Voila une nouvelle version réécrite avec des dialogues,
ce qui facilite la compréhension
A partir de maintenant, je vais publier régulièrement ICI
" La santé du funambule " avec des précisions pour le rendre plus
accessible à tous.
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Message : La Santé du Funambule NOUVELLE VERSION
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La suite
CHAPITRE UN
« Bonjour ma petite Marion ! Quel sujet
veux-tu que l’on aborde aujourd’hui ? »
« Bonjour Papy !
J’ai pris un peu froid les jours derniers et je suis
enrhumée avec mal à la gorge et je sors de chez le médecin. Rien de bien grave
mais si je vous ai bien compris, je suis juste un peu malade »
« Et bien d’accord ! On part de ta maladie.
Le mot « maladie »
vient du latin : mal habitus, en mauvais état. A titre individuel il nous
est facile de remarquer cet état, comme tu viens de le faire, mais généralement
nous ne savons pas très précisément où se situe ce « mal-aise », ce
mal, ni pourquoi nous nous trouvons dans cette situation. »
« Je pense que c’est parce que je n’ai pas pris
la précaution d’anticiper et de bien me
couvrir »
« Tu as bien fait d’utiliser le verbe anticiper.
Cela veut dire éviter d’être malade en appliquant le principe de précaution.
C’est toute la différence entre la médecine chinoise qui cherche à prévenir en
évitant les causes pour éviter de soigner après. D’où l’importance de rechercher
la cause première quand on constate une maladie.
Oh ! bien sûr, si c’est ton ventre qui te fait
souffrir après avoir abusé des plaisirs de la table, ou ton dos qui se plaint
suite à de trop grands efforts, tu distingues bien la cause physique de ta douleur.
L’expérience et le bon sens populaire nous rappellent cependant, dans des
expressions un peu crues telles que : « ça me fait chier » ou
« j’en ai plein le dos », l’origine psychologique possible de ces
troubles. Si le - mauvais état - persiste tu es atteinte de maladie, le
recours au médecin devient nécessaire. »
« J’ai compris ! Mais en cas de maladie plus
grave comment me protéger ? »
« Heureusement que dans de nombreux cas ce
dernier diagnostiquera une maladie bénigne. Où cela se complique c’est lorsque
le traitement devient inopérant pour guérir et que la maladie devient
chronique, ou pire, incurable
Si elle n’est pas mortelle tu pourras continuer ton
existence dans un plus ou moins mauvais état, pour une durée plus ou moins
longue, dans un climat psychologique plus ou moins bon. Reste le fait que tu ne
serais plus en bonne santé. »
« Reste à comprendre POURQUOI je serai
éventuellement dans cette situation ? »
« Tu as raison. Pourquoi toi et pas une autre.
Cherchons à comprendre les raisons qui déclenchent la
maladie
Serait-ce dû à un ou des gênes défectueux
(C’est
une explication à la mode ), à un virus, une bactérie, une substance nocive, un
environnement nuisible, une pollution, une pression ou dépression physique ou
mentale trop forte, un rythme trop rapide ou trop lent, à un tempérament
lymphatique ou au contraire trop agité, à des souffrances oubliées ou autres
choses, en un mot la cause est-elle extérieure ou intérieure ?
Ces causes externes, exogènes, peuvent agir sur le
physique et donner des maladies somatiques ou sur le psychisme et provoquer des
maladies psychotiques ou mentales.
Tu mes suis ? »
« Oui pour le moment ça va »
« Les causes d’origine interne, endogène,
affectent principalement le psychisme. Ces troubles se propagent et aboutissent
dans un deuxième temps au plan physique, ouvrant ainsi la porte aux agressions
externes. L’inverse est vrai. Nous verrons que ce schéma, bien qu’exact, n’est
cependant pas si simple.
En effet les
besoins de l’être humain évoluent dans la durée du temps qui s’écoule.
Ta destinée a démarré au moment de ta conception.
Lorsque le spermatozoïde a pénètre l’ovule, l’embryon que tu était n’a eu qu’un
seul objectif : se développer pour EXISTER, en un mot ne pas mourir. Tout
ce qui risquait de te mettre en péril t’inquiétait et aurait pu aller jusqu’à
te terroriser. Mais me dirais-tu, pour s’inquiéter ou être terrorisé il faut
avoir une conscience, or à ce stade ce n’est pas possible, voire !
