne peut y avoir en nous de phénomène de conscience sans connaissance … un phénomène de conscience est une présence de connu. Or, il ne peut y avoir de connu que du passé … La conscience, présence de connu, est donc en nous présence du passé.
Henri ATLAN dans «  Entre le cristal et la fumée »                            Editions du Seuil   



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