A ce tout premier niveau tes
premières cellules vont ressentir des impulsions de développement ou au
contraire de détérioration. Ces impressions vont s’imprimer profondément dans
ta mémoire cellulaire.
A chaque fois qu’un stimulus extérieur existera cette cellule réagira
en comparant la perception ressentie par rapport aux anciennes stimulations,
soit de satisfaction pour sa croissance, de bien-être, ou de répulsion face à
une agression, donc de mal-être. De manière analogique une huître se rétracte
pour échapper un tant soit peu à la lame du couteau qui touche sa fine membrane
périphérique. Au fur et à mesure du développement du fœtus, cette mémoire
cellulaire primitive est transférée dans ton cerveau reptilien. »
« Vous croyez qu’une des causes des maladies pourrait se situer
lâ ? »
« J’en suis certain et je vais t’expliquer pourquoi.
Cette mémoire inconsciente d’elle-même commande tous
les réflexes de l’organisme et réagit vers plus de bien-être et moins de
mal-être dans le but d’être tout simplement.
La conscience-inconsciente du fœtus pendant la période
de gestation et, ensuite, de l’enfant durant l’accouchement, se charge de toute
une histoire remplie de bons et de mauvais souvenirs qui resteront gravés à
jamais. Chaque fois qu’un stimulus parvenant à ce niveau reptilien du cerveau
sera interprété comme identique, en positif il favorisera le bien-être, la
santé, ou en négatif il réagira comme devant faire face à une agression.
Enormément de maladies ont leur cause
première à ce niveau inconscient. »
« Vu comme ça, en y réfléchissant
cela me semble possible »
« Continuons de t’observer. Le nouveau-né que tu
es quitte un domaine aquatique : l’EAU, puis tu entres en contact avec un
nouveau monde aérien : l’AIR, très rapidement tu vas rencontrer le chaud
et le froid : le FEU, enfin le monde en trois dimensions d’espace, le
toucher : la TERRE. Lors de ces rencontres avec les quatre éléments tu vas
percevoir des sensations agréables ou désagréables. Suivant les impressions perçues,
tu garderas en mémoire un souvenir globalement positif ou négatif avec chacun
de ces éléments. Là encore cela te semble t-il logique ? »
« Oui tout à fait »
« Voyons comment se déroulent les
périodes intra-utérines et prénatales. Elles se décomposent en quatre périodes
ou matrices distinctes.
La gestation = période fusionnelle avec
ta mère.
Le déclenchement de l’accouchement qui libère la poche des eaux = fin du milieu aquatique et rupture de la
fusion maternelle sans perte du lien ( le cordon ombilical n’est pas rompu ).
Engagement dans la filière pelvienne =
effort et contrainte pour avancer vers ton existence autonome.
Expulsion vers l’extérieur : le
monde terrestre, et accès à l’air avec
ton premier cri lors de la rupture du cordon ombilical.
Durant chacun de ces épisodes seront
enregistrées des informations agréables ou désagréables dans ta mémoire
cellulaire de chacune de ces matrices. Ces sensations seront transférées et
« engrammées » dans ton cerveau.
Comme pour un programme informatique,
ta mémoire d’être humain se charge progressivement et tes expériences viennent
se localiser à l’endroit approprié au fur et à mesure du développement de ton
cerveau. Le cerveau reptilien engrange les réflexes conditionnés par le milieu
extérieur, le cerveau limbique, lui, permet de stocker les informations
émotionnelles d’un deuxième niveau.
Pour moi, là se situerait le début du
subconscient où se rassembleraient les effets résultant de l’interaction du
milieu extérieur des sensations et du milieu intérieur des émotions. L’enfant,
que tu étais, aurait ressenti et ferait ses premières expériences à ce niveau
durant la période intra-utérine puis jusque vers l’âge de trois ans. »
« Je comprends bien que
mentalement je ne puisse me souvenir de ces émotions agréables ou désagréables.
Mais je veux bien admettre que mon corps physique s’en souvienne. »
« Vérifions comment pourrait se
passer la suite à partir de trois ans.
Ensuite viendraient tes observations
faites entre trois et sept ans, l’âge de raison, qui t’ont permis d’accéder
progressivement à la mémoire consciente du cortex. L’apprentissage se poursuivait
en accumulant les informations conscientes au fur et à mesure de l’achèvement
du néo-cortex de ton cerveau.
Au cours de ton existence, chaque fois
que tu es confrontée à une situation ou stimulation que ta conscience
intellectuelle ne peut décoder, elle descend à l’étage inférieur et ce jusqu’à
- la cave - de ton cerveau reptilien si je puis dire et donc de ta
mémoire cellulaire. Suivant la réponse positive ou négative tes cellules
réagissent vers la santé ou la maladie.
Dans la - thérapie primale - le docteur
Arthur JANOV situe les traumatismes suivant plusieurs niveaux, la première
ligne = les instincts, la deuxième ligne = les émotions, et la troisième ligne
= l’intellect.
FREUD lui, répartit les trois niveaux
en :
inconscient, préconscient et conscient, ou entre :
Ca / Moi /
Sur-Moi.
Pour ma part, je classe la conscience en dix
niveaux :
- 1
Inconscient ( cerveau
reptilien )
- 2
Début du subconscient
- 3
Subconscient ( cerveau
limbique )
- 4
Conscient (
cortex )
- 5
Sur-conscient (
néo-cortex )
Ce cerveau au complet abrite ces cinq
niveaux intérieurs qui vont pouvoir réagir avec cinq autres niveaux extérieurs
à lui.
Soit :
- 6 Super-conscient ( le BEAU )
- 7 Supra-conscient ( le BON )
- 8 Début de
l’Ultra-conscient ( le BIEN )
- 9 Ultra-conscient ( le MYSTERE )
- 10 Début de
l’ultra-SUR-conscient
( l’INCONNU )
Lorsque ton intellect a visité l’édifice intérieur
MATERIEL qui le constitue, de la - cave au grenier -, rien ne lui interdit
de sortir de lui-même pour explorer les cinq niveaux extérieurs. »
« En effet ! C’est le travail de la
philosophie qui veut dire aimer la sagesse et la sagesse se trouve dans la
beauté de l’univers qui nous pousse à être bon et finalement être bien. Je peux
en déduire qu’être en bonne santé conduit à la sagesse. »
« Evidemment le bien-être est une pulsion de vie
son contraire nous conduit à la maladie et à une mort prématurée
Revenons à notre sujet.Tu vois bien qu’à l’heure
actuelle la médecine occidentale recherche les causes des maladies uniquement
sur les quatre premiers niveaux du cerveau qui agit sur le corps physique et
sur notre psychisme, mais en privilégiant les origines physiques des
troubles »
« Vous avez raison, car quand je suis allé
consulter le médecin il ne s’est préoccupé que de ma gorge, de mes poumons, de
ma tension et basta. Savoir que je suis inquiète sur la fermeture ou non de mon
entreprise ne lui importe pas. »
« Il considère que ce n’est pas son métier mais
celui de son confrère qui soignerait ta dépression si elle ne se solutionnait
pas avec les médicaments qu’il t’aurait prescrit.
Pour moi, il
est évident qu’un certain nombre de mal-être, donc, par voie de conséquence, de
maladies, ont leur origine dans les niveaux du subconscient et du conscient
mais également du SURCONSCIENT oublié par Freud et bien d’autres.
Pour Freud le bonheur ( le bien-être ) n’est que
l’accomplissement retardé d’un désir infantile non réalisé en son temps, d’où
un mal-être en ce temps passé là qui empoisonne, dans tous les sens du terme,
l’existence au présent.
Pour lui, si j’ai bien compris, le mythe paternel
consiste en une vénération sacrée qui doit être transgressée par une révolte
libératrice sacrilège. Elle permet de grandir pour aller plus loin vers
l’inconnu. Ce n’est pas mon avis et je ne suis pas le seul.
Le thème du paradis perdu ( le bien-être ) et la
recherche de la terre promise ( la guérison ) que l’on atteint après la
traversée de déserts et de difficultés épouvantables ( les privations et les
maladies ) nous parlent du même chemin ardu. Pas besoin de libération sacrilège
mais seulement de bon sens.
A mon avis atteindre l’Olympe, le domaine des dieux
qui ordonnent ( le sur-conscient ), c’est sortir de la simple condition
humaine. Celle-ci exécute les ordres comme un robot qui répond à des stimuli
intérieurs et extérieurs, conscients et subconscients. »
« Si je vous suis, il est indispensable de sortir
de la simple condition humaine qui est formatée de l’extérieur par la culture
la religion les conventions sociales etc. et reprendre notre vie en main en
nous reprogrammant »
« Tout à fait ! Cependant il ne faudrait
pas - jeter le bébé avec l’eau du bain - . Simplement analyser froidement ce
qui correspond à chaque niveau. »
« De quels niveaux parlez-vous ? »
« La Chine antique voyait l’individu concerné par
trois niveaux :
1°) un niveau spirituel ( le souffle de l’esprit vital
) organisé dans la pratique par les religions.
2°) un niveau social qui réglementait les rapports
sociaux dans l’empire. Dans la pratique ce fut le Confucianisme.
3°) un niveau matériel qu’a étudié le Taoïsme en
analysant le Yi King codé en deux principes contraires mais complémentaires le
Yin et le Yang. Ce fut et reste ma spécialité d’où j’ai tiré la compréhension
de lois de l’univers. C’est de cette science que je tire les explications que
je te donne »
« C’est donc à partir de cette science que les
lois énergétiques qui gouvernent l’ensemble de l’univers sont mis en œuvre et
enseignés dans la maîtrise du corps par les cuirasses non-physiques, puis dans
l’acupuncture, le feng shui, etc. »
« Exactement ! La science occidentale a du
mal à comprendre pourquoi cela fonctionne mais ne peut plus nier l’efficacité
et la réalité de ces phénomènes. Je tente de te montrer comment cela marche
pour que ton mental accepte plus facilement d’adopter ce fonctionnement »
« C’est vrai que maintenant nous avons fait des
études, savons lire écrire réfléchir et notre raison ne veut plus être crédule
et avaler tout sans réfléchir »
« Tu vois
bien que cette attitude te permet
d’accéder au libre-arbitre du sur-conscient ce qui t’autorise à prendre en main
ton destin. Seul l’homme devenu vraiment conscient peut se libérer
individuellement, solidairement avec les autres. »
« Nous les femmes donnons la vie et je voudrais
que vous m’expliquiez comment cela se passe dans notre ventre. Maintenant je
sais que l’enfant perçoit énormément de choses de ce qui se déroulent à
l’extérieur et que cela va s’imprimer dans son être »
« Tout d’abord personne ne donne la vie. La vie
est éternelle. Cela te surprend bien sûr. Tu vas comprendre.
L’univers serait né d’un Big Bang, d’un point NUL qui
contiendrait TOUT l’univers en potentiel. Donc toi et moi et tous les autres.
Dans ce cas la VIE est dans ce point nul ou n’est pas.
Cette vie ne peut pas être créé après donc la VIE EST.
Par contre les femmes et les hommes donnent un
véhicule à cette vie, soit un corps. Ce qui est très important et une très
grande responsabilité car toi et moi ne serions pas là à discourir et cogiter.
Donc merci à nos parents. »
« Je n’avais pas pensé à ça. »
« Ceci étant dit je réponds à ta question.
On sait aujourd’hui que chaque individualité humaine
commence par la fusion d’une cellule sexuelle mâle dans une cellule sexuelle
femelle.
Contrairement à ce que l’on pensait hier, c’est
l’ovule qui choisit quel spermatozoïde va le pénétrer et non le contraire. Ce
n’est pas le plus rapide comme on le croyait mais le mieux adapté. Dans la
fécondation in-vitro l’on pratique à l’inverse, on sélectionne le spermatozoïde
d’après nos critères extérieurs sans connaître très précisément les mobiles
choisis par l’ovule pour déterminer son choix. Quelles en sont les
conséquences ?
On sait également maintenant que ce n’est pas la mère
qui décide du moment de l’accouchement mais l’enfant. C’est lui qui donne
l’ordre en envoyant des neurotransmetteurs à l’organisme maternel pour
provoquer les contractions. Si l’on déclenche artificiellement ce
processus quels sont les effets négatifs possibles ? S’il s’agit d’un choix dicté uniquement pour
des raisons de confort individuel ou collectif ( ne pas être dérangé un
dimanche, par exemple ) quelle responsabilité !
Cette liberté retirée à l’enfant et ces contraintes
imposées iront s’inscrire dans ses cellules comme vues ci-dessus. Il n’est pas
impossible que bien des blocages puissent trouver là leur explication.
Etre en bonne santé est en dernière analyse, se
trouver relié en harmonie avec tous les niveaux de conscience de l’univers au
fur et à mesure de notre développement. Le premier organe de l’embryon qui
fonctionne est le cœur. Il est le relais entre notre corps et le cosmos ( la
médecine chinoise parle du maître du cœur, la médecine occidentale, de
cardiosmose ). La maladie est inséparable de notre état de conscience. Les
résultats des travaux scientifiques en psycho-neuro-immunologie menés aux Etats-Unis
vont clairement dans ce sens. Ils tendent à prouver le lien qui unit conscience
et guérison.
Essayons de comprendre l’esprit humain !
L’esprit humain n’est qu’un étage de l’esprit tout
court. Le mot esprit vient de spiritus en latin c’est à dire souffle, d’où
découle le mot spirituel. « L’Esprit
souffle où il veut et quand il veut »
nous disent les Ecritures. Il est le principe de la vie incorporelle
de l’homme. Ne dit-on pas - rendre l’esprit - c’est à dire mourir, ou
- rendre le dernier soupir - ( souffle ), ou encore - perdre
l’esprit - pour signifier perdre la raison. Sans rentrer dans plus de
détails, nous voyons bien que sans esprit il n'y a pas d'homme au sens complet
du terme. L'esprit est essentiel pour définir l’humain.
Un
premier constat :
Pour les troubles du physique la médecine aujourd’hui
considère la maladie comme celle d’un corps qui ne fonctionne plus
correctement.
La haute technicité aggrave ce problème en abordant ce
corps par spécialité d’organes, puis par maladies spécifiques, enfin par
tranche d’âge du consultant. Le résultat est que la partie essentielle de
l’individu, son esprit modelé par son environnement, ce qu’il est en fait, se
trouve ramené au second plan. Pour les maladies de l’esprit la médecine a
tendance, elle aussi, à regarder le personnage qui souffre uniquement par le
coté de son psychisme.
Il faudra bien revenir au concept de l’unité de
l’homme, composé d’un corps et d’un esprit, que l’on ne peut dissocier de son
environnement. Compte tenu de multiples aboutissements concordants
d’expériences il faudra bien réformer, pour rester cohérent avec la recherche,
l’enseignement de la médecine moderne occidentale. Elle favorise de plus en
plus le traitement médicamenteux sur les effets physiques et concrets des
dysfonctionnements constatés.
Elle n’écoute
pas suffisamment ( pour cela il est vrai qu’il faut du temps et être disponible
) la souffrance morale du malade. Cette écoute empathique s’appelle avoir de la
sollicitude envers le consultant, comme le préconisait déjà Hippocrate qui
disait qu’il lui était plus facile de prévoir quel genre de personne aurait une
maladie que de savoir quel genre de maladie aurait une personne. Sans cette
disponibilité attentive un traitement pourrait faire plus de mal que de bien. »
« D’après vous, comment relions-nous les
différents niveaux de conscience ? »
« En partant du connu passé, qui est constitué
des souvenirs mémorisés depuis un temps indéfini et induits de façon
perceptive, intellectuelle, intuitive ou
de toutes autres manières par rapport au présent vécu à chaque instant.
La conscience
concerne d’abord le passé. Il ne peut y avoir en nous de phénomène de
conscience sans connaissance … un phénomène de conscience est une présence de
connu. Or, il ne peut y avoir de connu que du passé … La conscience, présence
de connu, est donc en nous présence du passé.
Henri
ATLAN dans « Entre le cristal et la fumée » Editions du
Seuil
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